Le Petit Monde d'Audrey
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 Sorties en salle le 21 novembre

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Audrey
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Audrey
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   Posté le 19-11-2007 à 22:04:39   Voir le profil de Audrey (Offline)   Répondre à ce message   http://lepetitmondedaudrey.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Audrey   

Sorties en salle le 21 novembre

"Lions et agneaux"

De Robert Redford (Etats-Unis, 1H45 - Titre original : Lions for lambs). Avec Robert Redford, Tom Cruise, Meryl Streep.
Un sénateur républicain aux dents longues convoque dans son bureau une journaliste politique chevronnée, afin de lui livrer un scoop : les Etats-Unis viennent de lancer une offensive militaire d'un genre aussi inédit que risqué, en Afghanistan. Au même moment, un professeur d'université démocrate en fin de carrière fait venir dans son bureau l'un de ses plus brillants étudiants, lequel affecte de se désintéresser de ses études. A des milliers de kilomètres de là, en Afghanistan, deux jeunes soldats américains risquent leur vie sous le feu ennemi : ce sont d'anciens étudiants du professeur, qui voulaient être utiles à leur pays.
Le jeune public américain est convié à s'interroger sur la politique étrangère de son pays et la manipulation de l'opinion orchestrée, depuis les attentats du 11 septembre 2001, par son propre gouvernement dans le but de mener la "guerre contre le terrorisme". Mais au delà des bonnes intentions affichées par Robert Redford (connu pour ses convictions de gauche), "Lions et agneaux" dont nul rebondissement ne vient perturber le scénario, linéaire, prend vite l'allure d'une ennuyeuse démonstration.

"Nous, les vivants"

De Roy Andersson (Suède, Allemagne, France, Danemark, Norvège, 1H34 - Titre original : Du levande). Avec Jessica Lundberg, Elisabet Helander, Bjorn Englund.
Un vieil homme marche dans la rue en s'aidant d'un déambulateur, traînant derrière lui un petit roquet sur le dos, gémissant, entravé par sa laisse. Dans un jardin public, une femme obèse à l'air menaçant hurle son ennui et entame une chanson drolatique dans laquelle elle réclame "une bécane pour foutre le camp". Ça et là, un personnage joue quelques notes d'un tuba contrebasse, tandis qu'un autre, accoudé à un bar, lance un: "Personne ne me comprend".
Une cinquantaine de brèves scènes burlesques, déconcertantes, surréalistes, tragi-comiques ou franchement désopilantes composent ce qu'Andersson décrit comme une "farce sur la comédie humaine". Un voyage au pays de l'absurde, de l'humour noir et de la mélancolie qui rappelle l'univers de Jacques Tati, au fil de petits tableaux burlesques à la photographie sophistiquée. "Du levande", son titre original, était en sélection officielle au dernier Festival de Cannes, dans la section Un Certain regard.

"Les paumes blanches"

De Szabolcs Hajdu (Hongrie, 1H41 - Titre original : White palms). De Zoltan Miklos Hajdu, Orion Radies.
Un jeune gymnaste hongrois dénommé Miklos Dongo met un terme précoce à sa carrière internationale après une blessure et part au Canada entraîner de futurs champions. Peu après son arrivée, il frôle le renvoi pour avoir giflé un élève et se voit confier la préparation physique d'un adolescent difficile, un gymnaste surdoué prénommé Kyle, lequel s'avère rétif à toute forme d'autorité. Tentant de nouer le contact avec Kyle, Miklos se remémore sa propre enfance dans les années 80, sous la férule d'un cruel entraîneur qui arrachait chaque performance aux petits athlètes à force de coups et d'humiliations.
"Les paumes blanches" décrit avec précision et crudité le fonctionnement intime d'un régime totalitaire en montrant l'envers d'une vie exemplaire, celle d'un sportif de haut niveau, emblème et fierté des pays de l'Est dans l'orbite de l'Union soviétique. Présenté en 2006 à la Quinzaine des réalisateurs, section parallèle du Festival de Cannes, "White palms", son titre original, a été notamment produit par l'acteur et réalisateur Mathieu Kassovitz et son père Peter.

