| | | | | | | | Audrey | | Laissez vivre les mots | | Administrateur |  |  | | 12339 messages postés |
|  Posté le 11-07-2006 à 10:51:23    
| Sorties en salle ce mercredi 12 juillet
"Superman returns"
De Bryan Singer (Etats-Unis/2h34). Avec Brandon Routh, Kate Bosworth, James Marsden, Franck Langella.
Superman (Brandon Routh), alias Clark Kent, a disparu pendant cinq ans de Metropolis, où la criminalité a atteint des niveaux record. L'avenir s'annonce encore plus sombre avec la libération de l'infâme Lex Luthor (Kevin Spacey). Quant à la journaliste Loïs Lane (Kate Bosworth), la femme qu'il aime, elle a appris à vivre sans lui : elle est mère d'un petit garçon et mariée au neveu du rédacteur en chef. Elle a aussi décroché le prestigieux prix Pulitzer grâce à un article au titre provocateur : "Pourquoi le monde n'a plus besoin de Superman". C'est le moment que choisit Superman/Clark Kent pour faire son grand retour: après une visite-éclair à sa mère adoptive Martha (Eva Marie Saint), il regagne Metropolis, bien décidé à reconquérir le coeur de Loïs et terrasser Lex Luthor.
"Vol 93"
De Paul Greengrass (GB-1h45). Avec J. J. Johnson, Gary Commock, Polly Adams.
11 septembre 2001. Quatre avions sont détournés par des terroristes dans le but de les faire s'écraser à New York et à Washington. Trois atteindront leur cible. Pas le vol 93. En temps réel, les 90 minutes qui se sont écoulées entre le moment où l'appareil a été détourné et celui où il s'est écrasé. Informés par téléphone portable des attaques contre le World Trade Center à New York, les passagers décident de se sacrifier pour éviter que l'appareil n'atteigne Washington.
"La jungle"
De Matthieu Delaporte (France-1h35). Avec Patrick Mille, Guillaume Gallienne, Guy Bedos, Anémone.
Comment survivre 7 jours, 7 nuits, avec 7 euros dans la jungle parisienne? C'est le pari stupide que vont faire Vincent (Patrick Mille) et Mathias (Guillaume Gallienne), deux fils à papa inséparables depuis l'enfance qui vivent encore aux crochets de leurs parents.
"Adam's apples"
D'Anders Thomas Jensen (Danemark-1h33). Avec Ulrich Thomsen, Mads Mikkelsen, Nicolas Bro.
Avec ses rangers, son crâne rasé et sa croix celtique tatouée sur le biceps, Adam affiche clairement ses sympathies. De son côté, Ivan, visage ouvert, chaussettes dans les sandales et col blanc de rigueur, accueille Adam dans sa paroisse. Convaincu de la bonté fondamentale de l'homme, ce pasteur se voue tout entier et tout sourire à sa mission : accueillir d'anciens taulards et oeuvrer à leur réhabilitation.
"Les Berkman se séparent" (The squid and the whale)
De Noah Baumbach (Etats-Unis/1h21). Avec Jeff Daniels, Laura Linney, Jesse Eisenberg.
New York, 1986. Il y a bien longtemps que les romans de Bernard (Jeff Daniels) n'ont plus de succès alors que sa femme Joan (Laura Linney), qui écrit aussi, est en pleine ascension. Rien ne va plus entre eux. Ils ont décidé de divorcer. C'est une catastrophe pour leurs deux fils, Walt, 16 ans, et Frank, 12 ans. Les deux garçons perdent leurs repères et sombrent en pleine confusion des sentiments. Ecartelés entre leurs parents, les deux adolescents vont vieillir, mûrir, parfois trop vite pour leur âge et chacun à sa façon.
"Call me Agostino"
De Christine Laurent (France-1h35). Avec Jeanne Balibar, Hélène Fillières, Martin Wuttke, Jean-Pierre Cassel.
