Audrey | Laissez vivre les mots | Administrateur | | | 12339 messages postés |
| Posté le 23-04-2008 à 23:47:09
| Sorties en salle le 23 avril
"Jeux de dupes" De George Clooney (USA, 1H54). Avec George Clooney, Renée Zellweger, John Krasinski. George Clooney signe son troisième film avec un hommage nostalgique au football amateur des années 1920. Sorti début avril aux Etats-Unis où il a déçu les critiques, "Jeux de dupes" est avant tout une comédie romantique où "George le magnifique" donne la réplique à la belle Texane Renée Zellweger, célèbre pour son rôle de Bridget Jones. Clooney y évoque avec nostalgie l'âge d'or des débuts des sports d'équipe, une époque où le football américain était encore une affaire d'hommes sur le terrain et pas le cirque médiatique aux lourds enjeux financiers d'aujourd'hui.
"Ulzhan" De Volker Schlöndorff (France, 1H45). Avec Philippe Torreton, Ayanat Ksenbai, David Bennent. Philippe Torreton incarne le rôle d'un homme brisé par un drame, qui fuit son chagrin en s'enfonçant dans la vaste steppe désertique du Kazakhstan. Visage fermé, silhouette ployée par un énigmatique fardeau, indifférent à tout ce qui l'entoure, un Français dénommé Charles marche au bord de la route dans les vastes plaines de l'Asie centrale, vers un but indéterminé. Le temps d'une halte forcée il découvre l'invraisemblable Astana, la nouvelle capitale, sorte de Dubaï posée au milieu des steppes où la bonne société kazakhe enrichie par le pétrole se presse aux défilés de lingerie fine.
"Cash" De Eric Besnard (France, 1H40). Avec Jean Dujardin, Jean Reno, Valeria Golino. Cash est un arnaqueur. Charme, élégance, audace, il a tout, y compris le sens de la famille. Aussi quand son frère est assassiné par un mauvais perdant, il décide de le venger à sa manière. Sans arme ni violence, mais avec panache. Pourtant, la période ne se prête pas à monter un coup. Cash est sur le point d'être présenté à son futur beau père et son équipe est dans le collimateur de la police. Il va donc lui falloir jouer les "gendres modèles" et monter une arnaque de haut vol, tout en déjouant la surveillance policière. D'autant qu'un arnaqueur, quel que soit son talent, finit toujours par trouver plus fort que lui. Dans une telle aventure, chacun ment, bluffe et prétend être un autre. Les complices se révèlent parfois des traîtres et les traîtres des complices. Les alliances ne durent qu'un temps et, pour gagner, il faut être prêt à tout perdre. Une seule chose est sûre : à la fin de la partie, il y a toujours un pigeon.
"My father, my lord" De David Volach (Israël, 1H16). Avec Assi Dayan, Ilan Griff, Sharon Hacohen Bar. Le cinéaste israélien David Volach, qui a grandi dans un milieu ultra-orthodoxe dont il s'est émancipé par le cinéma, revisite avec ce film le sacrifice d'Abraham en donnant à un drame familial l'ampleur d'un conte moral. Dans une communauté juive ultra-orthodoxe de Jérusalem, le rabbin Abraham Eidelman élève avec sa femme Esther leur unique enfant, Menahem. Quand il n'est pas absorbé par l'étude de la Torah, Abraham s'occupe d'initier son fils. Agé d'une dizaine d'années, celui-ci se laisse guider, mais ne renonce pas à interroger avec son âme d'enfant le monde qui l'entoure.
"Rec" De Paco Plaza et Jaume Balaguero (Espagne, 1H20 - Interdit aux moins de 12 ans). Avec Manuela Velasco, Ferran Terraza, Jorge Yamam. Grand succès en Espagne, en particulier auprès des ados, plusieurs fois primé et déjà adapté par Hollywood dans un remake qui sortira à l'automne, "Rec" est un petit film d'horreur qui prend le spectateur en otage, en mêlant la télé-réalité à l'univers des jeux vidéo. Filmé dans un immeuble de Barcelone, avec un budget restreint et une équipe légère, en seulement vingt jours d'un tournage très physique, "Rec" a pour titre le nom de la touche "enregistrer" sur les caméras légères. Il se présente comme une bande vidéo brute, un genre initié en 1999 par "Le projet Blair Witch".
