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Vincimild | Essayiste | | | 66 messages postés |
| Posté le 13-01-2007 à 18:34:06
| Par où les larmes et le sang ont coulé Mon âme n'est plus désormais qu'ici Sous cette triste Lune qu'un nuage a caché Ta présence qui n'est qu'électronique A tout défait de ce qui reste physique Le départ précipité, mes yeux dans les cartons Peut augurer des attitudes nées du pardon C'est la paresse du corps qui te présente la nuit Telle qu'elle est sans moi, dénuée d'oubli C'est la musique du dehors Qui rythme le décor Dans ce silence nocturne, Jobserve bien la lune, Les appartements déserts Dans lesquels tu te sers Des plaisirs d'autrui Que tout en nous détruit Tu te poses en dame Et tout cela sans drame Ton départ imprévu Et tes gestes empruntés N’animeront plus Tous ces soirs écoulés Quand tes larmes perlaient Sur tes joues crispées Mon désarroi s’enflait De cet amour ailé Qui faisait vivre en moi Ce bien-être passé. Et tout qui dut finir ! Ces moments à cueillir, Les fruits inanimés De ce bonheur usé. Et l’amante au cœur tendre se laisse glisser Dans l’écrin de verdure de ce champ de blé Dans l’attente, incomprise, de dérisoires flux De paroles si doucement prononcées Par son amant déjà tout habillé de noir Etendue elle écoute la promesse dite Sur un ton présageant de tendresses, sans l'oubli Qu’elle avait tant redouté, redouté et maudit ! Alors vint le moment de la séparation Le vent s’était levé jusqu’à coucher les blés Qui mêlaient leur couleur aux cheveux de Sarah Et quand l’amant noir voulut se redresser L’orage éclata en trois détonations Sans pluie, se confondant à la pénombre Il lui déclara ces quelques mots brisés « Sarah, rejoins-moi en cet espace triste, Qu’est la solitude des hommes sans amours, Là-bas tu seras une étoile en plein ciel Dont les êtres meurtris aimeront les atours Sans jamais plus vivre dans l’artificiel De ces espoirs mornes et des mots de l’artiste. » Et quand la pluie enfin fit partie du tableau, Un gardien me tira de mes rêveries sombres. (c)Vincimild 12/2006 |
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Audrey | Laissez vivre les mots | Administrateur | | | 12339 messages postés |
| Posté le 13-01-2007 à 18:39:27
| Des lignes inspirées d'une visite dans un musée, Vincimild ?
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Vincimild | Essayiste | | | 66 messages postés |
| Posté le 13-01-2007 à 18:40:52
| Non pas vraiment. Je m'inspire de mes lectures et surtout, de ce que je ressens. On appelle cela l'inspiration. |
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Arielle | London international student | Modérateur | | | 1513 messages postés |
| Posté le 13-01-2007 à 20:31:32
| Vincimild a écrit :
Non pas vraiment. Je m'inspire de mes lectures et surtout, de ce que je ressens. On appelle cela l'inspiration. |
Logique, qui ne sait pas ce qu'est l'inspiration ?
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Eisenheit | Death Bride | Modérateur | | | 1169 messages postés |
| Posté le 27-01-2007 à 10:58:21
| J'aime beaucoup .
-------------------- N'est pas mort ce qui a jamais dort, Mais au fil des ères peut mourir même la Mort. |
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Constance | Gné ? | Maître des Légendes | | | 2443 messages postés |
| Posté le 29-01-2007 à 20:47:49
| Arielle a écrit :
Logique, qui ne sait pas ce qu'est l'inspiration ? |
Les profs d'EPS
-------------------- Précis des Préceptes, Régimes et Règles de Conduite des Marteleurs, vol. 113 : Un coup de ciseau donné ne peut être défait. Mais pire est de n'oser le faire. Ne soyez pas précautionneux, soyez juste. |
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Audrey | Laissez vivre les mots | Administrateur | | | 12339 messages postés |
| Posté le 29-01-2007 à 22:50:31
| En même temps, les profs d'EPS sont là pour te faire courir et transpirer, pas pour être inspirés. Sont pas payés assez chers pour ça !
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Ouaille | Mon Dieu, qu'il est bete! :D | Modérateur | | | 968 messages postés |
| Posté le 30-01-2007 à 19:00:57
| Je conteste, ils connaissent tres bien en EPS: "Inspiration! Expiration!" |
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