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 Il y a 25 ans, l'invasion des MALOUINES

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Audrey
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Audrey
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   Posté le 01-04-2007 à 15:32:25   Voir le profil de Audrey (Offline)   Répondre à ce message   http://lepetitmondedaudrey.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Audrey   

Il y a 25 ans, le 2 avril 1982 :
l'invasion des Malouines



Des soldats argentins
le 13 avril 1982 à Port Stanley

Londres "continue à regretter" les pertes dues à la guerre des Malouines avec l'Argentine il y a 25 ans, a déclaré dimanche la ministre britannique des Affaires étrangères Margaret Beckett, annonçant un accord pour permettre aux proches des soldats argentins tués de se rendre sur ces îles.

"Les pertes humaines des deux côtés sont une source de regrets persistants", indique la ministre à la veille du vingt-cinquième anniversaire de l'invasion des îles par les forces armées argentine le 2 avril 1982.

Londres a, en accord avec les autorités des Malouines, "offert aux membres des familles des soldats argentins tués en 1982 l'opportunité de se rendre dans les îles vers la fin de 2007 pour tenir une commémoration privée au cimetière argentin de Darwin", précise la ministre.

En avril 1982, la dictature argentine lance l'invasion des îles Malouines, possession anglaise perdue dans l'Atlantique sud, déclenchant sur fond d'affrontement est-ouest, la plus grande bataille aéronavale depuis la seconde guerre mondiale.

Ce conflit se termine en seulement dix semaines par une écrasante victoire de la Grande-Bretagne de Margaret Thatcher et un bilan de 900 morts, dont une majorité de soldats argentins inexpérimentés, ainsi que sept navires coulés et une centaine de bombardiers et hélicoptères détruits.

Pour les Kelpers, les habitants de l'archipel, la guerre marque aussi un tournant : leur économie limitée à l'élevage de moutons va connaître un essor spectaculaire grâce à la pêche, au tourisme et à la prospection pétrolière.

Comme le rappellent les plus anciens d'entre eux, avant la guerre, les Malouines, totalement oubliées de Londres, se dépeuplaient.
"En quelques années, elles seraient devenues argentines", estime Tony Blake, 66 ans, un ancien résistant à l'invasion argentine.

Mais à Buenos Aires, les militaires étaient pressés. Le général Leopoldo Galtieri pilotait depuis la fin 1981 la junte dictatoriale qui, en six ans de pouvoir, avait tué ou fait disparaître 30 000 opposants et plongé le pays dans une grave crise économique.

Face aux premières manifestations contre le régime, les généraux décident d'attaquer les Malouines, à 500 kms des côtes de Patagonie, dans l'espoir de requinquer leur cote de popularité. Pendant quelques semaines, le pays fait bloc derrière eux, les Argentins étant convaincus, depuis les bancs de l'école, que l'archipel, occupé depuis 1833 par la Grande-Bretagne, leur appartient.

La dictature pense aussi pouvoir compter sur le soutien des Etats-Unis, avec lesquels Buenos Aires vit une lune de miel depuis l'arrivée de Ronald Reagan à la Maison Blanche et en raison de la participation argentine aux croisades contre-révolutionnaires au Nicaragua et au Salvador.

Mais Washington annonce le 30 avril la fin d'une médiation du secrétaire d'Etat Alexander Haig et son appui logistique aux troupes britanniques.

De son côté, le gouvernement conservateur de Margaret Thatcher met en branle la plus grande formation navale depuis la seconde guerre mondiale, mobilisant plus d'une centaine de navires dont la moitié de combat.

"Je ne crois pas qu'aucun autre Premier ministre depuis (Winston) Churchill aurait eu le courage, les c.., de mener à bien une telle opération", explique aujourd'hui l'artisan de la victoire britannique, le général en retraite Jeremy Moore.

Alors que débute l'hiver austral, la Task Force entreprend le 5 avril un périple de 12 000 kms pour reconquérir les "Falklands" (dénomination utilisée par Londres) où subsistent 1 800 habitants (3 000 aujourd'hui).

Les militaires argentins interprètent mal l'envoi de la Task Force, imaginant qu'il ne s'agit que d'une fanfaronnade.

"Une fois que les navires avaient appareillé, Thatcher ne pouvait plus faire marche arrière et devait récupérer les îles", souligne l'ex-chef de la diplomatie péruvienne Javier Arias Stella, qui participa à une deuxième médiation gérée en sous main par Washington.

Abandonnée par ceux qu'elle croyait ses alliés, la dictature argentine menace de changer de camp. En pleine guerre froide, les militaires flirtent avec Moscou et Pékin et demandent l'aide du Mouvement des Non Alignés, allant jusqu'à dépêcher leur chef de la diplomatie Nicanor Costa Mendez à La Havane pour sonder Fidel Castro.

Mais personne n'accorde sa confiance à ce régime. La guerre se termine par la reddition piteuse de l'Argentine le 14 juin 1982, entraînant trois jours plus tard la chute du régime de Galtieri. Son successeur, le général en retraite, Reynaldo Bignone a tout juste le temps de convoquer des élections, ouvrant la voie au retour de la démocratie.

(AFP - 01/04/07)

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Pierma
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   Posté le 01-11-2007 à 00:40:48   Voir le profil de Pierma (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Pierma   

Face à un dictateur argentin qui fabrique une guerre nationale pour redorer son blason, la détermination des Anglais a obtenu un résultat historique : la chute des généraux et le retour de la démocratie en Argentine.
Paradoxalement, Margareth Thatcher a rendu aux Argentins le meilleur service, en montant cette expédition difficile.

A noter l'excellente démonstration des missiles français Exocet. Lancés à 150 km de distance par les avions argentins, ils ont coulé entre autres le croiseur Sheffield, et surtout incendié un navire hopital, cauchemar qu'on imagine trop bien.

Les combattants argentins racontent qu'à leur retour en Argentine ils ont été consignés pendant des semaines dans des bases perdues en Patagonie et traités comme des lépreux : les généraux éspéraient camoufler l'ampleur de leur défaite et le nombre des pertes. simpatico, no ?
ThunderLord
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   Posté le 01-11-2007 à 00:59:17   Voir le profil de ThunderLord (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à ThunderLord   

Effectivement, si les Anglais ont prouvé le bien-fondé de leur réputation d'excellence militaire, les Argentins en ont pris un bon coup... Eh oui, à l'époque de la Dame de Fer, on jugeait plus naturel de faire choir un dictateur que de l'inviter chez soi en le traitant comme un hôte de marque, un sourire hypocrite à la bouche...

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   Posté le 01-11-2007 à 01:00:20   Voir le profil de Audrey (Offline)   Répondre à ce message   http://lepetitmondedaudrey.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Audrey   

Il en est des choses que nous ignorons encore sur cet évènement que beaucoup de Français ont peu, voire pas suivi... d'ailleurs, lorsque l'on parle de nos jours de l'invasion des Malouines, on peut presque compter sur les doigts ceux qui savent de quoi il retourne.

Et, comme tous les faits historiques, les informations plus précises (et réelles) commenceront à fuser 50 ans (minimum) après les faits.


@ Pierma : bienvenue ici, Pierma. Peux-tu, s'il te plaît, passer par la rubrique "La Chênaie" pour nous écrire un p'tit post de présentation ?
Merci d'avance.

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