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Sorties en salle le 27 février

Audrey
   Posté le 25-02-2008 ŕ 22:15:32   

Sorties en salle le 27 février

"Sans plus attendre"

De Rob Reiner et Molly Maginnis (USA, 1H36). Avec Jack Nicholson, Morgan Freeman, Sean Hayes.
Un monde sépare le milliardaire Edward Cole du modeste mécanicien Canter Chambers. Mais lorsqu'ils se retrouvent dans la même chambre d'hôpital, ces deux hommes réalisent qu'ils ont deux choses en commun : le ferme désir de réaliser tous leurs rêves inaccomplis avant de passer l'arme à gauche, et le besoin de se réconcilier avec eux-mêmes. Cole et Chambers décident de partir ensemble sur les routes pour la dernière et plus belle virée de leur vie.

"The Mist"

De Frank Darabont (USA, 2H17 - Interdit aux moins de 12 ans). Avec Thomas Jane, Andre Braugher, Laurie Holden.
Tandis qu'une brume étrange semble envelopper une petite ville du Maine, David Drayton et son jeune fils Billy se retrouvent pris au piège dans un supermarché, en compagnie d'autres habitants terrorisés. David ne tarde pas à s'apercevoir que le brouillard est peuplé d'inquiétantes créatures. Leur seule chance à tous de s'en sortir consiste à s'unir. Mais est-ce possible quand on connaît la nature humaine ? Alors que certains cèdent à la panique, David se demande ce qui est le plus effrayant : les monstres qui rôdent dans la brume ou ses semblables réfugiés dans le supermarché ?

"John John"

De Brillante Mendoza (Philippines, 1H38). Avec Cherry Pie Picache, Eugene Domingo, Jiro Manio.
"John John" est une fiction réaliste aux allures de documentaire de Brillante Mendoza, suit la poignante dernière journée d'un petit orphelin philippin dans sa famille d'accueil. "Foster child", son titre original, a été présenté en mai 2007 à la Quinzaine des réalisateurs, section parallèle du Festival de Cannes. C'est dans un bidonville de Manille que nous emmène la caméra de Mendoza, s'enfonçant dans le dédale des ruelles éventrées, longeant les baraques lépreuses, l'enchevêtrement des branchements électriques sauvages, les égouts à ciel ouvert. C'est là que vit John John (Kier Alonzo), un petit garçon brun surnommé "le métis", confié aux bras aimants de Thelma (Cherry Pie Picache), l'une des assistantes sociales chargées par les services sociaux philippins d'élever les orphelins avant leur adoption. Mère de deux garçons plus âgés, Thelma prend grand soin de John John malgré son dénuement et celui de sa famille, élevant l'enfant dans un cocon protecteur qui contraste vivement avec la misère et la promiscuité environnantes.

"Coupable"

De Laetitia Masson (France, 1H45). Avec Hélène Fillières, Jérémie Renier, Amira Casar.
Avec "Coupable", projeté hors compétition au dernier Festival de Berlin dans la section Panorama, Laetitia Masson signe un polar peu convaincant, dont le suspense s'enlise dans des considérations philosophico-déprimantes sur les relations amoureuses. "Sans le péché point de sexualité, et sans sexualité point d'histoire" : en exergue sur fond noir, cette citation du philosophe danois Sören Kierkegaard (1813-1855) qui sert d'affiche à "Coupable", confère d'emblée au film un halo philosophique renforcé par les propos d'un autre philosophe, contemporain celui-là, le Français Michel Onfray. En voix off, Onfray dénonce en préambule la prééminence, dans les relations amoureuses contemporaines, du "mythe dangereux de l'âme soeur". En accréditant l'hypothèse qu'il existe quelque part sur Terre une personne qui "pourra combler nos manques", ce mythe nous fera "toujours mesurer le réel à l'aune de l'idéal", dit-il en substance. D'où d'inévitables déceptions, conclut Onfray - un amer constat que Laetitia Masson s'emploie à illustrer avec ce curieux polar sans rythme, aux décors vaguement poisseux et aux ambiances atones.

"There will be blood"

De Paul Thomas Anderson (USA, 2H38 - Avertissement publics sensibles). Avec Daniel Day-Lewis, Paul Dano, Dillon Freasier.
Ce film qui a valu à Paul-Thomas Anderson l'Ours d'argent du meilleur réalisateur au Festival de Berlin, est une fresque épique et sombre sur les débuts de l'exploitation pétrolière en Californie. Daniel Day-Lewis, récompensé dimanche par l'Oscar du meiller acteur pour ce film, éblouit en prospecteur sans scrupules. Impressionnant en pionnier de l'industrie pétrolière âpre au gain et violent, l'acteur a aussi été distingué aux Bafta britanniques, aux Golden Globe américains et a décroché le Prix du syndicat des acteurs américains (SAG). Inspiré du roman "Pétrole !" d'Upton Sinclair, le cinquième film d'Anderson (après "Boogie nights", "Magnolia"...) part sur les traces des pionniers de l'industrie pétrolière en Californie, au début du XXe siècle.

