Le Petit Monde d'Audrey
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 Sorties en salle le 28 novembre

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Audrey
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   Posté le 26-11-2007 à 23:11:53   Voir le profil de Audrey (Offline)   Répondre à ce message   http://lepetitmondedaudrey.alloforum.com/   Envoyer un message privé à Audrey   

Sorties en salle le 28 novembre

"Le renard et l'enfant"

De Luc Jacquet (France, 1H36). Avec Bertille Noël-Bruneau et Isabelle Carré.
Insatiable observateur du monde sauvage, Luc Jacquet en exalte à nouveau la beauté dans son dernier film, projeté en exclusivité au Grand Rex avant sa sortie nationale le 12 décembre, deux ans après l'extraordinaire succès de "La marche de l'Empereur", couronné de l'Oscar du meilleur documentaire à Hollywood.
En racontant l'apprivoisement réciproque d'une petite fille de dix ans et d'un renard, le réalisateur a voulu retrouver ses sensations d'enfance et montrer "la nature telle qu'elle s'offre, quand on reste des heures sans bouger pour se faire oublier".
Tourné dans le sud du Jura et dans la région italienne des Abruzzes, le film montre de somptueux paysages, baignés de lumière dorée, nimbés de brume ou recouverts d'un manteau de neige, une nature sereine et idéale. Il met aussi en scène des animaux sauvages de la faune européenne (ours, lynx, loutres, corbeaux...), insufflant l'amour et le respect d'une nature qu'on ne doit pas tenter de domestiquer, comme l'affirme la fin du "Renard et l'enfant" dans une scène assez crue, qui peut choquer les plus petits.

"My Blueberry nights"

De Wong Kar-wai (Chine, 1H51). Avec Norah Jones, Jude Law, David Strathairn, Rachel Weisz, Natalie Portman.
Baigné par la sensuelle mélancolie du cinéaste hong-kongais Wong Kar-wai, "My Blueberry nights" dépeint deux coeurs solitaires rapprochés par leurs blessures, dans un film en forme d'ode à la jeune chanteuse Norah Jones. Celle-ci est Elisabeth, une jeune New-Yorkaise déchirée par un chagrin d'amour qui vient hanter le bar de Jeremy, à qui Jude Law prête ses traits. Echouée à quelques mètres d'un amour fracassé qu'elle observe dans d'autres bras, à travers les vitres, Elisabeth s'abîme dans une tristesse sans fin, en mangeant soir après soir d'écoeurantes tartes aux myrtilles. Le jour où elle disparaît, Jeremy comprend à quel point la jeune femme a pris de la place dans sa vie.
"My Blueberry nights" s'attache alors à l'errance d'Elisabeth, qui sillonne les Etats-Unis et rencontre d'autres solitaires minés par une peine de coeur, magnifiquement incarnés par David Strathairn, Natalie Portman et Rachel Weisz. Un voyage sentimental truffé de réminiscences du précédent opus de Wong Kar-wai, "In the mood for love", sorti en 2000. "My Blueberry nights" a fait l'ouverture du 60e Festival de Cannes en mai, où il concourait pour la Palme d'or.

"La nuit nous appartient"

De James Gray (Etats-Unis, 1H54 - Titre original : We own the night). Avec Joaquin Phoenix, Mark Wahlberg, Robert Duvall, Eva Mendes.
La mythologie du polar et celle de la Grèce antique scellent leurs noces tragiques dans ce dernier opus du surdoué américain James Gray, qui livre une nouvelle et brillante variation autour de ses thèmes de prédilection, la famille, la fraternité et la fatalité.
Fin des années 80, dans un New York gangréné par la violence et la drogue. Bobby Green dirige une boîte de nuit branchée qui appartient à la mafia russe. Pris sous l'aile d'un patriarche mafieux, Bobby s'est trouvé une famille de coeur, à laquelle il dissimule soigneusement une filiation biologique dont il a honte : son vrai nom est Grusinsky et son père, ainsi que son frère sont deux pointures de la police new-yorkaise. Flics et voyous entament bientôt une guerre sans merci et Bobby, soutenu par sa petite amie Amada, doit choisir son camp : liens du coeur ou liens du sang ?
Tout comme le chef d'oeuvre "Little Odessa" (1994) puis "The Yards" (2000, déjà avec Phoenix et Wahlberg), le troisième long métrage de Gray est sous-tendu par les thèmes de la fraternité et de la vengeance familiale. "La nuit nous appartient" est aussi profondément marqué par la tragédie grecque : ses luttes familiales rappellent la malédiction des Atrides.

