| | | | | | | | Audrey | | Laissez vivre les mots | | Administrateur |  |  | | 12339 messages postés |
|  Posté le 10-10-2006 à 00:13:26    
| Sorties en salle ce mercredi 11 octobre
"Un crime"
De Manuel Pradal (France, 1H40). Avec Harvey Keitel, Emmanuelle Béart, Norman Reedus. Avertissement au jeune public.
Un soir, Vincent (Norman Reedus) rentre chez lui et trouve sa maison plongée dans un étrange silence... et le cadavre de sa femme, assassinée par un inconnu qui ne sera jamais identifié. Hanté par ce meurtre, Vincent échoue à Brooklyn où il mène une morne existence, illuminée seulement par sa passion pour les courses clandestines de lévriers. Attirée par lui, sa voisine Alice (Emmanuelle Béart) conçoit un projet fou : libérer Vincent des fantômes du passé en lui offrant une vengeance et un coupable idéal, Roger (Harvey Keitel), chauffeur de taxi aux airs louches... Une histoire d'amour fiévreuse, co-écrite avec l'auteur de polars Tonino Benacquista, filmée dans une lumière d'aquarium sale, avec des plans serrés sur les corps. Harvey Keitel est habité par son rôle, Emmanuelle Béart est torturée et trouble.
"L'homme de sa vie"
De Zabou Breitman (France, 1H54). Avec Charles Berling, Bernard Campan et Léa Drucker.
Frédéric (Bernard Campan), chimiste, a tout pour être heureux : une femme complice et amoureuse, prénommée Frédérique elle aussi (Léa Drucker), un radieux petit garçon, une belle maison ancienne au coeur de la Drôme. A l'orée des vacances d'été, où il a invité une "tribu" d'amis chez lui, il est troublé par son voisin Hugo (Charles Berling), un graphiste qui affiche son homosexualité au fil de blagues grinçantes. Une complicité s'installe, faite de joggings au petit matin et de SMS envoyés à toute heure. En dépit d'une construction originale, autour d'une scène-phare dévoilée par fragments et d'une grande fraîcheur dans les plans qui mettent en scène les enfants et la nature, "L'homme de sa vie" n'évite pas les longueurs. Deuxième réalisation de la comédienne Zabou Breitman (après le succès critique de "Se souvenir des belles choses" en 2002) le film, qui n'est pas exempt de clichés sur l'homosexuel (chassé de la maison par un père homophobe, il enchaîne les liaisons d'une nuit) pêche par une certaine surcharge stylistique. Certaines images reviennent en boucle, tels ces musiciens qui jouent du tango en contrepoint du récit, et finissent par lasser.
"Mala noche"
De Gus Van Sant (Etats-Unis, 1985, 1H20). Avec Doug Cooeyate, Sam Downey, Nyla McCarthy.
Inédit en France depuis plus de 20 ans, "Mala Noche" est le premier long métrage de Gus Van Sant, cinéaste américain dont "My own private Idaho" ou "Elephant" ont assuré la consécration. Cette remarquable oeuvre de jeunesse, adaptée d'un roman autobiographique de Walt Curtis, met en scène l'amour fou qu'éprouve un jeune homosexuel de Portland (l'excellent Tim Streeter) pour un clandestin mexicain de 18 ans, Johnny (le charismatique Doug Cooeyate). Ces sentiments sont à sens unique : pour Johnny, le jeune Américain, loin d'être un objet de désir, est d'abord un moyen d'obtenir de meilleures conditions de vie. Ce film en noir et blanc, de 1985, avait été présenté en mai au festival de Cannes, à la Quinzaine des réalisateurs.
"Confetti"
De Debbie Isitt (Etats-Unis, 1H40). Avec Martin Freeman, Jessica Stevenson, Stephen Mangan, Meredith Macneill, Robert Webb.
Le magazine Confetti organise un concours du "mariage le plus original de l'année". Trois couples arrivent en finale : le premier adore les comédies musicales, le second est passionné par le tennis et le troisième s'adonne au naturisme. A la clé pour les vainqueurs : la maison de leurs rêves, une photo à la une du magazine et une journée inoubliable. Tourné sans scénario ni dialogue écrits à l'avance, basé sur l'improvisation, "Confetti" s'inspire de la télé-réalité.
