| | | | | | | | Audrey | | Laissez vivre les mots | | Administrateur |  |  | | 12339 messages postés |
|  Posté le 06-02-2007 à 18:59:02    
| Sorties en salle ce mercredi 07 février
"Inland empire"
De David Lynch (Etats-Unis, 2H52). Avec Laura Dern, Justin Theroux, Jeremy Irons, Julia Ormond, Grace Zabriskie. Avertissement au public.
L'angoissant univers du cinéaste, peuplé de fantasmes, de cauchemars et d'érotisme, se déploie dans ce film, le premier réalisé depuis 5 ans par le maître de l'étrange, qui parle directement à l'imaginaire.
Le scénario, diaboliquement complexe, plonge les spectateurs dans la vie intérieure de Nikki (Laura Dern, co-productrice), célèbre actrice de Hollywood, un endroit où "les stars font des rêves et où les rêves font les stars".
Pendant le tournage de son dernier film, Nikki tombe amoureuse de son partenaire, lequel enchaîne les liaisons. Or son mari est jaloux jusqu'à la folie...
Au fil d'un scénario-gigogne dont le réalisateur est familier, le vaudeville se complique infiniment lorsque le tournage commence. La vie de Nikki se confond avec celle de son personnage, Susan, et d'une autre femme, mystérieuse, qui apparaît dans d'énigmatiques et angoissants flash-backs.
"Inland Empire" quitte alors le terrain de la rationalité et entraîne le spectateur dans un tourbillon d'images, de musiques et de sons qui lui font perdre tout repère : la chronologie est sabotée, le temps se dilate, les images se déforment, les personnages se confondent.
Un énigmatique film-fleuve, à la tonalité très sombre, qui a tout pour séduire les amateurs du cinéma de Lynch, qui à 60 ans, a reçu un Lion d'Or pour sa carrière au Festival de Venise, début septembre.
"Hannibal Lecter, les origines du mal"
De Peter Webber (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Italie, France, 1H57 - Titre original : Hannibal rising). Avec Gaspard Ulliel, Gong Li. Interdit aux moins de 12 ans.
On retrouve l'assassin cannibale Hannibal Lecter, immortalisé par Anthony Hopkins dans "Le silence des agneaux", rajeuni sous les traits de Gaspard Ulliel, révélé par "Un long dimanche de fiançailles" de Jean-Pierre Jeunet. Dans cet épisode, qui imagine la genèse du personnage, le jeune Hannibal a fui la Lituanie, où les nazis ont dévoré sa soeur sous ses yeux, pour la France. Là, sa tante l'accueille, et il entame des études de médecine tout en découvrant la gastronomie...
"La nuit au musée"
De Shawn Levy (Etats-Unis, 1H48 - Titre original : Night at the museum). Avec Ben Stiller, Robin Williams, Carla Gugino.
Un brave type divorcé et sans le sou, prêt à tout pour démontrer à son fils qu'il n'est pas un raté, accepte un boulot de gardien de nuit dans un musée, sans se douter que les animaux empaillés, les figurines et les statues de cire sur lesquelles il est censé veiller, s'animent la nuit. Poursuivi et harcelé par les dinosaures, les cow-boys et les légionnaires miniatures ainsi que par Attila en personne, comment évitera-t-il la crise cardiaque, ou pire à ses yeux, le licenciement ?
Malgré tout le talent comique de Ben Stiller, la minceur du scénario et le peu d'originalité des gags apparaissent vite - en particulier lors d'une scène où un singe et lui se giflent mutuellement. Reste le côté plaisant, pour des yeux d'enfant, de la transgression qui s'accomplit sous ses yeux, car le musée est joyeusement saccagé chaque nuit par les personnages...
"Massacre à la tronçonneuse, le commencement"
De Jonathan Liebesman (Etats-Unis, 1H32 - Titre original : The Texas Chainsaw Massacre : The beginning). Avec Jordana Brewster, R. Lee Ermey, Taylor Handley. Interdit aux moins de 16 ans.
Au Texas, à la fin des années 1960, Leatherface et sa famille de tueurs psychopathes s'en prennent à leurs premières victimes, quatre jeunes garçons qui font la fête à la veille de leur départ pour la guerre du Vietnam.
"Itchkéri Kenti les fils de l'Itchkérie"
Documentaire de Florent Marcie (France, 2H25).
L'enquête menée clandestinement en 1996 par Florent Marcie, réalisateur et reporter photographe, sur la première guerre de Tchétchénie (1994-1996), pour témoigner des atrocités commises par les forces armées russes sur le territoire, sous couvert d'"opérations antiterroristes". Sans parler un mot de russe, Florent Marcie a pu recueillir les témoignages des combattants indépendantistes, des villageois, d'un médecin humanitaire, d'Aslan Maskhadov, président des indépendantistes tchétchènes, du chef de guerre Chamil Bassaïev, et d'anonymes convaincus de leur droit à la liberté.
L'"Itchkéri", qui désignait la Tchétchénie avant la colonisation du Caucase par les tsars à la fin du XVIIIe siècle, est le nom utilisé par les indépendantistes. "Kent" en tchétchène, désigne le jeune homme valeureux, prêt à se sacrifier pour la liberté de son pays.
"By the ways, a journey with William Eggleston"
Documentaire de Vincent Gérard et Cédric Laty (France, 1H27).
Un portrait, en forme de jeu de pistes, du photographe William Eggleston, considéré comme le "père de la photographie en couleur", qui a immortalisé l'Amérique ordinaire avec son Leica. Le premier long métrage distribué en salle de Vincent Gérard et Cédric Laty, réalisateurs et scénaristes du film.