"Les femmes de ses rêves"

De Peter et Bobby Farrelly (Etats-Unis, 1H45 - Titre original : The heartbreak kid). Avec Ben Stiller, Michelle Monaghan, Malin Akerman, Jerry Stiller.
Après le délirant "Mary à tout prix", à ce jour leur plus grand succès en France, les frères Farrelly reviennent à la comédie romantique déjantée.
Eddie, un célibataire new-yorkais propriétaire d'un magasin d'articles de sport, est mis au pied du mur par son meilleur ami : "T'as quarante ans et t'es pas marié... Faut fermer les yeux et sauter !" Eddie décide alors d'épouser Lila, la blonde sexy avec laquelle il flirte. Mais à peine le mariage célébré, débute le calvaire : une lune de miel avec une créature de rêve bourrée de (mauvaises) surprises (un passé de junkie surendettée, une cloison nasale déviée qui la fait vomir par le nez, un goût incontrôlable pour le chant à tue-tête...)
Des acteurs en forme, en particulier la Canadienne d'origine suédoise Malin Akerman (excepté Jerry Stiller, le père de Ben Stiller, en plein cabotinage), au service d'un scénario bourré de gags souvent drôles, mais inégaux. "Les femmes de ses rêves" a été projeté au Festival du film américain de Deauville.

"Il était une fois"

De Kevin Lima (Etats-Unis, 1H48 - Titre original : Enchanted). Avec Amy Adams, James Marsden, Susan Sarandon, Patrick Dempsey.
Les studios Walt Disney ont mêlé animation en 2D, effets numériques et images réelles pour les besoins de ce conte de Noël moderne, qui tourne gentiment en dérision l'univers Disney.
La blonde Giselle est une princesse de contes de fées qui vit au royaume magique d'Andalasia, où elle est, comme il se doit, promise au Prince charmant. Mais la méchante reine en a décidé autrement : elle propulse Giselle dans le monde des humains, au coeur de New York, où celle-ci trouve refuge chez un bel avocat. Son coeur de princesse en carton-pâte va-t-il fondre ?
Un film "cousu main" pour les admiratrices de Cendrillon, mais la dérision reste si légère qu'elle frise la mièvrerie.

"Across the universe"

De Julie Taymor (Etats-Unis, 2H14). Avec Evan Rachel Wood, James Urbaniak.
Une histoire d'amour dans les années 60, au coeur des manifestations anti-guerre, des voyages spirituels et du rock'n roll, qui part des docks de Liverpool vers le psychédélique Greenwich Village, des émeutes de Détroit aux champs de bataille du Vietnam.
Le troisième long-métrage de Julie Taymor après "Frida", le portrait de l'artiste peintre mexicaine incarnée par Salma Hayek tourné en 2001.

"Agent double"

De Billy Ray (Etats-Unis, 1H51). Avec Ryan Philippe, Chris Cooper, Laura Linney.
Eric O'Neill intègre le nouveau service de Robert Hanssen dédié à la protection des informations top secrètes du FBI. Son enthousiasme vire à l'angoisse quand il découvre la vraie raison de cette promotion : Hanssen est suspecté de vendre à l'ex-URSS des informations majeures, et fait l'objet d'une enquête. O'Neill devra tromper son chef pour révéler sa traîtrise.

