Sujet : 3 Tués + 1 Blessée grave par un HELICO | | Posté le 08-01-2007 à 01:21:44
| (AFP - 07/01/07)
3 personnes tuées + 1 blessée grave par un hélicoptère, en Camargue Trois personnes ont été tuées, dont deux décapitées, dimanche, par un hélicoptère privé qui s'est écrasé sur elles alors qu'elles le regardaient décoller près d'un restaurant en Camargue (Bouches-du-Rhône), un accident qui soulève des questions sur la sécurité de ces zones d'atterrissage. Une femme d'une quarantaine d'années a également été grièvement blessée et devrait être amputée de la jambe. Transportée à l'hôpital nord de Marseille, "elle est dans un état très grave et son pronostic vital est engagé", a indiqué l'Assistance des hôpitaux publics de Marseille (APHM) dimanche soir. L'accident s'est produit vers 15H30, près du restaurant "Chez Bob", un établissement situé en pleine Camargue, dans une zone agricole près de l'étang du Vaccarès. Le temps était ensoleillé et sans vent. 4 personnes d'une même famille des Saintes-Maries-de-la-Mer (Bouches-du-Rhône) quittent le restaurant et montent dans leur hélicoptère de type "Alouette 2", garé à 20 ou 30 mètres du lieu, selon un témoin sur place. "L'hélicoptère s'est crashé sur les voitures garées près du restaurant. Il y avait des personnes qui étaient venues assister au décollage. Deux de ces personnes au moins ont été décapitées. Les parents d'une petite fille de cinq ans ont été tués. La petite fille qui a pu s'en sortir criait 'mon papa a plus de tête'. Tout le monde était très choqué", a raconté un ancien journaliste présent sur les lieux au moment du drame. Outre les parents de la petite fille, un homme a également trouvé la mort. "Face au danger d'explosion, puisque le réacteur de l'hélicoptère tournait toujours, le patron du restaurant a fait évacuer tout le monde", a raconté l'ancien journaliste de l'AFP. "Le pilote a expliqué que l'appareil semblait avoir eu une panne et il n'a pas pu le redresser", a-t-il ajouté. Les quatre occupants de l'hélicoptère, le pilote, sa femme, son frère et sa belle-soeur, sont indemnes mais choqués. L'enquête judiciaire, qui a été confiée au groupement de gendarmerie des transports aériens par le procureur de Tarascon (Bouches-du-Rhône), devra déterminer si un incident technique ou une erreur de pilotage est à l'origine de l'accident. La prise de sang effectuée sur le pilote pour déterminer son taux d'alcoolémie s'est révélée négative, a indiqué le sous-préfet d'Arles, Jacques Simonnet. Il a fustigé "l'insouciance" et "l'irresponsabilité" qui ont entouré l'accident. "On se trouve là face à un problème, à mon avis, de localisation de ces zones d'atterrissage que je vais regarder de près parce que je trouve qu'il y a une forme d'insouciance", a déclaré M. Simonnet. "Quand on accepte ça (l'arrivée d'hélicoptères) dans un établissement recevant du public, on s'arrange pour éloigner les gens au moment des atterrissages et des décollages. Je suis assez furieux de ce point de vue-là. On est dans l'aberration la plus totale", a-t-il ajouté. Le restaurant avait l'habitude de recevoir des clients qui venaient en hélicoptère, selon lui. "Je vais mettre en parallèle la situation du moment avec la réglementation en vigueur et prendre les sanctions qui s'imposent au plan administratif s'il doit y en avoir. On ne peut pas accepter des morts aussi stupides", a dit le représentant de l'Etat après s'être entretenu avec le préfet. La fillette qui a perdu ses parents a bénéficié de l'aide d'une cellule psychologique et a quitté l'hôpital pour aller chez son grand-père. |
| | Posté le 08-01-2007 à 10:05:53
| Audrey a écrit :
[....] le sous-préfet d'Arles, Jacques Simonnet [...] a fustigé "l'insouciance" et "l'irresponsabilité" qui ont entouré l'accident. "On se trouve là face à un problème, à mon avis, de localisation de ces zones d'atterrissage que je vais regarder de près parce que je trouve qu'il y a une forme d'insouciance", a déclaré M. Simonnet. "Quand on accepte ça (l'arrivée d'hélicoptères) dans un établissement recevant du public, on s'arrange pour éloigner les gens au moment des atterrissages et des décollages. Je suis assez furieux de ce point de vue-là. On est dans l'aberration la plus totale", a-t-il ajouté. |
Ouais il est gentil mais bon, même si effectivement, dans le cas d'un crash au décollage, la zone la plus exposée est celle proche du point de décollage ( sans déc*nner ? ) , l'hélico peut se crasher n'importe où. Alors à moins d'avoir une zone de décollage "no man's land" de la taille d'un terrain de football pour diminuer sérieusement les risques immédiats... vois pas trop ce qu'on peut faire. Et une zone de telles dimensions juste pour ça en ville est difficilement concevable, en dehors bien sûr d'un aérodrome. |
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