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Audrey
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Audrey
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   Posté le 05-03-2007 à 23:41:35   Voir le profil de Audrey (Offline)   Répondre à ce message   http://lepetitmondedaudrey.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Audrey   

Sorties en salle ce mercredi 07 mars

"Les témoins"

D'André Téchiné (France, 1H52). Avec Emmanuelle Béart, Sami Bouajila, Michel Blanc, Julie Depardieu.
Chaque jour, la parisienne Sarah (Emmanuelle Béart) tape des heures sur sa petite machine à écrire rouge. Elle écrit des contes pour enfants, des enfants dont elle ne sait pas grand-chose, si ce n'est qu'elle vient d'en avoir un, livré sans mode d'emploi, se dit-elle, désemparée, en le regardant crier. Elle a pour compagnon Mehdi (Sami Bouajila), officier de police judiciaire, et pour meilleur ami Adrien (Michel Blanc), médecin et homosexuel. Un jour, Adrien s'enflamme pour Manu (Johan Libereau), jeune éphèbe fauché, croisé la nuit sur un lieu de drague, et le présente au couple lors d'un week-end ensoleillé dans les calanques. Une baignade, et le désir bascule. Mais au début des années 1980, une mystérieuse épidémie baptisée Sida rôde...
Marqué par le sentiment d'urgence qui habite ses protagonistes, "Les témoins" est l'histoire d'un désir, fiévreusement filmé, qui surmonte les barrières (raciales, sociales, sexuelles) et redessine en permanence l'identité. La caméra fluide de Téchiné passe d'un personnage à l'autre, s'attache aux corps en mouvement dans des plans sensuels, au fil d'un film vibrant d'émotion, servi par une belle photographie et des acteurs subtils.
"Les témoins" est aussi un film très personnel pour André Téchiné. Celui-ci l'a tourné "par devoir de mémoire envers des amis qui ont disparu dans ces années-là", a-t-il expliqué en marge du festival de Berlin où "Les témoins" était en compétition. L'épidémie du Sida "a beaucoup changé ma vie, ma façon de concevoir les relations, cela m'a fait comprendre que je n'étais qu'un simple mortel", avait souligné le cinéaste.

"Contre-enquête"

De Franck Mancuso (France, 1H25). Avec Jean Dujardin, Laurent Lucas, Agnès Blanchot.
Cette première réalisation de Franck Mancuso, ancien policier et co-scénariste de "36, quai des Orfèvres", d'Olivier Marchal, débute par le cauchemar de tout parent : le meurtre précédé du viol d'une petite fille laissée seule par des parents pris par leurs occupations professionnelles, lui policier, elle anesthésiste. Jean Dujardin, qui joue Malinowski, le père de l'enfant, fait face au principal suspect, Eckman, incarné par Laurent Lucas en psychopathe ordinaire aux allures de jeune homme très présentable. Malgré une absence totale de preuve matérielle, Eckman est condamné à 30 ans de prison sur la base d'aveux sur lesquels il est revenu. Un jour, Malinowski reçoit une lettre d'Eckman qui clame une nouvelle fois son innocence. Plutôt que de la déchirer, il garde cette lettre et fait le rapprochement avec l'arrestation d'un meurtrier en série d'enfants, qui était dans la région au moment de la mort de sa fille. Il va enquêter sur cette nouvelle piste, suscitant l'incompréhension autour de lui.
"Je voulais faire un film sur ces affaires, où on a un coupable pratiquement avéré et qui finalement n'est pas le bon. Mais c'est aussi et surtout l'histoire d'un père bien plus que d'un flic", explique Franck Mancuso. Jean Dujardin y joue un personnage meurtri, replié sur lui-même, incapable de partager sa douleur avec ses proches, à l'opposé de la personnalité extravertie qu'on connaît à l'acteur qui s'est fait connaître avec la comédie déjantée "Brice de Nice".

"Mon fils à moi"

De Martial Fougeron (France, 1H30). Avec Nathalie Baye, Victor Sevaux, Olivier Gourmet. Avertissement au public.
Une famille de classe moyenne dans une petite ville de province. Le père est professeur à l¹université, la mère s'occupe avec soin de sa maison, la fille aînée s'apprête à quitter le foyer, et le fils cadet est au collège et prend des cours de piano. La mère entretient avec son fils une relation ambiguë d'amour et de haine, insupportable pour l'enfant. L'apparente normalité de cette famille se fissure peu à peu, jusqu'au drame.
Ce premier long métrage de Martial Fougeron a remporté le prix du meilleur film au festival du film de San Sebastian (Espagne) à l'automne.

