| | | | | Audrey | Laissez vivre les mots | Administrateur | | | 12339 messages postés |
| Posté le 11-11-2008 à 00:09:25
| Sorties en salle le 12 novembre
"L'échange" De Clint Eastwood (Etats-Unis, 2H21 - Titre original : The changeling). Avec Angelina Jolie, John Malkovich. Une éblouissante fresque où Angelina Jolie trouve à 32 ans son meilleur rôle, celui d'une mère-courage dans l'Amérique sexiste des années 1920. Produit et réalisé par Clint Eastwood qui en signe aussi la musique, le film s'inspire d'un fait divers sur lequel l'acteur-réalisateur quatre fois oscarisé s'est documenté. Angelina Jolie y est Christine Collins, une standardiste et mère célibataire dont le fils âgé de neuf ans, disparaît à Los Angeles un jour de 1928. Cinq mois plus tard, la police lui ramène un garçon qui prétend se nommer Walter Collins mais n'est pas le sien. Chaleureusement accueilli au dernier Festival de Cannes, où il était en lice pour la Palme d'or, "L'échange" est un film de facture hollywoodienne classique avec son récit linéaire et ses scènes de bravoure à la dramatisation appuyée. Eastwood dépeint avec brio les injustices produites par la société américaine des années 20.
"La bande à Baader" D'Uli Edel (Allemagne, 2H25 - Titre original : Der Baader Meinhof Komplex). Avec Simon Licht, Alexandra Maria Lara. Inspiré du best-seller écrit dans les années 80 par le journaliste Stefan Aust, "Le complexe Baader Meinhof", ce film a pour ambition de démystifier la Fraction Armée Rouge (RAF). Ce groupe d'extrême gauche terrorisa l'Allemagne dans les années 70 tout en exerçant une fascination ambiguë sur une partie de la jeunesse du pays. Le film retrace la radicalisation d'un groupe en guerre contre ce qu'il appelle "l'Etat allemand moralement corrompu", semant la terreur à coups d'assassinats, d'attentats à la bombe et d'enlèvements dans le contexte de la Guerre froide. Pour son producteur et scénariste Bernd Eichinger, "La bande à Baader" met fin à l'héroïsation de militants d'extrême gauche que nombre d'experts voient aujourd'hui comme des ultra-violents dénués de vraie pensée politique.
"Vilaine" De Jean-Patrick Benes et Allan Mauduit (France, 1H33). Avec Marilou Berry, Pierre-François Martin-Laval, Frédérique Bel. Marilou Berry, la fille de Josiane Balasko, incarne Mélanie Lapin, une fille trop gentille pour être prise au sérieux, devenue souffre-douleur. Un matin, Mélanie décide de se venger en changeant radicalement de caractère pour répandre le mal autour d'elle, y compris contre des animaux domestiques. Mais être méchant ne s'improvise pas, d'autant que l'amour se décide enfin à sonner à la porte. Cette comédie déjantée sur le bien et le mal donne à Marilou Berry, révélée dans "Comme une image" d'Agnès Jaoui en 2004, son premier rôle burlesque, celui d'une anti "Amélie Poulain".
"Max Payne" De John Moore (Etats-Unis, 1H40). Avec Mark Wahlberg, Mila Kunis, Beau Bridges. Relégué au service des "homicides non élucidés" depuis le sauvage assassinat de sa jeune épouse par des agresseurs non déterminés, le flic Max Payne vit dans l'espoir de venger son bonheur détruit. Son enquête dans les bas-fonds de New York le met sur les traces de drogués qui se font tatouer des ailes noires sur le corps, et meurent dans des circonstances aussi violentes que mystérieuses. La présence de l'excellent Mark Wahlberg et une débauche d'effets spéciaux rarement utilisés à bon escient ne permettent pas de pallier les incohérences d'un scénario indigent.