"Bye Bye Blackbird"
De Robinson Savary, (Luxembourg, Grande-Bretagne, Allemagne, Autriche, 1H39). Avec James Thiérrée, Derek Jacobi, Jodhi May, Michael Lonsdale, Izabella Miko.
Josef (incarné par le petit-fils de Charlie Chaplin, James Thiérrée) est un ouvrier qui travaille sur des chantiers haut perchés. Un jour, après avoir vu un collègue tomber accidentellement, il s'engage dans un cirque poussiéreux où il rêve de voltiger avec la jeune trapéziste Alice (Izabella Miko). Lord Dempsey (Derek Jacobi, figure du théâtre et du cinéma britannique), propriétaire du cirque et père d'Alice, consent à l'engager. Le couple est jalousé en silence par Nina (Jodhi May), la fille adoptive du patron. Un soir de tournée, leur numéro s'interrompt brutalement et Alice disparaît...
"U"
Film d'animation de Serge Elissalde et Grégoire Solotareff (France, 1H15).
Mona (qui a la voix d'Isild Le Besco) est une jeune princesse narcissique et capricieuse. Elle vit dans un "vieux donjon sinistre", en haut d'une falaise, en compagnie de deux rats, son père et sa grand-mère, aux relations quasi incestueuses. Mona a une amie, mi-licorne mi-petite fille, prénommée U, pour lui tenir compagnie et la consoler. Lorsqu'une famille saltimbanque gentiment timbrée, les Wéwés, débarque, Mona est ravie. Elle tombe sous le charme du chat Kulka, auquel le musicien Sanseverino, qui signe la musique du film, prête sa voix. Des couleurs flamboyantes et un univers vaguement inquiétant, à l'atmosphère très sexualisée et aux sous-entendus freudiens. Pour les amateurs de l'univers du dessinateur Grégoire Solotareff.
"Une vérité qui dérange"
Documentaire de Davis Guggenheim (Etats-Unis, 1H38), expose la croisade de l'Américain Al Gore, ancien vice-président de Bill Clinton (1993-2001), contre le réchauffement climatique.
Dans ce film qui ne se veut pas pamphlétaire, Al Gore s'efforce de montrer qu'il s'agit du "plus grand défi moral auquel est confrontée l'humanité". S'appuyant sur des tableaux, graphiques, diapositives et animations numériques, fruit de 30 ans de recherches personnelles, il explique le réchauffement et ses conséquences : impact du CO2 sur la santé, fonte des glaciers, montée des océans, intensification des cyclones.
"Mongolian Ping-Pong"
De Ning Hao (Chine, 1H45). Avec Hurichabilike, Dawa Geliban, Ydexinnaribu.
Le petit Bilike n'a jamais vu de balle de ping-pong, et pour cause : il vit avec sa famille dans une yourte sans eau courante ni électricité, au fin fond de la Mongolie. Alors la petite balle blanche que Bilike trouve dans une crique provoque interrogations et aventures. Si pour sa grand-mère, il s'agit d'une perle divine tombée du ciel, les Lamas du monastère voisin, eux, restent perplexes... Un marchand ambulant révèle à Bilike qu'il s'agit d'une balle de ping-pong, jeu national chinois. Bilike et ses amis vont donc traverser les steppes pour ramener ce trésor à Pékin. Le film a remporté le prix du public au Festival de Berlin 2005.
"Viva Cuba"
De Juan Carlos Cremata Malberti (Cuba, France, 1H10).
A Cuba, deux enfants, Malu et Jorgito, se sont juré d'être amis pour la vie, bien que leurs familles se détestent. Lorsque la grand-mère de Malu meurt et que sa mère décide d'aller vivre à l'étranger, Malu et Jorgito s'échappent et entament un périple à travers l'île. Primé dans de nombreux festivals, le film a remporté notamment le grand prix écrans juniors à Cannes en 2005.
"Banlieues : sous le feu des médias"
Documentaire de Christophe-Emmanuel Del Debbio (France, 1H00).
Fin octobre 2005, la mort dramatique de Bouna Traoré et Zyed Benna à Clichy-sous-bois marque le départ d'un embrasement des banlieues françaises. Pendant trois semaines, la télévision a consacré des heures d'antenne à ces événements, les banlieues et leurs habitants se retrouvant sous le feu des médias. Amalgames, stigmatisation des quartiers et des jeunes, absence d'autocritique des journalistes sont décelés par ce documentaire, qui passe au crible les images issues de journaux télévisés et d'émissions.