"Volem rien foutre al païs"

Documentaire de Pierre Carles, Christophe Coello, Stéphane Goxe (France, 1H47).
Après "Attention danger travail", le cinéaste Pierre Carles poursuit sa réflexion sur les "déserteurs" de la consommation et du travail obligatoires, et explore ici leurs lieux de vie : les rues de Barcelone pour le collectif "Dinero gratis", un squat de la capitale catalane, ou des communautés à la campagne. Le réalisateur laisse entendre que tout peut se récupérer, si on le décide : la maison en murs de paille "100 fois moins chère" qu'une maison classique, le moteur à eau "pas pollueur", des pompes à eau "efficaces" et des "chiottes sèches". Ces expériences sont l'occasion de débats sur l'organisation capitaliste de la société, le RMI, l'autogestion, le bien-fondé du salariat, la résistance individuelle ou collective, l'autonomie. En contrepoint, le film est émaillé de déclarations inédites d'hommes politiques : Michel Rocard se disant "complice" de l'ex-patron du Medef Ernest-François Seillière, les ministres Nicolas Sarkozy louant la valeur travail et Michèle Alliot-Marie, interloquée par une question sur la décroissance.
"Le film est plus libertaire qu'autoritaire, il pose des questions, il n'apporte pas de réponses", avertit Pierre Carles, co-auteur du film avec Christophe Coello et Stéphane Goxe.

"Le 4ème morceau de la femme découpée en trois"

De Laure Marsac (France, 1H10). Avec Laure Marsac, Denis Podalydès, Claire Borotra.
Louise Coleman, la trentaine, tente d'apprendre à conduire. Mais la vie quotidienne et ses contraintes matérielles est un parcours semé d'embûches pour cette rêveuse, pas vraiment adaptée au monde qui l'entoure.

"After the wedding"

De Susanne Bier (Danemark, 2H00). Avec Mads Mikkelsen, Sidse Babett Knudsen.
Jacob Petersen a voué sa vie à la construction d'un orphelinat en Inde. Mais l'établissement est menacé de fermeture. Un donateur, Jorgen, lui demande alors de rentrer au Danemark pour effectuer la transaction financière. Arrivé sur place, Jorgen l'invite au mariage de sa fille qui a lieu le lendemain. Lors de la cérémonie, Jacob comprend que sa présence a une raison.
Le précédent film de Susanne Bier, "Brothers", avait été primé au prestigieux festival du cinéma indépendant américain de Sundance.

"Suzanne"

De Vivianne Candas (France, 1H32). Avec Patrick Bauchau, Jean-Pierre Kalfon, Edith Scob, Christine Citti.
Après la mort de sa femme musicienne, Franck, helléniste septuagénaire se sent perdu. Son ami Max, coureur de jupons, puis sa fille Sabine l'accueillent, mais c'est sa rencontre avec Suzanne qui va lui redonner goût à la vie. Elle n'est pas de son monde, ni de son âge, mais sera pourtant son dernier amour.
Le second long-métrage de Viviane Candas, après "Les Baigneuses", qui avait pour cadre un peep-show.

"Grandma's boy"

De Nicholauss Goossen (Etats-Unis, 1H34). Avec Allen Covert, Peter Dante.
A 35 ans, Alex est testeur de jeux vidéo, qui sont toute sa vie. Obligé d'emménager chez sa grand-mère, Alex tombe amoureux de sa nouvelle patronne, Samantha, et menacé par le petit génie de la boîte qui tente de lui voler le jeu qu'il développe en secret.

"Le voile des illusions"

De John Curran (Etats-Unis, 2H04 - Titre original : The painted veil). Avec Naomi Watts, Edward Norton.
Londres, 1920. Après un mariage de convenance, Kitty part avec son mari, Walter, médecin bactériologiste, pour Shanghai où celui-ci doit mener des recherches. Là, elle tombe amoureuse d'un autre homme. Découvrant la liaison de sa femme, Walter propose à Kitty un divorce qui ne mentionne pas son infidélité, préservant ainsi sa réputation. Mais bientôt abandonnée par son amant, Kitty, brisée, suit son mari dans une région en proie à une épidémie de choléra et à la guerre.
Une adaptation du roman "The Painted Veil", de l'écrivain britannique W. Somerset Maugham, publié en 1925.

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Maelle
Essayiste
Maelle
81 messages postés
   Posté le 11-03-2007 à 18:03:18   Voir le profil de Maelle (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Maelle   

"Les témoins" : Beau, dur, sans doute choquant par certains aspects.

Je l'ai vu comparé aux nuits fauves, c'est très différent (beaucoup moins passionnel)
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