Audrey | Laissez vivre les mots | Administrateur | | | 12339 messages postés |
| Posté le 12-10-2006 à 13:27:24
| (AFP - 12/10/06)
Collision ferroviaire en Moselle Les secours au travail après la collision entre deux trains à Zoufftgen La nuit s'avérait difficile pour les secours, dont les chances s'amenuisaient de retrouver des survivants à la collision meurtrière entre un train de voyageurs et un train de marchandises mercredi à Zoufftgen (Nord de la Moselle). Le choc, d'une violence extrême, a causé le déraillement d'une partie du train de fret. La locomotive de ce convoi, après avoir heurté de plein fouet le premier wagon du train de voyageurs luxembourgeois, est passée par dessus une des voitures, où elle gît encore, dans une courbe de la voie, selon les pompiers. "Compte tenu de l'état du wagon, il est difficile de penser qu'il puisse y avoir des survivants à l'avant du wagon", pronostique Bernard Franoz, directeur des services de sécurité et de secours de la Moselle. L'accident a fait 5 morts et 5 blessés dont deux graves, selon le dernier bilan officiel rendu public en début de soirée par la préfecture de Moselle. En absence d'un comptage précis des passagers lors de l'accident, estimés à une vingtaine par la police grand-ducale du Luxembourg, personne ne sait encore si des victimes se trouvent dans les débris. "Il n'y a pas d'indication sur le nombre de passagers actuellement dans les wagons", souligne le préfet de Moselle et de Lorraine, Pierre-René Lemas. Mais la possibilité que de nouvelles victimes soient découvertes paraît élevée. "Des personnes s'interrogent car elles n'ont pas de nouvelles de leurs proches", admet Jean Giltaire, directeur adjoint de la circulation de la SNCF pour la zone Metz-Nancy. Les recherches sont compliquées par l'instabilité de l'ensemble. "On est obligé de progresser très lentement. Il faut tout découper à l'intérieur. On ne peut pas pour l'instant prospecter à l'avant du wagon parce qu'on est en insécurité forte pour le personnel de secours", rappelle Bernard Franoz. Près de 150 sapeurs-pompiers français et luxembourgeois, éclairés par de puissants spots, s'affairent dans les décombres du train. 7 équipes de désincarcération s'employaient à retrouver des survivants dans la nuit. La poursuite des opérations est entravée par la présence de la motrice, d'un poids de 90 tonnes, qui s'est écrasée sur le train de voyageurs. L'un des 3 camions-grues chargé de l'enlever est arrivé sur le site à 2h00 du matin, a constaté un journaliste de l'AFP. En bas du pont surplombant les voies, un bulldozer arrachait des arbres pour que l'immense engin de 18 mètres de long, pour 3 mètres de large, puisse se frayer un chemin jusqu'aux voies.
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