| | | | | celan | Visiteur | | | 61 messages postés |
| Posté le 09-02-2010 à 17:36:12
| Toi mon Paris Toi la ville aux premiers baisers volés Ta tour Eiffel la dame de fer Paris avec ton vocabulaire gouleyant Surtout du côté de Belleville et Ménilmontant Tu es déjà la ville de la haute couture, des peintres Des écrivains, tu adores les poètes. Avec ton grand cœur tu essayes de protéger les clochards Parfois ivrognes, parfois pommées, souvent émerveillés De ta beauté . Ils dorment sous tes ponts l’été comme l’hiver ; Ils prient aux pieds de ton église, boulevard St-Germain. Où tous ces jeunes affluent pour descendre dans les boites de jazz Ou se payer une toile en descendant le Boulevard Saint-Michel Eux qui ont une préférence pour le Quartier Latin Tandis que d’autres préfèrent les Champs Elysées, Et voir la Concorde qui te fait de l’œil, déjà par la hauteur de l’Obélisque, Puis par la splendeur des chevaux de Marly, on se sent littéralement enveloppé. Et après le jardin des Tuileries, le Louvre nous ouvre ses portes Avec ses tableaux où les dominances des ocres, des gris bleutés Elevant au plus haut niveau ces peintures anciennes nous font rêver Ces hommes au talent inné, travaillant avec des moyens rudimentaires Ont réalisé des chefs-d’œuvre où l’intensité et la richesse de ceux-ci Font les plus beaux tableaux du monde. Tous ces grands peintres avaient le souci du réalisme avec leur degré D’observation impressionnant. Rien qu’avec le Louvre Paris tu me séduis Et avec tout le reste je succombe. Paris ville de tous les paradoxes, ville des hauts lieux de la création Intellectuelle et artistique où l’atmosphère des beaux restaurants De la Coupole, du Dôme et de la Rotonde, souligne le quartier Montparnasse Alors tu rajouteras ton Olympia, ton panthéon, tes catacombes, tes jardins Aux pelouses très vertes où se reposent les pigeons. Ton caveau de la Hûchette, ta place des Vosges, ta tour Saint-Jacques, Ton opéra Bastille, Paris quand au moyen âge tu avais compris les appétits Et les rêves du monde malgré tes souffrances, tu es lucide, tu es active la nuit Tu as su conserver tes grands amours, tes grands littéraires. Reste avec tes charmes et ton peuple galant, j’aime t’écouter vivre. Auteur Celan : le 10. 01. 2006.
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