Hélène (Hélène Fillières) et Marianne (Jeanne Balibar) sont amoureuses. L'une rêve et se pose des questions. L'autre fonce et trouve des solutions. Un enjeu humain et éphémère les réunit dans une déception qu'elles décident de parodier ensemble. Cet Agostino Stone (Martin Wuttke) qui les a charmées s'évanouit quant à lui dans la nature, non sans avoir laissé ses traces d'entrepreneur conquérant.
"The passenger"
De François Rotger (France-Canada-Japon/1h28). Avec Yusuke Iseya, Gabrielle Lazure, Ryo Kase.
Une impossible histoire d'amour, un père mêlé aux Yakusas, un homme accusé de vol et fuyant le Japon, une femme tétanisée par le temps qui passe... Deux pays, deux cultures : le Japon et le Canada.
"Le principe d'Archimède"
De Gerardo Herrero (Espagne-1h41). Avec Marta Balustegui, Roberto Enriquez, Blanca Oteyza.
Cadre supérieure dans l'industrie de la mode, Sonia rêve d'avoir du temps à consacrer à sa famille. Rocio, femme au foyer malgré elle, souhaite trouver un emploi où ses compétences professionnelles seront reconnues. Sonia fait embaucher Rocio dans la société où elle travaille. Une rivalité féroce naît entre les deux femmes. Fascinée par la reconnaissance professionnelle longtemps attendue, Rocio n'hésite pas à trahir son amie.
"Le secret de Kelly Anne" (Pobby and Dingan)
De Peter Cattaneo (GB-Australie/1h26). Avec Vince Colosimo, Sapphire Boyce, Christian Byers.
Pobby et Dingan sont invisibles, ce sont les amis imaginaires d'une petite fille de 7 ans. Mais un jour, Pobby et Dingan disparaissent. Pour la fillette, il est sûrement arrivé quelque chose de grave. Pour sa famille, c'est peut-être l'occasion de passer à autre chose. La petite fille reste inconsolable. Son frère décide de partir à leur recherche.
"Stay alive"
De Willima Brent Bell (Etats-Unis/1h28). Avec Jon Foster, Samaire Armstrong, Frankie Muniz, Jimmi Simpson.
Après la brutale disparition d'un de leurs amis, un groupe d'adolescents se trouve en possession de Stay Alive, un jeu vidéo d'horreur basé sur la véritable et glaciale histoire d'une femme de la noblesse du XVIIe siècle, la Comtesse Bathory. Ils ne savent rien de ce jeu, mais ils meurent d'envie d'être les premiers à le découvrir. La frontière entre le monde virtuel et le monde réel disparaît alors. Chacun leur tour, ils deviennent la proie de l'impitoyable Comtesse Sanglante.
"Un été à Berlin" (Sommer von Balkon)
D'Andreas Dresen (Allemagne-1h45). Avec Nadja Uhl, Inka Friedrich, Andreas Schmidt.
Deux amies, Katrin et Nike, habitent dans le même immeuble vieillot. Nike possède un balcon, Katrin a un fils, Ronald est chauffeur poids lourds, Tina est serveuse, Oskar et Hélène vivent seuls et sont vieux. Qu'ils soient au milieu de leur vie ou presque à la fin, la question est la même pour tous : l'amour est-il seulement un message qui traverse le cerveau ou bien peut-il résister au temps qui passe?
"Vagues invisibles"
De Pen-ek Ratanaruang (Thaïlande-Hongkong-Corée/1h55).
Macau. Un jeune chef d'entreprise débordé, Kyoji, est contraint d'assassiner l'amour de sa vie, Seiko. Il s'exécute et se retrouve submergé par la culpabilité. Pour fuir ses tourments et éviter une probable arrestation, il quitte la ville et traverse la Thaïlande. Mais l'éloignement n'empêche pas les tourments qui ne le quittent pas. Au cours de son voyage, il se lie d'amitié avec une séduisante jeune femme, Noi. Petit à petit, Kyoji perçoit en elle un comportement étrange. Très vite, il perd confiance. Il doit désormais lutter contre la culpabilité qui le dévore. Et un danger beaucoup immédiat qui le guette.
