| | | | | Redeemer | Scribe | | | 105 messages postés |
| Posté le 05-11-2006 à 15:58:23
| Alors aujourd'hui, on m'a une fois de plus rétorqué ferme que malgré que n'existait pas. On m'a répondu qu'il fallait utiliser malgré suivi d'un groupe nominal, comme ceci : Malgré son récent AVC, le président organisa un buffet campagnard. Ou alors on le replace par une proposition subordonnée de concession, avec bien que : Bien que son coeur soit fragile, le président se gave de produits gras et salés. Je suis désolé, mais malgré que existe ! Il faut une certaine condition, mais après tout, pourquoi serait-il interdit de d'utiliser une locution qu'on a déjà vue ? Parce qu'il faut avouer que si personne n'avait jamais utilisé malgré que, il n'y aurait jamais eu de problème ! Bon j'arrête la polémique ( ) et je retourne dans le vif du sujet. Deux exemples expliqueront bien l'idée : - Malgré qu'il eût un papa et une maman comme tout le monde, rien n'empêcha le président de devenir un gros c*n. Accrochez-vous à vos grenouillères, cette phrase est synthaxiquement (et pas politiquement ) ! - Malgré qu'il fasse beau, le président s'enferma dans son bureau (avec sa secrétaire). Cette phrase, elle, est ! Maintenant, la règle à admettre sans discuter, la voici :
Citation :
Malgré que s’emploie bien dans la langue soutenue, mais seulement avec le verbe avoir conjugué au subjonctif. Malgré que j’en aie , quelque mauvais gré, si mauvais gré que j’en aie ; en dépit de moi, de ma volonté : Je reconnais les mérites de mon rival, malgré que j’en aie. Malgré qu’il en ait, nous savons son secret. Elle ne put cacher son dépit, malgré qu’elle en eût. En revanche, encore que de nombreux écrivains aient utilisé la locution conjonctive Malgré que dans le sens de Bien que, quoique , il est recommandé d’éviter cet emploi. |
Source : Académie Française
Message édité le 05-11-2006 à 15:59:17 par Redeemer |
| ThunderLord | Assassin au chômage technique | Co-Administrateur | | | 4623 messages postés |
| Posté le 05-11-2006 à 18:24:24
| En effet, je n'utilise que peu cette locution, préférant en général "bien que, quoique". Mais malgré que est tout de même à employer parfois, en absence d'autre locution équivalente.
-------------------- ThunderLord ---> Thérapie Hautement Utopique et Normalisée de Démultiplication des Etats Reconnus de Léthargie Ombrageuse Reliée à la Démonologie. ©Audrey |
| Audrey | Laissez vivre les mots | Administrateur | | | 12339 messages postés |
| Posté le 06-11-2006 à 19:43:12
| Personnellement, je n'aime guère cette locution, qui, pour moi "sonne mal". Mais lorsqu'il n'y a pas d'équivalent...
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| Constance | Gné ? | Maître des Légendes | | | 2443 messages postés |
| Posté le 06-11-2006 à 20:17:46
| Citation :
Elle ne put cacher son dépit, malgré qu’elle en eût. |
C'est complètement stupide Y'a aucune contradiction logique entre avoir du dépit et l'incapacité à le cacher...
-------------------- Précis des Préceptes, Régimes et Règles de Conduite des Marteleurs, vol. 113 : Un coup de ciseau donné ne peut être défait. Mais pire est de n'oser le faire. Ne soyez pas précautionneux, soyez juste. |
| Redeemer | Scribe | | | 105 messages postés |
| Posté le 07-11-2006 à 17:55:27
| J'ai choisi sur un coup de tête ho Remplace par jalousie, ou honte... |
| Ouaille | Mon Dieu, qu'il est bete! :D | Modérateur | | | 968 messages postés |
| Posté le 07-11-2006 à 18:50:47
| Je suis d'accord avec Constance la phrase aurait eu du sens si ca avait ete: "Elle put cacher son dépit, malgré qu’elle en eût" (sans la negation). |
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