Des nanoparticules décèlent les plus petites tumeurs
Des nanoparticules capables de localiser les plus petites tumeurs cancéreuses, c'est la perspective qu'offre une technique conçue par Todd Harris et ses collaborateurs, ingénieurs au Massachusetts Institute of Technology (MIT).
L'idée ? Injecter des nanoparticules d'oxyde de fer dans le sang et les laisser s'assembler dans les tumeurs afin de les rendre détectables par imagerie par résonnance magnétique (IRM).
En effet, la croissance rapide des vaisseaux sanguins qui alimentent les tumeurs leur confère une perméabilité qui permet aux nanoparticules d'y pénétrer facilement. Sur place, ce sont des enzymes spécifiques, les protéases, qui déclenchent leur autoassemblage. Une fois regroupées en masse, les nanoparticules sont piégées dans la tumeur.
Mise au point sur des cultures cellulaires, cette technique est aujourd'hui testée chez l'animal. Elle devrait également permettre d'étudier comment une masse bénigne se transforme en une tumeur cancéreuse.