"Serbis" De Brillante Mendoza (Philippines, 1H33). Avec Gina Pareno, Jaclyn Jose. La famille Pineda exploite un cinéma populaire passablement délabré où sont projetés des films pornographiques et dans les murs duquel elle vit. Certains s'y prostituent pendant les séances, d'autres gagnent leur vie en peignant les affiches de films ou en tenant la caisse. Eprouvant, avec sa bande son assourdissante où les bruits de la circulation rendent souvent les dialogues inaudibles et ses scènes de sexe non simulé dans une ambiance de cloaque, "Serbis" montre des jeunes sans repères, pour qui vendre son corps est chose normale. En compétition au dernier Festival de Cannes, "Serbis" a été tourné en douze jours par un fin observateur des contradictions de la société philippine, Brillante Mendoza, auteur de "John John", sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs 2007 et sorti en février dernier, ou encore "Tirador".
"The duchess" De Saul Dibb (Grande-Bretagne, 1H50). Avec Keira Knightley, Ralph Fiennes, Charlotte Rampling. A la fin du XVIIIe siècle, en Angleterre, l'ancêtre de Lady Diana, Georgiana, duchesse du Devonshire, est riche, belle et adulée. Son mari lui impose une cohabitation avec sa maîtresse, Bess, qui fut sa meilleure amie. Frustrée par ce mariage, elle s'engage en politique et fait campagne pour le Parti libéral. Elle s'éprend du futur Premier ministre Charles Grey. L'histoire sert ici de prétexte à une fresque sentimentale ennuyeuse, où la jeune actrice britannique Keira Knightley, 23 ans (dont la maigreur semble s'accentuer à chaque film) est de tous les plans.
"Expérience" D'Abbas Kiarostami (Iran, 1H00 - Titre original : Tadjrobeh). Avec Hossein Yar Mohammadi, André Govalovich, Parviz Nadéri, Mostafa Tari. Mohammad, un adolescent de quatorze ans, est employé à tout faire dans une boutique de photographe où il est autorisé à dormir. Il est amoureux à distance d'une jeune fille de la bourgeoisie qui habite à l'autre bout de Téhéran.
"Les grandes personnes" D'Anna Novion (France, 1H24). Avec Jean-Pierre Darroussin, Judith Henry, Anaïs Demoustier. Chaque été, Albert emmène sa fille Jeanne, pour son anniversaire, visiter un nouveau pays d'Europe. Pour ses dix-sept ans, il choisit une petite île suédoise. Mais lorsque la maison qu'il a louée s'avère déjà occupée par deux femmes, le séjour scrupuleusement organisé par Albert s'en trouve bouleversé.
"Stella" De Sylvie Verheyde (France, 1H43). Avec Leora Barbara, Karole Rocher, Benjamin Biolay. En 1977, Stella entre en sixième dans un grand lycée parisien. Elle découvre alors un monde inconnu. Car l'univers de Stella est celui d'un café populaire, aux portes de la banlieue parisienne.
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| jilbi | Authoritative authority | Ménestrel | | | 211 messages postés |
| Posté le 11-11-2008 à 11:09:42
| gaffe, tu commences à mettre des critiques dans tes copier-coller, et on ne sait pas d'où tu sors ça va falloir trouver une autre source qui se contente des resumés
-------------------- I'm a member of a facistic police-state organisation with global jurisdiction, I have free licenses to kill and cause property damage, and I have a black coat and an extremily large and phallic handgun; I am the AUTHORITATIVE authority ! |
| Audrey | Laissez vivre les mots | Administrateur | | | 12339 messages postés |
| Posté le 11-11-2008 à 11:21:15
| c'est pas faux
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| ThunderLord | Assassin au chômage technique | Co-Administrateur | | | 4623 messages postés |
| Posté le 21-11-2008 à 03:14:41
| Ouais, surtout que les gens qui critiquent des films tirés de jeux vidéos sans avoir joué aux jeux en question... On va dire qu'il y a plus crédible.
-------------------- ThunderLord ---> Thérapie Hautement Utopique et Normalisée de Démultiplication des Etats Reconnus de Léthargie Ombrageuse Reliée à la Démonologie. ©Audrey |
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