Rééditions :
- "Antonio das mortes" de Glauber Rocha (Brésil-1h35) avec Mauricio Do Valle, Odete Lara, Othon Bastos (1969).
- "L'argent de la vieille" de Luigi Comencini (Italie-1h58) avec Silvana Mangano, Alberto Sordi, Bette Davis (1972).
- "Don Quichotte" de Grigori Kosintsev (URSS-1h40) avec Noclas Tcherkassov, Youri Toloubeev (1958).
- "Eté violent" de Valerio Zurlini (Italie-1h40) avec Jean-Louis Trintignant, Eleonora Rossi Drago (1959).
- "L'homme sans frontière" (The hired hand) de Peter Fonda (Etats-Unis/1h30) avec Warren Oates, Verna Bloom (1971).
- "Illusions perdues" (That uncertain feeling) d'Ernst Lubitsch (Etats-Unis/1h24) avec Merle Oberon, Melvyn Douglas (1941).
- "West side story" de Robert Wise (Etats-Unis/2h31) avec Nathalie Wood, Russ Tamblyn, George Chakiris (1960).
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|  Posté le 11-07-2006 à 19:41:44
| Vol 93 semble très attirant, mais Superman ne me tente pas en revanche. Bien que j'irai rien que pour me foutre de la gueule d'un pote qui a choisi l'acteur de Superman pour le visage d'un de ses personnages de jeu de rôles  !
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N'est pas mort ce qui a jamais dort,
Mais au fil des ères peut mourir même la Mort. |
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| Posté le 12-07-2006 à 16:52:48
| Je reviens tout juste d'une séance de Vol 93 .
Comme dire... "c'est sympa, mais ça ne sert à rien". 
Il faut savoir tout d'abord que le film ne se déroule pas dans l'ordre chronologique, j'ai eu confirmation en lisant la critique du Monde.
Le film est bien filmé, bien joué, transmettant parfaitement les émotions. Cependant, personnellement, je n'ai rien appris de plus, hormis l'exercice militaire lancé ce jour-ci.
J'ai l'impression d'avoir fait un retour dans le temps de presque 5 ans - et oui, déjà ! - dans le seul but de me remémorer les atrocités commises, les morts et le chagrin des familles sans rien apprendre de plus.... 
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Allo soeurette ? Es-tu habituée aux plans looses ? Ne me demandes pas pourquoi, mais je suis enfermé avec Wayne à clef chez moi. ThunderLord |
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| Posté le 12-07-2006 à 17:06:54
| Ah, pourtant Cannes avait fait l'écho d'une bombe pour ce film...
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| Posté le 13-07-2006 à 13:24:25
| Je pense qu'il faut davantage le voir comme un "hommage" à titre posthume aux milliers de morts de ce tragique événement, que comme un film d'action ou "d'étalage" des détails de ce qui s'est passé.
D'ailleurs, tout ce que nous sommes en mesure de savoir sur le 11 septembre (en tout cas, ce qui n'est pas classé "top confidentiel défense" ) a déjà été dit et redit dans les médias. Il est donc logique que nous ne découvrions rien d'exceptionnel dans ce film.
Pour ma part, je ne l'ai pas encore vu, mais j'estime qu'il est déjà accrobatique d'oser aborder ce sujet sensible, et de le faire "dans le bon ton", sans tomber dans l'hémoglobine à tout va, sans oublier les émotions, les sentiments qu'ont traversé les différents acteurs (réels) de ce 11 septembre, etc.
Ce film a le mérite d'exister et d'éviter l'oubli.
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| Posté le 13-07-2006 à 15:05:59
| Eisenheit a écrit :
Ah, pourtant Cannes avait fait l'écho d'une bombe pour ce film... |
Ahhh, mais il est tout de même bien, hein. 
Comme le dit Audrey, nous avons tellement entendu parler de ces évènements dans la presse qu'il était difficile d'en apprendre d'avantage.
Je retiendrai surtout une chose du film : la volonté des hommes.
Celle des otages qui tentent le tout pour le tout afin de survivre, et celle des terroristes, persuadés de servir une noble cause.
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