| | | | | Audrey | Laissez vivre les mots | Administrateur | | | 12339 messages postés |
| Posté le 16-06-2008 à 21:34:01
| Le tour du monde au volant d'une Citroën DS Manuel Boileau pose, le 27 avril 2005 à Nancy, d'où il a pris le départ pour son tour du monde en DS Il en rêvait sans trop y croire, mais a dépassé ses objectifs les plus optimistes. Manuel Boileau, 37 ans, revient d'un tour du monde de trois ans à bord de sa vieille Citroën DS, du même âge que lui, qui l'a transporté entre Europe, Asie, Amérique et Afrique. "Quand je l'ai garée à son point de départ, j'avais presque les larmes aux yeux. J'avais réussi. J'étais rentré. Avec elle", confie-t-il, les yeux dans le vague, plongé dans son récent passé. Pendant 34 mois, Manuel Boileau n'a pas arrêté de bouger. Hongrie, Turquie, Laos, Nicaragua, Chili, Sénégal, Mauritanie... en tout 80.000 kilomètres et trente-huit pays visités, en plus ou moins de temps, à bord de son antique DS-ambulance de 1971, achetée pour l'occasion. Parti le 28 mai 2005 de Nancy, cet ancien co-gérant d'une société de web-design courait après un "vieux rêve", une "forme de liberté", d'"absence de racines": "pouvoir aller où on veut, quand on veut". Le voyage devait se faire en DS, une voiture "mythique" aux lignes "incroyables" à laquelle il voue une véritable "passion". "J'avais déjà fait beaucoup de route en DS avant de partir. Et cumulé pas mal de pannes. C'est la seule voiture que je connaissais bien mécaniquement", explique-t-il. Le budget était des plus réduits : 30.000 euros, pour une boucle qui devait durer au départ vingt mois, avec d'onéreux et incompressibles trajets en bateau et un prix de l'essence fluctuant. "Six euros les 60 litres en Iran, se souvient-il, rêveur. Mais beaucoup plus ailleurs." Manuel Boileau a finalement tenu quatorze mois supplémentaires, au prix d'un confort spartiate. Pendant trois ans, la DS a été sa cuisine, sa chambre à coucher, et même sa salle de bain. D'où une certaine intimité avec "Titine", voire une "relation étrange", selon son propriétaire. "Je lui parlais, évidemment. Et évidemment, elle me répondait. Quand elle était fatiguée, elle me le disait, et je m'arrêtais. Je pouvais même sentir quand elle allait tomber en panne", narre-t-il. Mais parfois, la DS ne prévenait pas. Et le tour du monde s'arrêtait. Avarie moteur en Slovaquie, changement de boîte de vitesse au Canada, châssis en miettes au Chili, pistons collés par l'éthanol au Brésil... "En Inde, j'ai vécu trois semaines dans une station-essence, dans l'attente d'une pièce", raconte M. Boileau. A d'autres moments, "Titine" mettait les gaz pour semer à "120-130 km/h" des policiers pakistanais un peu trop collants, se souvient-il fièrement. "Au final, j'ai eu de la chance, à tous les niveaux, surtout en terme de sécurité", dit encore Manuel. Malgré quelques vols sans gravité, un réveil à la kalachnikov au Népal, des nuits près de commissariats, par crainte des FARC, en Colombie, rien de grave ne lui est arrivé. Revenu plus zen, plus détaché, de son très long voyage, Manuel Boileau, voyageur désormais confirmé, affirme n'avoir plus qu'un objectif : "repartir... en DS". (AFP - 12/06/08)
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| ThunderLord | Assassin au chômage technique | Co-Administrateur | | | 4623 messages postés |
| Posté le 21-06-2008 à 15:36:26
| Hey ben, y'en a que rien n'arrête Un bien beau voyage, qui, on le pressent, ne sera pas le dernier !
-------------------- ThunderLord ---> Thérapie Hautement Utopique et Normalisée de Démultiplication des Etats Reconnus de Léthargie Ombrageuse Reliée à la Démonologie. ©Audrey |
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