Audrey | Laissez vivre les mots | Administrateur | | | 12339 messages postés |
| Posté le 23-11-2007 à 21:25:54
| Médicament contre l'acné : vigilance après un nouveau cas de suicide Un cas récent de suicide d'un jeune homme à Nice "survenu sous isotrétinoïne", un médicament anti-acné, a conduit jeudi l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé à renouveler ses conseils d'extrême prudence pour ce type de médicament. Les risques de troubles dépressifs, de tentatives de suicides sont signalés depuis longtemps comme possibles quoique exceptionnels avec la prise d'isotrétinoïne, commercialisé en France sous le nom de Roaccutane ou de génériques comme Curacne, Procuta et Contracné, même si "aucun lien de causalité n'a pu être établi", selon l'Afssaps. Dans un communiqué jeudi, l'agence précise qu'elle "réfléchit aux mesures qui permettraient de renforcer le niveau élevé de sensibilisation des professionnels de santé et des patients". "Chaque année, environ 100.000 patients sont traités par ce type de médicament", observe jeudi l'Agence dans son communiqué. "De 1985 au 1er novembre 2007, une quinzaine de cas de suicide et une vingtaine de cas de tentatives de suicide ont été déclarés à la pharmacovigilance en France chez des patients traités par Roaccutane ou par l'un de ses génériques". Les cas de suicide concernent toutefois "majoritairement des patients avec des antécédents psychiatriques tels qu'une dépression". "Il y a eu plusieurs études épidémiologiques, une réévaluation européenne, mais "on a jamais été capable d'établir formellement un lien de causalité", a indiqué le Dr Anne Castot de l'Afssaps. Mais "comme un petit rôle de la molécule ne peut être écarté", des mises en garde ont été faites au chapitre des effets secondaires dès 1989, puis en 1997-98 et réactualisées en 2004-2005, avec lettres aux prescripteurs. Environ 13 millions de personnes dans le monde ont utilisé le Roaccutane, indiquait fin octobre la firme Roche à l'occasion d'une affaire de suicide d'une adolescente portée en justice en Australie (250.000 sujets traités par ce médicament dans ce pays). 431 cas de dépression ou de suicide ont été rapportés à la FDA, l'autorité sanitaire américaine, entre 1982 et mai 2000, calculait en 2001 l'hebdomadaire médical américain, le New England Journal of Medicine. (AFP - 22/11/07)
---------------------------- Comme d'habitude, le laboratoire concerné a l'air de prendre ça complètement à la légère : après tout, quelques centaines d'individus qui se jettent sous un train ou se suicident au gaz, surtout si ce n'était pas des gens gais, ça ne gêne personne, n'est-ce pas ? Il me semble que, depuis quelques années, les "grosses bourdes" se multiplient, du côté de la mise sur le marché de médicaments ...dont on n'a pas réellement terminés les tests permettant de cerner les effets secondaires avec certitude, mais qu'il faut surtout vite mettre dans les officines pour ramener un max d'argent !! De toute façon, une fois que le lambda a payé sa boîte de médoc (ce qui est la partie qui intéresse le plus les labos, n'est-ce pas ), ce qui arrive ensuite, ils s'en fichent royalement !! Et là, sérieusement, c'est quand même fort : on prend un médicament pour lutter contre les boutons sur le visage "qui casse le moral" ...pour finir par avoir le moral suffisamment en miettes pour se suicider. Fallait quand même oser le faire !
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