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|  Posté le 10-11-2007 à 02:54:53    
| Sonny Rollins, Frank Morgan, Dave Liebman, la légende du saxophone en marche  Joshua Redman
à Juan-les-Pins le 15 juillet 2003
Les saxophonistes américains Sonny Rollins, Frank Morgan et Dave Liebman, qui appartiennent à la légende du jazz moderne, et leur cadet Joshua Redman passent tous par la France et l'Europe ces prochaines semaines.
Sonny Rollins, le patriarche, donne une tournée européenne qui passera par :
- Bruxelles le 21 novembre,
- Monaco le 29
- et Paris (salle Pleyel) le 1er décembre.
Surnommé "le colosse du saxophone" pour sa stature et son souffle inépuisable, Rollins conserve à 77 ans un bel enthousiasme et une capacité étonnante à se lancer dans d'interminables chorus. Il est toujours le dépositaire d'un jazz chaleureux, un hardbop ouvert au free, coloré d'influences caraïbes.
Frank Morgan, 73 ans, qui sera au Sunset à Paris les 16 et 17 novembre, a connu un destin moins heureux.
Brillante à ses débuts dans les années 50, où certains virent en lui dès la sortie de son premier album un successeur potentiel de Charlie Parker, qui venait de s'éteindre, sa carrière s'assombrit rapidement. "Accro" à l'héroïne, Morgan alla ensuite plus souvent en prison qu'en studio, et son deuxième disque ne parut qu'en... 1985 ! De volubile à ses débuts, son jeu est devenu plus dépouillé et tragique.
Dave Liebman (sax soprano, ténor, flûtes) sera à :
- Tours le 28,
- Cergy-Pontoise (1er décembre),
- Rouen (2),
- Paris (Sunset/3),
au sein de "Quest", un quartet né à la fin des années 70 et reconstitué.
Après avoir joué avec John McLaughlin, Charles Lloyd, Elvin Jones, ce musicien de 61 ans, à la sonorité ample, assez lyrique, fut enrôlé par Miles Davis de 1972 à 74 (il est sur l'album mythique "On the Corner" ), avant d'explorer diverses voies.
Joshua Redman, lundi à Paris (La Cigale) en trio, est apparu à la fin des années 90. Fils de Dewey Redman, saxophoniste free jazz réputé, il s'est rapidement affranchi de l'étiquette de "néo-bopper" pour affirmer sa personnalité, entre neobop, free jazz et jazz modal.
L'Italien Stefano di Battista (lundi à Pleyel, à Rennes le 14, Alès le 15, Nevers le 17) est un "enfant" de cette école américaine. Ce sax alto qui avait percé avec un précédent album-hommage à Charlie Parker, vient de publier "Trouble Shootin'" (Blue Note), un disque où il s'immerge dans un jazz groove effervescent, efficacement épaulé par Baptiste Trotignon à l'orgue et le batteur Eric Harland.
(AFP - 09/11/07)
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