"Yumurta" De Semih Kaplanoglu (Turquie/Grèce, 1H37). Avec Nejat Isler, Saadet Isil Aksoy, Ufuk Bayraktar. La mort de sa mère ramène Yusuf, un bouquiniste d'Istanbul, dans son village natal. Dans la maison familiale, l'attend Ayla, une jeune fille qui partageait l'existence de la défunte depuis quelques années et qu'il ne connaît pas.
"La Marea" De Diego Martinez Vignatti (Argentine, 1H23). Avec Eugenia Ramírez Miori, Eduardo Leivar, Omar D'Allassana. Une femme part se réfugier sur une plage déserte pour oublier le décès de son fils et son mari. C'est au rythme de la mer, de son mouvement furieux et répétitif qu'elle tente de se reconstruire. Une chienne blessée sera son compagnon de voyage, un pêcheur pourrait lui apporter un peu de vie.
"La Influencia" De Pedro Aguilera (Espagne/Mexique, 1H23). Avec Paloma Morales, Jimena Jiménez, Romeo Manzanedo. Une femme fragile et désorientée est écrasée par les problèmes de sa vie quotidienne. Ses biens sont saisis, sa boutique est fermée, l'avenir de ses deux enfants devient incertain mais Leur vitalité contraste avec l'apathie de la mère.
"Mariage chez les Bodins" De Eric Le Roch (France, 1H22). Avec Jean-Christian Fraiscinet, Vincent Dubois, Jean-Pierre Durand. Un coin de France reculé, très reculé... Christian Bodin, 50 ans, va se marier avec Claudine, la cantinière de l'école du village. Il vit sous la coupe de sa mère Maria, 82 ans, vieille campagnarde intraitable et irascible. Une peau de vache au coeur tendre, à la dent dure et à la main leste. Une équipe de journalistes vient filmer les dix jours précédant le mariage.
"Les citronniers" De Eran Riklis (France/Allemagne/Israël, 1H46). Avec Hiam Abbass, Ali Suliman, Rona Lipaz Michael. Salma vit dans un petit village palestinien de Cisjordanie situé sur la Ligne verte qui sépare Israël des territoires occupés. Sa plantation de citronniers est considérée comme une menace pour la sécurité de son nouveau voisin, le ministre israélien de la Défense.
"Chapitre 27" De J.P. Schaefer (USA, 1H40). Avec Jared Leto, Judah Friedlander, Lindsay Lohan. Le 8 décembre 1980, Mark Chapman abattait John Lennon de cinq balles, au pied de l'immeuble new-yorkais où le célèbre chanteur vivait avec sa femme, Yoko Ono, et leur fils Sean. Quelle mystérieuse raison peut pousser un homme apparemment normal à assassiner une légende de la musique, une icône du mouvement pacifiste ?
"Funny Games US" De Michael Haneke (USA, 1H51 - Interdit aux moins de 16 ans). Avec Naomi Watts, Tim Roth, Michael Pitt. Ann, George et leur fils Georgie sont en route vers leur résidence secondaire pour y passer l'été. Leurs voisins, Fred et Eva, sont déjà arrivés et ils décident de se retrouver tous le lendemain matin pour une partie de golf. Tandis que son mari et son fils s'affairent sur leur voilier récemment remis en état, Ann commence à préparer le dîner. Tout à coup, elle se trouve face à face avec un jeune homme. Comment est-il entré dans leur propriété ?
"27 Robes" De Anne Fletcher (USA, 1H40). Avec Katherine Heigel, Edward Burns, James Marsden. Jane s'est toujours évertuée à rendre ses proches heureux. Dans ses armoires, 27 robes de demoiselle d'honneur qui résument son total dévouement aux autres, et pas une seule robe de mariée. La vie réglée de Jane est bouleversée par l'arrivée de sa petite soeur.
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