| | | | | | | | Audrey | | Laissez vivre les mots | | Administrateur |  |  | | 12339 messages postés |
|  Posté le 25-06-2006 à 16:20:55    
| Récupérer l'ÉNERGIE des ÉCLAIRS 
Est-il possible, à votre avis, de récupérer l'énergie produite par la foudre ? 
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| | ThunderLord | | Assassin au chômage technique | | Co-Administrateur |  |  | | 4623 messages postés |
|  Posté le 26-06-2006 à 00:19:04
| Je pense que cela doit être possible... En tous cas, beaucoup de monde en rêve !
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ThunderLord ---> Thérapie Hautement Utopique et Normalisée de Démultiplication des Etats Reconnus de Léthargie Ombrageuse Reliée à la Démonologie. ©Audrey |
| | Ouaille | | Mon Dieu, qu'il est bete! :D | | Modérateur |  |  | | 968 messages postés |
|  Posté le 27-06-2006 à 16:13:43
| 
Bah capter les eclairs en soi ce n'est pas complique, c'est le principe du paratonnere...
Maintenant si je me souviens bien les eclairs ne sont pas une source d'energie tres facile/interresante a utiliser: parce qu'ils liberent plusieurs milliers de volts et d'amperes par decharge, il faudrait trouver un accumulateur/condensateur qui soit capable de resister a ca...
Autre obstacle, l'imprevisibililte de la foudre: elle ne tombe pas tout le temps au meme endroit ni de maniere reguliere.
Dernier point la brievete de la decharge qui fait que meme si la decharge est tres puissante elle n'apporte au final que peu d'energie exploitable.
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| | Audrey | | Laissez vivre les mots | | Administrateur | | | | 12339 messages postés |
| Posté le 27-06-2006 à 17:18:19
| Effectivement, Ouaille, nous ne sommes pas en mesure, à l'heure actuelle, de tirer parti de l'énergie des éclairs.
Outre le côté aléatoire de leurs points de chutes (mais cela pourrait être solutionné, par exemple, en un champ de paratonnerres de type Franklin, situé dans une zone à forte fréquence orageuse), reste également le "haut voltage" d'arrivée (en moyenne 20 GW).... et le fait que nous ne savons toujours pas "stocker" l'électricité.
Pour donner un ordre d'idée :
Le champ électrique atmosphérique sous nuage orageux est de l'ordre de 20kV/m.
Donc la différence de potentiel nuage/sol avoisine 100MV.
En moyenne, un éclair transporte 5 C.
L'énergie d'un éclair est donc : 100 MV x 5 C = 500 MJ.
Un éclair dure en moyenne 25 ms, si on ne tient compte que d'un coup unique sans réilluminations. Donc, la puissance moyenne d'un éclair = 500 MJ/25 ms = 20 GW.
Même si en comptant en moyenne 1 million d'éclairs par an en France, en supposant qu'ils soient concentrés en un seul point (ce qui est impossible), cela produirait 20 MW, soit, au maximum, de quoi fournir de l'énergie à 5000 foyers.
A titre de comparaison, voici les puissances délivrées par d'autres sources :
- Barrage de Génissiat (Ain) : 400MW
- Centrale de Gennevilliers (Hauts de Seine) : 200 MW
- Centrale nucléaire de Gravelines (Nord) : 5000 MW (une tranche équivaut à 1000 MW)
- Centrale Eolienne d'Avignonet-Lauragais : 8MW.
Il n'est donc pas étonnant que peu de recherches aient lieu dans ce domaine de la récupération d'énergie des orages. Outre la rentabilité inexistante, l'aléatoire des points chutes des éclairs, le stockage impossible de l'électricité rend l'opération irréalisable.
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