"Taken"

De Pierre Morel (France, 1H25 - Interdit aux moins de 12 ans). Avec Liam Neeson, Maggie Grace, Famke Janssen.
Que peut-on imaginer de pire pour un père que d'assister impuissant à l'enlèvement de sa fille via un téléphone portable ? C'est le cauchemar vécu par Bryan, ancien agent des services secrets américains, qui n'a que quelques heures pour arracher Kim des mains d'un redoutable gang spécialisé dans la traite des femmes. Premier problème à résoudre : il est à Los Angeles, elle vient de se faire enlever à Paris.

"Breezy"

De Clint Eastwood (USA, 1H47). Avec William Holden, Kay Lenz, Roger C. Carmel.
Frank Harmon, agent immobilier de cinquante ans et divorcé, s'éprend de Breezy, une jeune fille de dix-sept ans. Devant les moqueries de ses amis, Frank la quitte. Ne pouvant vivre sans elle, il la retrouve et lui propose de s'installer chez lui.

"La ronde de nuit"

De Peter Greenaway (Canada, 2H05). Avec Martin Freeman, Emily Holmes, Michael Teigen.
Amsterdam, 1642. Le peintre Rembrandt est au sommet de son art. Une nuit, il se réveille en sursaut à cause d'un cauchemar dans lequel il devient aveugle. La milice des Mousquetaires d'Amsterdam vient de lui commander un portrait de groupe. A contre-coeur, le peintre accepte : sa femme Saskia est enceinte et l'argent est le bienvenu.

"Algérie, histoires à ne pas dire..."

De Jean-Pierre Lledo (France/Algérie, 2H58). Avec Aziz Mouats, Katiba Hocine, Hamid Bouhrour.
43 ans après l'exode massif des juifs et des pieds-noirs, consécutif à l'avènement de l'indépendance de l'Algérie en 1962, que reste-t-il de cette cohabitation dans la mémoire des Algériens d'origine berbero-arabo-musulmane ? Des personnages en quête d'une vérité sur leur propre vie reviennent sur leur enfance durant les années de guerre qui furent aussi les dernières décennies de la colonisation française. En retournant vers leurs origines, d'Est en Ouest, de Skikda à Oran, du début à la fin de la guerre d'indépendance, ils reconstituent un portrait inédit.

"Dessert Drame"

De Shang Lu (France/Corée du Sud, 2H08). Avec Oser Bat-Ulzii, Dong-ho sin, Sun Jung.
A la frontière entre la Mongolie et la Chine, les paysans ont quitté la terre gagnée par le désert où Huai est déterminé à planter des arbres pour préserver la steppe. Sa fille est malade, son épouse la conduit à Ouléma Tor pour suivre un traitement. Huai accueille Songhaï, une réfugiée nord-coréenne et son fils Changho. Ils ne parlent pas le même langage, ils vont tous trois apprendre à se connaître.
ThunderLord
   Posté le 27-02-2008 ŕ 22:38:06   

The mist pourrait être sympa - si bien traîté, encore une fois.
Je tiens à préciser que c'est tiré d'une vieille nouvelle de Stephen King :o
Eisenheit
   Posté le 28-02-2008 ŕ 10:58:09   

The Mist m'intéresse.

Sinon Jumper est ecellent, enfin des gens qui SAVENT utiliser leurs pouvoirs! ^^
ThunderLord
   Posté le 28-02-2008 ŕ 22:35:46   

Ha, j'en ai entendu dire du mal de mon côté
C'est vrai qu'il n'y a pas de scénario ?
Eisenheit
   Posté le 01-03-2008 ŕ 13:29:45   

Ouais y'a pas. Mais jmef perso, ce film j'y suis allé pour être dégoûté de pas savoir me téléporter. :')

Et ça dégoûte de pas savoir quand on voit ce qu'ils font. xD
ThunderLord
   Posté le 02-03-2008 ŕ 02:42:10   

... Ils téléportent le film à bout de bras ?
/loin
Eisenheit
   Posté le 02-03-2008 ŕ 20:06:47   

Nan. Des bus sur les méchants!
Pierma
   Posté le 22-03-2008 ŕ 00:45:04   

J'ai beaucoup aimé "There will be blood"

Il n'y a d'ailleurs de sang que dans le titre. Dans le film, il évoque soit l'eau du baptème (le sang du Christ selon le pasteur) soit le sang neuf que constitue le pétrole dans la région.

C'est la parabole la plus convaincante - que j'aie vue - sur la toute puissance de l'argent. Un hymne au Veau d'Or ! Tout y passe, tout y devient dérisoire : la foi, la famille, l'amitié, à travers un personnage dont on découvre à chaque événement qu'il est encore plus tordu qu'on ne le pensait, mais qui n'est même pas réellement haïssable.

Pendant le film, au moment où le pétrole jaillit sous les yeux des paysans - escroqués et contents - je me suis surpris à me demander quels sont les derricks d'aujourd'hui, une question qui ne m'est pas habituelle. Bref, c'est efficace.