Malgré les nombreux témoignages sur le génocide perpétré au Rwanda, ses responsables affirmaient que ce n'était que des exactions "spontanées et isolées". Mais c'était sans compter sur l'anthropologie !!
Car en étudiant les ossements trouvés dans les charniers, l'américaine Cléa Koff, anthropologue médico-légale, a démontré qu'il s'agissait bien de massacres organisés !
A travers tout le pays, elle a mis en évidence des blessures similaires chez les victimes : l'arrière du tibia de nombreuses victimes était percé d'un trou. Ce constat corrobore les déclarations des survivants selon lesquels les tueurs coupaient à la machette les tendons d'Achille de leurs victimes pour les empêcher de s'enfuir, et revenir les tuer plus tard !!