Le Petit Monde d'Audrey
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 Sorties en salle ce 04 avril

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Audrey
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   Posté le 04-04-2007 à 05:17:57   Voir le profil de Audrey (Offline)   Répondre à ce message   http://lepetitmondedaudrey.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Audrey   

Sorties en salle ce 04 avril

"Scandaleusement célèbre"

De Douglas McGrath (Etats-Unis, 1H58 - Titre original : Infamous). Avec Toby Jones, Sandra Bullock, Daniel Craig. Avertissement au public.
Quelques mois après la sortie du film portant son nom, sort un deuxième film axé sur la genèse du célèbre roman-reportage de Capote, "De sang froid".
"Infamous", dans lequel Capote est joué par l'acteur anglais Toby Jones, raconte l'enquête qu'il a menée avec son amie Nelle Harper Lee (Sandra Bullock), dans le Kansas profond, autour d'un meurtre sanglant : celui, en 1959, de la famille d'un riche fermier assassinée dans leur maison par deux tueurs à la recherche d'un coffre-fort.
Le film met en scène le choc culturel de l'arrivée de l'homosexuel new-yorkais sophistiqué dans une campagne dont les habitants se ferment. Mais sa connaissance des stars d'Hollywood et son esprit brillant finissent par lui ouvrir toutes les portes, et Capote peut entamer l'écriture d'un reportage qui deviendra un livre.
Douglas McGrath, scénariste et réalisateur d'"Infamous", raconte l'"étrange coïncidence" qui l'a mené à développer en même temps que Dan Futterman, à l'été 2003, un scénario sur le même auteur et la même période de sa vie. Si Philip Seymour Hofmann a décroché un Oscar pour son incarnation de Truman Capote dans le film éponyme, Toby Jones campe un écrivain tout à fait convaincant dans "Infamous".

"Dans les cordes"

De Magaly Richard-Serrano (France, 1H30). Avec Louise Szpindel, Stéphanie Sokolinsk, Richard Anconina, Maria de Medeiros.
Petit visage anguleux et volonté de fer, Angie (Louise Szpindel) partage tout, de sa chambre à sa passion pour la boxe, avec sa cousine Sandra (Stéphanie Sokolinski), orpheline de mère, plus capricieuse et plus ronde. Toutes deux briguent un titre de championne de France, et s'entraînent avec ardeur dans un petit club de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), dirigé par Joseph (Richard Anconina), le père d'Angie et leur coach. Contre vents et marées, Joseph tente de maintenir à flots un club installé au pied des tours des cités, qui boucle ses fins de mois avec difficulté. Le jour de la compétition, l'une des adolescentes gagne, l'autre perd, et la complicité de la veille se mue en une sourde rage d'animal blessé.
Un premier film intense, personnel et très rythmé, où alternent des séquences au style documentaire et d'autres oniriques et subjectives, où le spectateur plonge dans les rêveries d'Angie, sur une onctueuse musique pop, signée par Jérôme Bensoussan.

"El custodio"

De Rodrigo Moreno (Argentine, 1H33 - Titre original : Le garde du corps). Avec Julio Chavez.
Dans la lueur blafarde du petit jour qui traverse un logement modeste, un homme un peu rond au front dégarni, enfile une chemise et un gilet pare-balles. Eloignée, la caméra le surprend de dos depuis l'encoignure d'une porte, avant de le retrouver dans la grisaille bétonnée d'une cour où, talkie-walkie à la main, il emboîte le pas d'un homme entouré d'une nuée de collaborateurs, qui ne le salue pas. Ce rituel matinal immuable, sur lequel s'ouvre le film de Rodrigo Moreno, scande la vie de Ruben (Julio Chavez), garde du corps : une vie étouffée, confinée dans les interstices de l'existence d'un autre, le ministre de la Planification qui l'emploie pour sa protection.
Le premier long métrage de l'Argentin Rodrigo Moreno, 34 ans, est une plongée en apnée dans l'univers mental d'un garde du corps, magnifiquement interprété par Julio Chavez, dont la vie se dissout dans l'ombre d'un autre. Le film a gagné le prix du meilleur scénario d'Amérique latine au festival du cinéma indépendant de Sundance, et le prix Alfred Bauer à Berlin en 2006.

