| | | | | Audrey | Laissez vivre les mots | Administrateur | | | 12339 messages postés |
| Posté le 06-01-2007 à 13:56:10
| (AFP - 06/01/07)
"Apocalypto" : la culture maya au service d'une histoire de traque haletante Mel Gibson lors de la promotion de son film "Apocalypto", à Veracruz au Mexique le 28 octobre 2006 Avec "Apocalypto", Mel Gibson signe un film d'aventure haletant, physique et violent, une histoire de traque et de survie très hollywoodienne, sur fond de message prophétique, où la civilisation maya fait figure de prétexte exotique. Après avoir défrayé la chronique avec sa "Passion du Christ" en 2004, jugée par certains antisémite et complaisamment violente, Mel Gibson revient derrière la caméra avec un long film épique (2H18) qui a divisé la critique américaine, tout en prenant la tête du box-office la semaine de sa sortie. De nombreux critiques ont salué le sens cinématographique et le talent de conteur du réalisateur-producteur. Tourné au Mexique, sans vedette et en langue maya yacatèque, le film se situe à une époque incertaine qui voit la civilisation maya en pleine décadence, frappée par une multitude de fléaux (sécheresse, famine, maladie...). Il a pour héros Patte-de-Jaguar, un jeune chasseur habitant dans un village isolé de la jungle, interprété par Rudy Youngblood, un danseur et musicien descendant des Comanches et des Yaquis qui fait ici ses premiers pas d'acteur. Ce jeune père, dont l'épouse attend un deuxième enfant, mène une existence idyllique en parfaite harmonie avec la nature, jusqu'à l'arrivée d'un groupe de guerriers mayas. Capturé par le féroce Zéro-Loup (Raoul Trujillo) et le sadique Encre-de-Serpent (Rodolfo Palacios), Patte-de-Jaguar est entraîné à travers la forêt pour être offert en sacrifice aux dieux dans une cité maya au bord de l'effondrement. Déterminé à retrouver les siens, il devra affronter de terribles épreuves. "Je voulais tourner un film d'action et d'aventure trépidant qui ne laisse aucun répit", a expliqué Mel Gibson, qui souhaitait "toucher les spectateurs au plus profond d'eux-mêmes, viscéralement et émotionnellement". Ce contrat est rempli, en dépit de quelques longueurs en première partie, dont une séquence au comique grotesque : entre "Rambo" précolombien et "Tintin et le Temple du Soleil", "Apocalypto" s'impose comme une histoire de traque efficace, où les scènes sanglantes sont justifiées par la nature du récit. Reste l'intention affichée par le réalisateur, pour qui "les événements qui ont précédé la chute de l'empire maya sont identiques à ceux qui secouent aujourd'hui notre société". En utilisant la culture maya comme métaphore de sa vision de la société contemporaine, Gibson décline les clichés du mythe du "bon sauvage" et oppose de manière simpliste cellule familiale et Etat. Concernant cette civilisation, qui a connu son apogée entre les IIIe et Xe siècles, Mel Gibson et son coscénariste Farhad Safinia, qui se sont attachés les conseils d'un spécialiste, Richard Hansen, disent avoir consulté de nombreux documents et recensé les théories expliquant sa chute, qui reste un mystère. Une préparation qui ne leur a pas épargné les critiques : certains spécialistes, tout en reconnaissant une certaine fidélité visuelle (tatouages, parures...), ont dénoncé une vision réductrice et déformée de la civilisation maya qui ignore ses richesses culturelles et scientifiques (arts, écriture, mathématiques, astronomie...) pour outrer ses aspects les plus cruels (esclavage, sacrifice humain). D'autres dénoncent une trompeuse "authenticité" qui amalgame les cultures amérindiennes, y voyant une forme de mépris.
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| Arielle | London international student | Modérateur | | | 1513 messages postés |
| Posté le 11-01-2007 à 01:43:52
| Il a l'air génial, je pense même que j'irai le voir.
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