Le Petit Monde d'Audrey
 
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Ouaille
Je conteste, ils connaissent tres bien en EPS:
"Inspiration! Expiration!"
Audrey
En même temps, les profs d'EPS sont là pour te faire courir et transpirer, pas pour être inspirés. Sont pas payés assez chers pour ça !
Constance
Arielle a écrit :

Logique, qui ne sait pas ce qu'est l'inspiration ?
Les profs d'EPS
Eisenheit
J'aime beaucoup .
Arielle
Vincimild a écrit :

Non pas vraiment. Je m'inspire de mes lectures et surtout, de ce que je ressens. On appelle cela l'inspiration.


Logique, qui ne sait pas ce qu'est l'inspiration ?
Vincimild
Non pas vraiment. Je m'inspire de mes lectures et surtout, de ce que je ressens. On appelle cela l'inspiration.
Audrey
Des lignes inspirées d'une visite dans un musée, Vincimild ?
Vincimild
Par où les larmes et le sang ont coulé
Mon âme n'est plus désormais qu'ici
Sous cette triste Lune qu'un nuage a caché

Ta présence qui n'est qu'électronique
A tout défait de ce qui reste physique
Le départ précipité, mes yeux dans les cartons
Peut augurer des attitudes nées du pardon

C'est la paresse du corps qui te présente la nuit
Telle qu'elle est sans moi, dénuée d'oubli
C'est la musique du dehors
Qui rythme le décor

Dans ce silence nocturne,
Jobserve bien la lune,
Les appartements déserts
Dans lesquels tu te sers

Des plaisirs d'autrui
Que tout en nous détruit
Tu te poses en dame
Et tout cela sans drame

Ton départ imprévu
Et tes gestes empruntés
N’animeront plus
Tous ces soirs écoulés

Quand tes larmes perlaient
Sur tes joues crispées
Mon désarroi s’enflait
De cet amour ailé

Qui faisait vivre en moi
Ce bien-être passé.

Et tout qui dut finir !
Ces moments à cueillir,
Les fruits inanimés
De ce bonheur usé.

Et l’amante au cœur tendre se laisse glisser
Dans l’écrin de verdure de ce champ de blé
Dans l’attente, incomprise, de dérisoires flux
De paroles si doucement prononcées
Par son amant déjà tout habillé de noir

Etendue elle écoute la promesse dite
Sur un ton présageant de tendresses, sans l'oubli
Qu’elle avait tant redouté, redouté et maudit !
Alors vint le moment de la séparation
Le vent s’était levé jusqu’à coucher les blés
Qui mêlaient leur couleur aux cheveux de Sarah
Et quand l’amant noir voulut se redresser
L’orage éclata en trois détonations

Sans pluie, se confondant à la pénombre
Il lui déclara ces quelques mots brisés
« Sarah, rejoins-moi en cet espace triste,
Qu’est la solitude des hommes sans amours,
Là-bas tu seras une étoile en plein ciel
Dont les êtres meurtris aimeront les atours
Sans jamais plus vivre dans l’artificiel
De ces espoirs mornes et des mots de l’artiste. »
Et quand la pluie enfin fit partie du tableau,
Un gardien me tira de mes rêveries sombres.

(c)Vincimild 12/2006
 
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