"Ségo et Sarko sont en bateau"

Documentaire de Karl Zéro et Michel Royer (France).
Après la sortie de "Dans la peau de Jacques Chirac", couronné d'un César du meilleur film documentaire le mois dernier, Karl Zéro livre un "point de vue très subjectif" sur deux des principaux candidats à l'élection présidentielle. Fidèle au style du "Vrai faux journal" (interrompu par Canal+ en mai) qu'il a présenté pendant dix ans, Karl Zéro apostrophe tour à tour Sarkozy et Royal, qu'il tutoie, sur un ton provocateur, et se met largement en scène, devisant face à la caméra assis au coin d'un feu, dans un désuet décor bourgeois. Les épisodes les plus connus de l'itinéraire politique des candidats et leur "passion médiatique" sont évoqués. Mais Karl Zéro brocarde bien plus les attitudes et les discours que les bilans respectifs de Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal dans leurs charges ministérielles passées ou les éventuelles faiblesses de leurs programmes, pas même évoqués.

"La reine soleil"

Film d'animation de Philippe Leclerc (France, 1H17).
Fille rebelle d'Akhénaton, le pharaon hérétique de la 18e dynastie, la princesse Akhesa part avec un jeune compagnon, Toutankhamon, à la recherche de sa mère Nefertiti exilée sur l'île Eléphantine, dans le sud. Au terme d'aventures multiples, où il est question de prêtres comploteurs conduits par un mercenaire hittite, l'héroïne accédera au trône d'Egypte et épousera, comme il se doit, son camarade. Philippe Leclerc adapte un roman de Christian Jacq. Le réputé violoniste de jazz Didier Lockwood, qui avait déjà travaillé avec le réalisateur dans les "Enfants de la pluie", signe une musique où se mêlent influences orientales et occidentales.

"Le prix à payer"

D'Alexandra Leclere, (France, 1H34). Avec Nathalie Baye, Géraldine Pailhas, Christian Clavier, Gérard Lanvin.
Un couple bourgeois fait chambre à part depuis des années, mais un jour Monsieur (Christian Clavier), qui ne supporte plus cette division sexuelle de l'espace domestique, met les choses au clair : "Pas de cul, pas de fric". Passant aux actes, il supprime à son épouse (Nathalie Baye), la carte de crédit qu'elle utilise frénétiquement à toute heure de la journée, la privant du même coup de sa principale raison d'être. Un scénario caricatural et des personnages à la sociologie sérieusement datée, des situations ultra-triviales et des dialogues où la vulgarité le dispute à la misogynie. Et pour finir, un happy end hautement improbable.

"L'Amazone candidate"

Documentaire de Sanvi Panou (1H30, France, Bénin).
Un portrait, en forme d'hommage, de l'avocate à la cour et ex-ministre du commerce Marie Elyse Gbédo, une femme en lutte pour changer les moeurs politiques chez elle, au Bénin. Et un film qui célèbre la maturité politique de ce petit pays d'Afrique de l'ouest, où l'engagement politique s'accompagne de musiques, de danses, et de fêtes, loin des sanglants conflits du continent.

"Big movie"

De Jason Friedberg (Etats-Unis, 1H32 - Titre original : Epic movie). Avec Kal Penn, Jennifer Coolidge.
Quatre orphelins farfelus visitent une chocolaterie et tombent sur une armoire enchantée qui leur ouvre le passage vers le fabuleux pays de Gnarnia (le G ne se prononce pas). Dans ces contrées merveilleuses, ils rencontrent un flamboyant pirate des îles, une bande d'étudiants en troisième année de magie et un lion obsédé. Ils unissent leurs forces pour essayer de mettre une pâtée à la terrifiante Saleté Blanche.
Une parodie de blockbusters américains récents, où l'on retrouve pêle-mêle "Le Monde de Narnia", "Harry Potter", "Charlie et la chocolaterie", Pirates des Caraïbes", "Da Vinci code", "X-Men", entre autres.

"Les contes de Terremer"

Film d'animation de Goro Miyazaki (Japon, 1H55 - Titre original : Tales from Earhsea).
Les aventures du jeune Arren, prince du royaume d'Enlad, qui s'allie aux forces du grand magicien Epervier pour rétablir l'équilibre du monde, rompu par une sorcière maléfique. Dans le combat qui s'annonce, Arren et Epervier croiseront la route de Therru, une mystérieuse jeune fille. Ils vont dépasser leurs peurs pour mener le plus fascinant des voyages. Le premier film de Goro Miyazaki, fils du maître de l'animation japonaise Hayao Miyazaki, auteur de "Princesse Mononoké", ou "Le Voyage de Chihiro".