"Souffle"

De Kim Ki-Duk (Corée, 1H24 - Avertissement au public). Avec Chen Chang, Zia.
Yeon, jeune femme au foyer et maman d'une petite fille, sombre dans le spleen en découvrant que son mari la trompe. Réfugiée dans le mutisme, elle perd goût à la vie jusqu'à sa rencontre avec Jin, un prisonnier condamné à mort dont les tentatives de suicide répétées font la Une des journaux télévisés. Au fil des visites que la jeune femme lui rend en prison, débute une idylle teintée de désespoir, où l'un des deux va renaître et l'autre plonger un peu plus dans l'abîme.
Tourné en dix jours avec un mini-budget de 300.000 dollars, "Souffle" est le treizième film du prolifique Kim Ki-duk, 47 ans, auteur de "Samaria", couronné d'un Lion d'argent à Berlin et "Locataires", quatre fois primé à Venise en 2004. "Souffle" a fait un passage relativement discret au 60e Festival de Cannes où il était en compétition officielle. Assez prenant et original dans sa première partie qui narre la naissance de cette idylle singulière avec lyrisme, le film se clôt sur un épilogue discutable au plan moral.

"Ce soir je dors chez toi"

D'Olivier Baroux (France, 1H24). Avec Jean-Paul Rouve, Mélanie Doutey.
Ce premier film de l'humoriste Olivier Baroux, ex-partenaire de scène de Kad Merad, qui y joue un éditeur fantasque, est une comédie romantique un peu convenue mais à l'humour efficace sur un écrivain amoureux qui a peur de s'engager. Alex, auteur immature en manque d'inspiration, n'arrive pas à se lancer dans l'aventure de la vie à deux avec Laetitia, pourtant jolie, intelligente et amoureuse. Il cherche des stratagèmes pour retarder le moment où ils habiteront ensemble, et implique son éditeur, Jacques, dans des combines plus farfelues les unes que les autres. Les scènes de tendresse, proches du cliché et mal abouties, alternent avec d'hilarants déluges de répliques inattendues.

"Les toits de Paris"

De Hiner Saleem (France, 1h38). Avec Michel Piccoli, Mylène Demongeot, Maurice Bénichou, Marie Kremer.
Sous les toits de Paris, en pleine canicule, un vieillard agonise dans sa chambre de bonne, abandonné par son propre fils, dans l'indifférence quasi générale.
Installé en France, le cinéaste kurde Hiner Saleem filme avec sensibilité la misère au sein d'une société d'opulence, mais il sombre bientôt dans un misérabilisme appuyé.

"Saw 4"

De Darren Lynn Bousman (Etats-Unis, 1H30 - Interdit aux moins de 16 ans). Avec Tobin Bell, Shawnee Smith.
Le Tueur au puzzle et sa protégée, Amanda, ont disparu, mais la partie continue. Après le meurtre de l'inspectrice Kerry, deux profileurs chevronnés du FBI, les agents Strahm et Perez, viennent aider le détective Hoffman à réunir les pièces du dernier puzzle macabre laissé par le Tueur pour essayer, enfin, de comprendre. C'est alors que le commandant du SWAT, Rigg, est enlevé. Forcé de participer au jeu mortel, il n'a que 90 minutes pour triompher d'une série de pièges machiavéliques et sauver sa vie.
Le quatrième opus de la sanglante saga des aventures du Tueur au puzzle, qui cartonne toujours au box-office américain, deux ans après le premier "Saw", sorti en 2005.

"La France"

De Serge Bozon (France, 1H42). Avec Sylvie Testud, Pascal Greggory, Guillaume Depardieu.
A l'automne 1917, la jeune Camille vit au rythme des nouvelles de son mari parti au front. Un jour elle reçoit une courte lettre de rupture et décide de se travestir en homme pour rejoindre son bien-aimé. Elle part vers le front, empruntant les chemins de traverse afin d'échapper à la vigilance des gendarmes. Dans une forêt, elle rencontre une petite troupe de soldats qu'elle suit.
Un film remarquablement ennuyeux, à l'esthétique auteuriste et émaillé de références à Renoir, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes et qui a obtenu le Prix Jean Vigo 2007.

