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|  Posté le 23-08-2006 à 16:27:45    
| (AFP - 23/08/06)
Une allocation de rentrée de 200 euros pour les étudiants emménageant
Les étudiants boursiers ayant quitté le domicile familial pour s'installer dans un logement devraient bénéficier d'une allocation de rentrée de 200 euros, a annoncé le syndicat étudiant Fage après un entretien avec le ministre délégué à l'Enseignement supérieur.
Le gouvernement étudie en outre la possibilité d'exonérer les étudiants de la taxe d'habitation , selon l'édition de mercredi de La Tribune.
"François Goulard nous a annoncé que les boursiers prenant un logement individuel bénéficieront d'une allocation de rentrée de 200 euros pour aider à leur installation. Pour nous c'est une satisfaction", a annoncé à l'AFP Jean-François Martins, président de la Fage, à l'issue d'une concertation sur le sujet avec le ministre.
"On proposait cette allocation depuis un an. Pour nous, l'allocation va aider le passage des étudiants à l'autonomie", a poursuivi M. Martins.
Selon le président de la Fage, l'allocation devra être sollicitée lors de la première demande d'aide au logement et sera versée par la Caisse d'allocation familiale (CAF).
"Comme c'est sa première mise en place, ces allocations devraient tomber début novembre", a-t-il ajouté.
François Goulard recevra l'Unef mercredi sur ce dossier ainsi que tous les autres syndicats étudiants.
Lors de son discours annuel du 14 juillet, Jacques Chirac s'était déclaré "favorable" à la mise en place d'une allocation de rentrée pour les étudiants et avait assuré qu'il allait "demander au gouvernement de mettre ça au point".
A propos d'une exonération de la taxte d'habitation pour les étudiants, La Tribune affirme que "cette revendication, qui avait été évoquée en juillet par les organisations étudiantes devant Gilles de Robien, ministre de l'Education nationale, et François Goulard, secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur, a retenu l'attention des pouvoirs publics".
Cette mesure, envisagée "dans le cadre du budget 2007", "concernerait environ le million d'étudiants qui trouve sous des formes variées (location, sous-location, colocation...) un logement dans le parc locatif privé".
La Tribune s'inquiète cependant de la façon dont "l'Etat compensera auprès des collectivités locales la perte de ressources que représenterait cette exonération".
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