"Day night day night"

De Julia Loktev (Etats-Unis, 1H34). Avec Luisa Williams, Josh P. Weinstein.
Une jeune fille de 19 ans se prépare à commettre un attentat suicide à Times Square. Elle n'a aucun accent, si bien qu'il est impossible de savoir d'où elle vient. On ne saura pas pourquoi elle a pris cette décision, ni pour qui elle travaille ou quelles sont ses convictions. Le film se concentre sur d'infimes mouvements, des gestes imperceptibles, des détails à peine visibles. Et sur le visage de la jeune femme. Un film présenté au festival de Cannes 2006, dans le cadre de la Quinzaine des réalisateurs.

"Demandez la permission aux enfants"

D'Eric Civanyan (France, 1H30). Avec Sandrine Bonnaire, Pascal Légitimus, Anne Parillaud.
Trois familles confrontées au même problème : leurs enfants ont le dessus. Un jour, les adultes unissent leurs forces pour reprendre le pouvoir.

"L'éveil de Maximo Oliveros"

D'Auraeus Solito (Philippines, 1H40). Avec Nathan Lopez, JR Valentin.
La pureté du premier amour, confrontée à l'horreur et à la corruption des quartiers pauvres de Manille. Maximo est profondément dévoué à sa famille de petits voleurs. Il nettoie la maison, cuisine, nettoie leurs sous-vêtements, recoud leurs jeans, et quand cela s'avère nécessaire, leur sert d'alibi. Son monde tourne autour de son père et de ses deux frères qui l'aiment et le protègent. Jusqu'à ce que Maximo rencontre Victor, un policier honnête et séduisant. Ils deviennent amis. Victor encourage Maximo à se construire une vie meilleure, ce qui déclenche la colère de sa famille. Un film qui a reçu le prix "Teddy" du meilleur film gay et lesbien, décerné en marge du festival du cinéma de Berlin.

"L'évantail de Lady Windermere"

Film inédit d'Ernst Lubitsch (Etats-Unis, 1H25 - Titre original : Lady Windermere'fan). Avec Ronald Colman, Irene Rich.
La jeune Lady Windermere vit dans l'insouciance jusqu'au jour où elle apprend que son mari entretient une relation avec une femme au passé scandaleux, Mme Erlynne. Ernst Lubitsch adapte une pièce de théâtre d'Oscar Wilde, dans un film jamais sorti sur les écrans hexagonaux, accessible jusque là au Musée d'art moderne de New York. "L'idéalisme victorien et la morale en général ne sont qu'apparence et dissimulation", estimait Wilde, qui dans cette pièce montre l'ordre social rétabli par un mensonge.

"Les messagers"

Film fantastique d'Oxide Pang Chun et Danny Pang (Etats-Unis, 1H30). Avec Graham Bell, John Corbett. Interdit aux moins de douze ans.
Roy, Denise et leurs deux enfants ont quitté Chicago pour s'installer à la campagne. A peine sont-ils installés dans une ancienne ferme isolée que leur fille aînée, Jess, perçoit une présence et a des apparitions. Seul son petit frère Ben, âgé de trois ans, les voit lui aussi. Il devient vite évident que la maison renferme un secret. Le premier film américain des jumeaux hong-kongais Danny et Oxide Pang, auteurs de la trilogie horrifique "The Eye".

"Norbit"

De Brian Robbins (Etats-Unis, 1H45). Avec Eddie Murphy, Thandie Newton, Cuba Gooding Jr.
L'orphelin Norbit Albert Rice a été recueilli et élevé par un vieux restaurateur chinois, Mr. Wong. A huit ans, il tombe amoureux de Kate, mais c'est la très musclée jeune Rasputia qui jette son dévolu sur lui. Craignant son crochet du droit, Norbit cède à ses avances, avant de l'épouser, quelques années plus tard. Un jour, Kate est de retour...
Eddie Murphy se travestit et incarne trois personnages à la fois.

"Zéro deux"

Programme de neuf courts métrages de réalisateurs divers (France, 1H32).
Après "Zéro 1" qui en juin 2003 a donné un coup d'accélérateur à la carrière de réalisateurs débutants, "Zéro 2" présente le travail de neuf jeunes cinéastes du monde entier.

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Maelle
Essayiste
Maelle
81 messages postés
   Posté le 17-04-2007 à 09:31:13   Voir le profil de Maelle (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Maelle   

Bon, Terremer ne restera pas dans les annales des meilleurs films de Ghibli. Je ne sais pas ce que donnait le livre, mais l'adaptation (en tout cas en VF) est bavarde, bavarde... Bon les images sont superbes, mais ça ne suffit pas.
Ils ne sont pas trop énervés pour le chara-design non plus : à peu près tout les personnages sont des versions légèrement modifiées de film de Myazaki père.
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