Sujet : TRAFIC d'ORGANES de condamnés à mort en Chine | | Posté le 19-04-2006 à 19:51:02
| Le trafic d'organes de condamnés à mort en Chine à nouveau dénoncé Des chirurgiens britanniques ont à nouveau dénoncé mercredi le trafic illégal d'organes de condamnés à mort, organisé en Chine au profit d'une clientèle nationale et étrangère en augmentation. Les trafiquants profitent de la pénurie mondiale d'organes pour développer cette "pratique lamentable" connue depuis des années. Aujourd'hui, des preuves irréfutables sont avancées, et l'on parle de plusieurs milliers de cas. Les organes sont prélevés sans l'accord préalable des donneurs ni de leur famille. Il est même signalé que les dates d'exécution des condamnés sont choisies en fonction de la demande d'organes par des patients , dont un nombre de plus en plus important d'Occidentaux. Les groupes de défense des droits de l'Homme accusent depuis longtemps la Chine de prélever et vendre les organes des condamnés à mort. Les hôpitaux se voient également reprocher de voler secrètement les organes des victimes d'accident. Les autorités chinoises, elles, nient le trafic, admettant tout au plus quelques prélèvements isolés. Mais les faits sont là, et les exemples ne manquent pas. Tel cet homme d'affaires japonais qui, lassé des listes d'attentes pour bénéficier du rein dont dépendait sa survie, a investi l'équivalent de 50 000 euros pour recevoir le rein d'un jeune détenu chinois exécuté. Et Amnesty International rapportait en octobre 2005 que jusqu'à 90% des organes transplantés en Chine proviendraient de condamnés à mort (dont certains condamnés pour une simple fraude fiscale). (Source : AFP - 18/04/06) -------------------------------------------------------------------------------------------------------- Lamentable et choquant ! |
| | Posté le 20-04-2006 à 20:55:48
| choquant, effectivement ! Quand on lit que les dates d'exécution sont calculées en fonction des donations d'organes à faire !! on ne peut pas dire que tout n'est pas prémédité !! |
| | Posté le 23-04-2006 à 13:54:09
| C'est même plus que lamentable, c'est horrible !!!! |
| | Posté le 23-04-2006 à 16:17:21
| Bah quoi, de toute manière ils leur servent plus leurs organes, non ? De mon côté j'ai demandé ma carte de donneur d'organes y'a une semaine... Ca revient quasi au même, ça sauve des vies sans en prendre. Y'a que le côté "forcé" qui me déplaît, mais sinon faut avouer que c'est plus rapide que les listes d'attente officielles. Pis en Chine ils manquent pas de condamnés à mort hein, suffit de murmurer "Free Tibet" ou de surfer sur Internet |
| | Posté le 08-07-2006 à 16:12:05
| ...dans la série "on continue les macabres découvertes".... (AFP - 08/07/06)
Un rapport accuse Pékin de prélever des organes sur des adeptes de Falungong Des prisonniers du mouvement interdit Falungong sont mis à mort en Chine pour pouvoir prélever sur eux des organes servant ensuite à des transplantations, affirme un rapport de deux personnalités canadiennes publié ce jeudi. Le rapport rédigé par David Matas, avocat spécialiste des droits de l'homme, et David Kilgour, ancien parlementaire et ministre, fait suite à une enquête de 2 mois sur les allégations, démenties par Pékin, de prélèvements forcés d'organes sur des membres de Falungong. "Nous sommes arrivés à la regrettable conclusion que ces allégations sont vraies. Nous croyons qu'il y a eu, et qu'il continue à y avoir, des prélèvements d'organes à grande échelle sur des membres de Falungong, contre leur gré", écrivent les auteurs. Ils estiment qu'entre 2000 et 2005, il y a eu 41 500 transplantations dont la source reste inexpliquée. "D'où viennent les organes pour ces transplantations ? Les allégations de prélèvements d'organes sur des membres de Falungong fournissent une réponse", soulignent-ils. "Il ne fait pas de doute que cela se fait", a déclaré M. Kilgour en présentant le rapport lors d'une conférence de presse à Ottawa. Le Falungong, interdit depuis 1999, a accusé la Chine d'avoir tué près de 75% de ses 6 000 adeptes qui étaient détenus dans un "camp de concentration" situé dans le district de Shijiatun, et d'avoir utilisé leurs organes pour des transplantations. MM. Matas et Kilgour reconnaissent qu'ils ne disposent pas de preuves incontestables car, affirment-ils, les victimes sont tuées et leurs corps incinérés. Mais ils ont rassemblé un certain nombre de témoignages, ainsi que des retranscriptions de conversations téléphoniques dans lesquelles des responsables de centres de détention ou d'hôpitaux indiquent, en termes plus ou moins voilés, à des interlocuteurs se faisant passer pour des clients, qu'ils pourraient disposer rapidement d'organes prélevés sur des membres de Falungong. Le rapport cite aussi l'ex-femme d'un chirurgien chinois, selon laquelle celui-ci aurait prélevé des cornées sur 2 000 prisonniers de Falungong. Les deux auteurs du rapport formulent un certain nombre de recommandations, demandant notamment à l'ONU d'examiner la situation en Chine, et aux gouvernements du monde entier d'interdire l'entrée de leur territoire aux médecins chinois voulant acquérir une formation en matière de transplantation d'organes. |
| | Posté le 09-07-2006 à 22:09:49
| Il y a de quoi s'affoler un peu et, surtout, mettre fin très vite à ce genre de pratique !! Et on se dit dans un monde civilisé ??!! |
| | Posté le 09-07-2006 à 22:40:35
| Tout à fait d'accord avec toi, Nelly. Il y a, pour tout, certaines limites à ne pas dépasser, et là, elles sont plus que dépassées, humainement et éthiquement parlant !! |
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