"Pulse"
De Jim Sonzero (Etats-Unis, 1H25). Avec Kristen Bell, Ian Somerhalder, Christina Milian, Rick Gonzalez, Jonathan Tucker. Interdit aux - de 12 ans.
Dans une université de l'Ohio, le suicide de Josh, fanatique du web, perturbe le cercle d'amis qu'il fréquentait. Sa petie amie Mattie (Kristen Bell) découvre que Josh avait malencontreusement ouvert, via le réseau wi-fi, une brèche vers un au-delà cauchemardesque. Aidée de sa colocataire Isabel (Christina Milian), de l'internaute pirate Stone (Rick Gonzalez) et de Dexter, as de l'informatique (Ian Somerhalder, le "Boone" de la série "Lost"), Mattie veut stopper la contamination du monde des vivants par celui des morts.
Après "Ring", "The Grudge", "Dark Water", Hollywood continue d'exploiter, avec plus ou moins de bonheur, la veine du film de fantômes japonais. Venu de la publicité, Jim Sonzero, qui signe son premier long métrage, transpose l'univers inquiétant du "Kairo" de Kiyochi Kurosawa (2001). Une esthétique et un propos clinquants, qui ne font pas vraiment bondir le spectateur.
"La nonne"
De Luis de la Madrid (Espagne, 1H37). Avec Anita Briem, Belen Blanco, Christina Piaget, Manu Fullola, Alistair Freeland. Interdit aux - de 12 ans.
Six jeunes femmes sont restées amies, après une adolescence passée dans une rigoureuse école privée catholique en Espagne. Soumises à la cruauté de la démente "nonne" qui dirigeait l'institution, elles se sont vengées en la tuant. Mais 17 ans plus tard, la religieuse revient et les assassine l'une après l'autre... Une intrigue et des personnages hâtivement brossés, des litres d'hémoglobine et des effets spéciaux en cascade pour cette première réalisation d'un monteur de films d'horreur.
"Ushpizin"
De Gidi Dar (Israël, 1H30). Avec Shuli Rand, Michal Bat Sheva Rand.
A l'approche des fêtes juives de Sukkoth, Moshe et Mali, un couple de Juifs ultra-orthodoxes en difficultés financières, prient Dieu de les aider. Ils découvrent une enveloppe anonyme de 1 000 dollars devant leur porte et croient au miracle, puis accueillent deux anciens camarades de Moshe évadés de prison et déterminés à passer les fêtes avec eux...
"Friends with money"
De Nicole Holofcener (Etats-Unis, 1H28). Avec Jennifer Aniston, Joan Cusack, Catherine Keener, Frances McDormand, Greg Germann.
Jane, Franny, Christine et Olivia se connaissent depuis toujours. Olivia se cherche, alors que ses trois amies ont "réussi" dans la vie. Après une dépression, elle quitte l'enseignement et travaille comme femme de ménage, comptant sur l'appui de ses amis. Mais Jane, Franny et Christine vont entrer en crise à leur tour.
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| | Eisenheit | | Death Bride | | Modérateur |  |  | | 1169 messages postés |
|  Posté le 10-10-2006 à 10:29:48
| La Nonne, des extraits que j'ai pu en voir, se veut un navet en puissance! 
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N'est pas mort ce qui a jamais dort,
Mais au fil des ères peut mourir même la Mort. |
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| Posté le 12-10-2006 à 17:53:44
| Je suis allée voir Une vérité qui dérange.
Ce film-documentaire est à prendre sous deux angles différents :
- un film politique.
- un documentaire écologique.
Pour la partie politique, Al Gore retrace sa vie personnelle et professionnelle en aboutissant à sa bataille contre G.W.Bush en 2000, sans en faire tout un plat, même si il n'a pas pû s'empécher dans parler, même dans un film-documentaire qui se veut exclusivement "pour" le rechauffement de la planète. Cependant, cela ne prend pas le pas sur la partie documentaire.
En ce qui concerne le réchauffement, pas mal des graphiques / photos et vidéos sont apportés, même si l'on apprend pas grand chose de nouveau, l'on peut toujours marquer quelques esprits...
Par ailleurs, pour un film américain, j'ai bien aimé que les américains soient les gros méchants. 
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Allo soeurette ? Es-tu habituée aux plans looses ? Ne me demandes pas pourquoi, mais je suis enfermé avec Wayne à clef chez moi. ThunderLord |
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