Sujet : Sorties en salle le 27 juin | | Posté le 27-06-2007 à 21:51:36
| Sorties en salle le 27 juin
"Persépolis" Film d'animation de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud (France, 1H35). Marjane Satrapo transpose sa bande dessinée autobiographique à succès dans un film d'animation humoristique et tendre, co-signé avec Vincent Paronnaud, qui fait un récit critique de la révolution islamique de 1979 en Iran. La BD éponyme au trait épuré, en noir et blanc, s'enrichit d'une esthétique expressionniste et d'accents poétiques grâce à la touche du talentueux auteur de BD Vincent Paronnaud (qui signe ses albums du nom de Winshluss). "Persépolis" fait le portrait vif et drôle d'une petite fille issue de la bourgeoisie de Téhéran, confrontée à la révolution islamique. Tout juste adolescente, Marjie, fille d'opposants au régime du Shah renversé en 1979, est contrainte de s'exiler seule, en Autriche puis en France, après avoir vu sa famille persécutée et sa vie saccagée par les soubresauts politiques de son pays. La petite fille fan de Bruce Lee se mue alors en une jeune adulte à la conscience politique aiguisée, qui se rebelle contre le voile et l'emprise exercée sur les femmes par les "gardiens de la révolution". "Persépolis" a reçu le prix du jury au festival de Cannes, ex-aequo avec "Lumière silencieuse" du Mexicain Carlos Reygadas.
"Buenos Aires 1977" D'Israel Adrien Caetano (Argentine, 1H32). Avec Rodrigo de la Serna, Pablo Echarri. Un sidérant huis-clos d'une grande tension psychologique, qui montre la torture pratiquée sous la dictature militaire argentine, dans des centres de détention clandestins. Arrêtés sur dénonciation, hors de tout cadre légal, après le coup d'Etat du général Videla, Claudio, Vasco, Gallego et Guillermo se retrouvent à la Mansion Seré, une grande villa isolée transformée en prison. Ligotés, les yeux bandés, ils sont enfermés dans des pièces obscures pendant quatre mois, rythmés par les humiliations et les sévices quotidiens infligés par leurs tortionnaires. En compétition l'an dernier au 59e festival de Cannes, "Buenos Aires 1977", tiré de faits réels, raconte l'évasion de quatre jeunes Argentins, séquestrés et torturés pendant les premiers mois d'une épuration systématique, mise en place par la dictature (1976-1983), qui a fait 30 000 disparus. Israel Adrian Caetano, 38 ans, trouve le ton juste dans ce récit de l'horreur, faisant l'économie d'images qui pourraient être insoutenables, et délivrant un film-testament sur l'une des époques les plus sombres du passé de l'Argentine. Caetano s'est fait connaître avec "Pizza, Birra, Faso" (1997), son premier film, qui a fait de lui l'un des auteurs les plus en vue du jeune cinéma argentin. Interdit aux moins de douze ans.
"Roman de Gare" De Claude Lelouch (France, 1H45). Avec Dominique Pinon, Fanny Ardant. A travers la volonté du nègre d'une écrivain à succès de s'affranchir, pour écrire enfin un roman sous son propre nom, Claude Lelouch salue l'envie de chacun de prendre sa vie en main en profitant des virages de l'existence pour enfin s'épanouir, quitte à le faire sous une autre identité. L'intrigue tourne autour du personnage joué par l'excellent Dominique Pinon, dont on hésite à dire au départ s'il est le fameux nègre, un serial killer évadé de la prison de la Santé, ou un prof de banlieue qui vient de plaquer sa femme. Il est question d'aires d'autoroutes où des histoires sentimentales se nouent, d'assassinats qui n'en sont pas vraiment, d'une coiffeuse montée à la capitale, trop "midinette" pour son fiancé mais qui se révèlera pas si nunuche que ça, d'une femme mariée pas mécontente de se voir quittée... Présenté hors compétition au festival de Cannes, "Roman de Gare" a été réalisé en toute discrétion par Lelouch, sous le nom d'emprunt d'Hervé Picard.
"Héros" De Bruno Merle (France, 1H55). Avec Michael Youn, Patrick Chesnais, Patrick Berroyer, Elodie Bouchez. "Héros" offre à Michaël Youn un rôle à contre-emploi d'animateur télé qui perd les pédales et séquestre son idole, dans un oppressant et maladroit huis clos de près de deux heures, fraîchement accueilli à la Semaine de la critique, section parallèle du Festival de Cannes, le mois dernier.
"Cherche fiancé tous frais payés" D'Alice Issermann (France, 1H32). Avec Alexandra Lamy, Bruno Salomone, Claudia Cardinale. Alexandra, 30 ans, s'apprête à passer les vacances d'été en famille. Au moment de prendre la route, elle apprend que sa mère a aussi invité son ex, accompagné de sa ravissante "fiancée". Dans un café, elle croise un acteur au chômage et l'engage illico pour tenir le rôle de son propre amoureux.
"Dérive mortelle" De Hans Horn (Allemagne, 1H30). Avec Susan May Pratt, Richard Speight Jr. Un groupe d'ex camarades de lycée part en croisière pour un week-end à bord d'un yacht. Après avoir piqué une tête pour se rafraîchir, ils réalisent avoir oublié de déplier l'échelle : il leur est donc impossible de remonter à bord. Le week-end de rêve vire au cauchemar.
"The lookout" De Scott Frank (Etats-Unis, 1H45). Avec Joseph Gordon-Levitt, Jeff Daniels. Pour Chris Pratt, la vie était pleine de promesses, jusqu'à un accident de voiture qui lui laisse de graves séquelles neurologiques. Il se résout alors à accepter un petit boulot dans une banque. Un ancien camarade d'école, l'aide à reprendre pied, et lui demande bientôt de l'aider à cambrioler son propre lieu de travail. Mais le braquage tourne mal.
"La petite amie d'Emile" De Nadav Lapid (Israël, 48 minutes). Yoav reçoit la visite de Delphine, la petite amie française d'Emile, son ami de Paris. Il veut lui montrer Tel-Aviv, l'emmener à la plage, dans un bar.
"Rex chien pompier" De Todd Holland (Etats-Unis, 1H51 - Titre original : Firehouse dog). Avec Josh Hutcherson, Bruce Greenwood. Pour Rex, star des toutous d'Hollywood, se perd et se retrouve pourchassé par la fourrière. Coincé dans un bâtiment en flammes, il est sauvé par une équipe de pompiers qui l'adopte comme mascotte. |
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