"Dead silence"

De James Wan (Etats-Unis, 1H30 - Interdit aux moins de 12 ans). Avec Ryan Kwanten, Amber Valletta.
Un homme revient dans sa ville natale pour enquêter sur la mort mystérieuse de sa femme. Au fur et à mesure de ses recherches, il apprend que ce meurtre pourrait avoir été commis par le fantôme d'une ventriloque continuant à vivre à travers ses marionnettes.

"Frozen days"

De Danny Lerner (France, Israël, 1H31). Avec Anat Klausner, Sandra Sade, Uli Sternberg.
Meow est une jeune femme solitaire et indépendante, qui erre dans les rues et les boîtes de nuit de Tel Aviv et vend des drogues. Elle squatte des appartements vides et semble maître de son existence bohème jusqu'à ce qu'un acte de violence l'entraîne dans une quête angoissante de la réalité et de sa propre identité.
"Frozen days" a été présenté au dernier festival du film policier de Cognac.

"Il sera une fois"

De Sandrine Veysset (France, 1H18). Avec Michael Lonsdale, Jean-Christophe Bouvet, Dominique Reymond.
La vie d'un petit garçon prénommé Pierrot s'égrène à l'envers. Cadenassé dans son monde intérieur, assailli par des hallucinations, il a pour seule amie Elise, une petite fille manipulatrice et aussi perturbée que lui. Une nuit, Pierrot se retrouve face à face avec le vieillard qu'il deviendra un jour.
Une vision désespérée de la dépression enfantine, par l'auteur du superbe "Y aura-t-il de la neige à Noël". "Il sera une fois" est l'un des derniers projets initiés par le producteur Humbert Balsan avant son suicide, en février 2005.

"La légende de Beowulf"

De Robert Zemeckis (Etats-Unis, 1H53 - Titre original : Beowulf).
Avertissement au public.
Avec Ray Winstone, Anthony Hopkins, John Malkovich.
En des temps lointains, le Nord de l'Europe était peuplé de héros, dont le plus glorieux fut le Viking Beowulf, qui surgit pour sauver le vieux roi Hrothgar et ses sujets des assauts d'une féroce créature. Son nom devint vite légendaire à travers le royaume et, partout, l'on chanta sa bravoure face au maléfique Grendel. Beowulf ne devint pas seulement célèbre, mais riche. Mais avec la richesse vint une inextinguible soif de pouvoir.
Le scénario est cosigné par le Britannique Neil Gaiman, pointure de la littérature fantastique.

"Les deux mondes"

De Daniel Cohen (France, 1H45). Avec Benoît Poelvoorde, Natacha Lindinger, Michel Duchaussoy.
Rémy Bassano, petit artisan parisien, réservé et presque insignifiant, se retrouve confronté à un monde parallèle qui lui donne l'occasion de découvrir des ressources insoupçonnées, au point d'être vénéré de tout un peuple opprimé qu'il va libérer. A l'occasion d'allers-retours dans la réalité, ce père de famille tente de mettre en application ses nouvelles capacités.
Une comédie fantastique et désopilante qui offre à Benoît Poelvoorde un rôle sur mesure, celui d'un homme ordinaire qui devient malgré lui un dieu vivant.

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ThunderLord
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   Posté le 21-11-2007 à 00:17:22   Voir le profil de ThunderLord (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à ThunderLord   

"Les deux mondes" pourrait être sympa, ça me fait un peu penser à "L'incrédule"...

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ThunderLord ---> Thérapie Hautement Utopique et Normalisée de Démultiplication des Etats Reconnus de Léthargie Ombrageuse Reliée à la Démonologie. ©Audrey
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