"Ce que mes yeux ont vu"

De Laurent de Bartillat (France, 1H28). Avec Sylvie Testud, James Thiérrée, Jean-Pierre Marielle.
Une étudiante en histoire tente de découvrir l'identité d'une femme peinte par Watteau dans ses tableaux.

"Nacido y criado"

De Pablo Trapero (Argentine, 1H40). Avec Federico Esquerro, Martina Gusman, Guillermo Pfening.
Santiago, décorateur d'intérieur reconnu, est aussi le mari de Milli et le père affectueux de Josefina. Sa vie confortable s'effondre lorsqu'une tragédie brise sa famille. Méconnaissable, il réapparaît dans un aéroport désolé, au milieu des paysages glacés de la Patagonie. Tourmenté par les fantômes d'un passé inaltérable, Santiago doit se réconcilier avec le présent pour éviter de tomber dans la folie.
Le quatrième long métrage de l'Argentin Pablo Trapero, auteur de "Mundo Grua" et "El Bonaerense".

"Paysages manufacturés"

De Jennifer Baichwal (Canada, 1H26).
Lors d'un voyage en Chine, le photographe canadien Edward Burtynsky apporte des documents sur les effets néfastes de la pollution et de l'industrialisation sur les paysages naturels.

"Le temps d'un regard"

D'Ilan Flammer (France, 1H07). Avec Mathieu Demy, Marina Hands, André Wilms, Fanny Cottençon.
Paris, l'été. Trois personnages en quête d'eux-mêmes. Le jeune Antoine quitte son travail aliénant sur un coup de tête. Monsieur Jules retrouve son ancien quartier pour exorciser ses fantômes. Natalia est obsédée par le sort d'Howard Smith, un condamné à mort américain en passe d'être exécuté. Leurs destinées vont se croiser, le temps d'un regard.

"13 French Street"

De Jean-Pierre Mocky (France, 1H30). Avec Thierry Frémont, Nancy Tate, Tom Novembre, Bruno Solo.
Malgré leur différence d'âge, Alex et Victor deviennent amis pendant la guerre du Golfe. Quelques années plus tard, Victor invite son ami pour lui présenter sa superbe femme et lui faire visiter son manoir de bord de mer. Très vite, Alex est troublé par la jeune femme. Alors naît entre eux une passion sexuelle, freinée par l'omniprésence de la vieille mère de Victor.

"Tickets"

D'Ermanno Olmi, Abbas Kiarostami et Ken Loach (1H55). Avec Carlo Delle Piane, Valeria Bruni Tedeschi.
Trois réalisateurs, un Italien, un Iranien et un Britannique, racontent trois histoires entrecroisées qui se déroulent dans un train entre l'Autriche et l'Italie. Un vieux scientifique rêve de la jeune femme qui l'a déposé à la gare, une épouse de militaire tyrannise le jeune appelé qui l'accompagne, et trois jeunes supporters de foot sont confrontés au tragique destin d'une famille immigrée albanaise.
Malgré le talent des cinéastes qui signent "Tickets", le film s'enlise dans l'anecdotique et manque de rythme. Seule la troisième partie, signée par Loach, captive avec un véritable enjeu dramatique.

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ThunderLord
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   Posté le 26-01-2008 à 01:42:59   Voir le profil de ThunderLord (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à ThunderLord   

Deux mois plus tard, la revanche : la Critique II

Je suis allé voir (avec Nono, l'ami robot ) "La nuit nous appartient" : excellent, un intrigue assez conformiste mais correctement développée, un (très, pour certains) bon jeu d'acteurs, et une méthode dépouillée et sobre de filmer, bien éloignée des blockbusters hollywoodiens que l'on nous rabâche à longueur de temps.

Dépouillé mais très efficace.

La toute première scène peut surprendre, toutefois

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ThunderLord ---> Thérapie Hautement Utopique et Normalisée de Démultiplication des Etats Reconnus de Léthargie Ombrageuse Reliée à la Démonologie. ©Audrey
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