"Le petit monde de Charlotte"
De Gary Winick (Etats-Unis, 1H37 - Titre original : Charlotte's Web). Avec Dakota Fanning et les voix de Julia Roberts, Steve Buscemi, John Cleese.
Wilbur le porcelet ne doit sa survie qu'à la tendresse d'une petite fille, décidée à lui épargner l'abattoir. Il devient l'ami d'une araignée, Charlotte, et se lie d'amitié avec tous les animaux de la grange.
Une jolie histoire adaptée du livre pour enfants éponyme publié en 1952 par E.B. White, destinée aux plus petits.
"Odette Toulemonde"
D'Eric-Emmanuel Schmitt (France, 1H44). Avec Catherine Frot, Albert Dupontel.
Une vendeuse de grand magasin, qui élève seule ses deux enfants, vibre en lisant les romans de l'écrivain Balthazar Balsan. Déprimé par une critique assassine, celui-ci se ressource auprès de son admiratrice la plus fervente, dont il envie la candide joie de vivre.
L'écrivain et dramaturge Eric-Emmanuel Schmitt adapte à l'écran l'une de ses nouvelles, publiée dans un recueil intitulé "Odette Toulemonde et autres histoires", et passe ainsi pour la première fois à la réalisation.
"Agua"
De Veronica Chen (Argentine, France, 1H29). Avec Rafael Ferro, Nicolas Mateo, Gloria Carra.
Injustement accusé de dopage lors d'un marathon en Argentine, Goyo, ancien champion de natation en eau libre, a tout abandonné pour se réfugier dans le désert. Huit ans plus tard, il décide de refaire le marathon pour retrouver son honneur. Il rencontre Chino, nageur en piscine obstiné, qui rêve d'une sélection en équipe nationale, et décide de faire équipe avec lui.
"Les liens"
D'Aymeric Mesa-Juan (France, 1H38). Avec Anne Dolan, Aymeric Mesa-Juan, Nicole Kaufmann.
Julien et Mado vivent ensemble depuis dix ans. Julien a pour maîtresse Christine, la fille de son patron, Noerc, mais reste avec sa femme, par amour pour son fils qui souffre d'une maladie orpheline. Mado, elle, est toujours éperdument amoureuse de Julien. La dégradation subite de l'état de santé de l'enfant va tout précipiter. Non-dits, désirs tus et souffrances font la trame de ce premier film, tourné en numérique et inspiré du mythe antique de Jason et Médée.
"L'année suivante"
D'Isabelle Czajka (France, 1H31). Avec Anaïs Demoustier, Ariane Ascaride, Bernard Le Coq.
C'est l'été, et Emmanuelle, 17 ans, s'ennuie dans la banlieue, où elle vit, près d'un centre commercial. Un père qui vient de mourir, une mère souvent absente, un lycée qui l'ennuie... Mais sa vie va basculer.
Un premier long métrage primé au Festival de Locarno.
"Puccini et moi"
De Maria Maggenti (Etats-Unis, 1H22 - Titre original : Puccini for beginners). Avec Elisabeth Reaser, Gretchen Mol, Justin Kirk, Julianne Nicholson.
A New York, une jeune écrivaine bisexuelle prend pour amants un homme et une femme qui autrefois vivaient en couple.
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| | Eisenheit | | Death Bride | | Modérateur |  |  | | 1169 messages postés |
|  Posté le 16-02-2007 à 11:40:49
| La nuit au musée est très marrant, j'ai beaucoup ri, je le conseille. ^^
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N'est pas mort ce qui a jamais dort,
Mais au fil des ères peut mourir même la Mort. |
| | Arielle | | London international student | | Modérateur | |  | | 1513 messages postés |
| Posté le 16-02-2007 à 20:43:33
| Egalement, je l'ai vu et je n'ai cessé de rire du début à la fin.
Dès que j'aurais un peu plus de temps je vous parlerais des autres films que j'ai vu : Rocky Balboa, Molière, La nuit au musée, L'illusionniste et Taxi4
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| | Audrey | | Laissez vivre les mots | | Administrateur | | | | 12339 messages postés |
| Posté le 16-02-2007 à 22:02:32
| Suis allée également voir "La Nuit au Musée" (cadeau d'anniv offert par une de mes filles  ) .
Un bon moment passé avec un film que l'on peut sans souci aller voir en famille : petits et grands riront ensemble des gags de ce divertissement. Rexou, viens ici ! 
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| | ThunderLord | | Assassin au chômage technique | | Co-Administrateur |  |  | | 4623 messages postés |
| Posté le 17-02-2007 à 00:31:05
| Personnellement, je préfèrerais aller voir Les Origines du Mal, mais bon, question de gouts, je n'ai pas beaucoup apprécié les autres fois où j'ai vu Stiller à l'écran.
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ThunderLord ---> Thérapie Hautement Utopique et Normalisée de Démultiplication des Etats Reconnus de Léthargie Ombrageuse Reliée à la Démonologie. ©Audrey |
| | Audrey | | Laissez vivre les mots | | Administrateur | | | | 12339 messages postés |
| Posté le 17-02-2007 à 00:38:31
| Perso, je n'apprécie pas spécialement Ben Stiller non plus.
Mais ce film a l'avantage d'être un "familial pur", sans humour gras ou gros, ce qui est suffisamment rare de nos jours pour être souligné.
Maintenant, Ben Stiller ou pas, perso, je m'en moque complètement. 
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| | Eisenheit | | Death Bride | | Modérateur | | | | 1169 messages postés |
| Posté le 19-02-2007 à 18:35:41
| De mon côté, après avoir vu l'Illusionniste, ben je suis bouche bée : superbe. ^^
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N'est pas mort ce qui a jamais dort,
Mais au fil des ères peut mourir même la Mort. |
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