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Sorties en salle ce 24 avril

Audrey
   Posté le 24-04-2006 à 21:09:38   

Les films qui sortent en salle ce mercredi 24 avril

"Un ami parfait"

De Francis Girod (France-1h46). Avec Antoine de Caunes, Jean-Pierre Lorit, Carole Bouquet, Martina Gedeck.
Un homme (Antoine de Caunes) se réveille dans un hôpital, sans souvenirs de ce qu'il a fait au cours des deux derniers mois. Il apprend que peu de temps avant son "accident", la femme qu'il aime, Anna (Carole Bouquet), l'a quitté et qu'il a démissionné de son poste de grand reporter dans un hebdomadaire suisse. En cherchant à retrouver la mémoire, il renoue les fils d'une enquête sur une entreprise agro-alimentaire suisse, qui cherche à éviter un scandale aux implications financières, mais découvre surtout beaucoup de choses sur son propre compte. Toute l'habileté du réalisateur de ce film à thèse, mais pas à charge, est de laisser une multiplicité de lectures possibles, bien aidé en cela par un Antoine de Caunes en personnage aussi manipulateur que séduisant, aussi perdu qu'antipathique. A ses côtés, Jean-Pierre Lorit joue Lucas, l'"ami parfait" du titre, dont le but et les motivations restent parfaitement indéchiffrables jusqu'à la fin du film, adapté du roman éponyme de Martin Suter, un ancien publicitaire suisse.

"Veer Zaara"

De Yash Chopra (Inde-3h10). Avec Shah Rukh Khan, Rani Mukherjee, Preity Zinta.
Veer est un beau garçon campé par Shah Rukh Khan, le Brad Pitt local déjà héros des classiques "Devdas", "La famille Indienne", "Swades" ou encore "New York Masala", un jeune et fougueux pilote-secouriste de l'Indian Air Force passe ses journées à sauver les autres d'une mort certaine. Zaara, elle, est Pakistanaise, très belle aussi. Pour respecter les dernières volontés de sa nounou morte, la voilà qui décide de traverser la frontière et d'aller verser les cendres de sa seconde mère, une Indienne, sur les rives d'un fleuve sacré hindou. Mais le bus de Zaara tombe dans un ravin. N'écoutant que son courage, Veer, d'un coup d'hélicoptère magique, vole à son secours. Malgré leur différence de religion, l'opposition parentale et, surtout, le fait que Zaara soit promise à un politicien réputé de son pays, un amour éperdu frappe les tourtereaux. Pourtant, lorsque l'on retrouve Veer, 22 ans ont passé. Il a perdu la raison dans un cachot pakistanais et l'histoire n'a plus rien du conte de fée. Si ce n'est qu'une jeune avocate des droits de l'Homme décide de découvrir la véritable histoire de cet homme, qui a accepté le pire par amour.

"Transamerica"

De Duncan Tucker (Etats-Unis/1h43). Avec Felicity Huffman, Kevin Zegers, Fionnula Flanagan, Elizabeth Pena.
Bree (Felicity Huffman), devenu transsexuel, travaille jour et nuit afin d'avoir assez d'argent pour payer une intervention chirurgicale qui fera définitivement de lui une femme. Un jour, elle reçoit un appel téléphonique d'un adolescent en fuite qui recherche son père. Elle comprend avec effarement qu'il est le résultat d'une liaison hétérosexuelle sans lendemain qui a eu lieu alors qu'elle était encore un homme.

"Silent hill"

De Christophe Gans (France). Avec Radha Mitchell, Deborah Kara Unger, Tanya Allen, Sean Bean. Interdit aux moins de 12 ans.
De plus en plus souvent, la petite Sharon (Jodelle Ferland) rêve d'une ville abandonnée, Silent Hill. Sa mère, Rose (Radha Mitchell), déterminée à comprendre l'étrange mal dont souffre son enfant, décide de l'accompagner sur place. Alors qu'elles pénètrent dans cet univers lugubre, Sharon disparaît. Rose se lance à sa poursuite, mais se rend vite compte que ce lieu étrange ne ressemble à rien de normal. Noyée dans le brouillard, peuplée d'étranges créatures, hantée par des ténèbres vivantes qui dévorent littéralement tout ce qu'elles touchent, cette dimension va peu à peu livrer ses terrifiants secrets. Avec l'aide de Cybil (Laurie Holden), de la police locale, Rose s'efforce d'arracher sa fille au monde de Silent Hill. D'indices en épreuves, elle va découvrir tout ce que Sharon risque et ce qu'elle représente dans une malédiction qui dépasse tout.

"Antarctica, prisonniers du froid" (Eight below)

De Frank Marshall (Etats-Unis/2h00). Avec Paul Walker, Bruce Greenwood, Moon Bloodgoog, Jason Biggs.
Alors qu'ils mènent une expédition scientifique en plein Antarctique, le guide Jerry Shepard (Paul Walker) et le géologue Davis McClaren (Bruce Greenwood) sont victimes d'un accident qui aurait pu leur être fatal si leurs chiens de traîneau ne les avaient pas tirés d'affaire. Evacués d'urgence dans des conditions extrêmes, Jerry est contraint d'abandonner ses chiens au coeur d'un des hivers les plus redoutables que la zone polaire ait connus. Livrés à eux-mêmes, les huit animaux vont tenter de survivre dans une nature aussi majestueuse que redoutable. Incapable d'oublier ses compagnons à quatre pattes, Jerry tente par tous les moyens de retourner sur place, mais les conditions météo l'en empêchent. Face aux pires conditions qui soient, humains et chiens vont tout affronter pour se retrouver.

"Camping"

De Fabien Onteniente (France-1h35). Avec Gérard Lanvin, Mathilde Seigner, Frank Dubosc, Claude Brasseur.
Au camping des Flots Bleus, ça débarque de toute la France. Comme tous les ans, c'est le moment des retrouvailles autour de l'apéro d'usage pour les familles d'habitués. Sauf que cette année, les Pic n'ont plus leur emplacement 17, les Gatineau font tente à part, et Patrick Chirac (Franck Dubosc), le playboy de Dijon, se fait plaquer par sa femme. C'est dans ce camping que Michel Saint Josse (Gérard Lanvin), chirurgien esthétique à Paris, se retrouve bien malgré lui pour y subir les problèmes existentiels d'une espèce jusqu'alors inconnue de lui : le campeur.

"Celui qui aime a raison"

D'Arnold Pasquier (France-1h06). Avec Marcos Gallon, Osmar Zampieri, Walmir Pavam, Danilo Rabelo.
Marcos et Osmar vivent à São Paulo, au Brésil. Marcos rencontre Walmir. Ils vivent tous les trois ensemble. Un jour, Walmir disparaît. Son absence lance les deux hommes dans une quête sentimentale et urbaine où chacun, à sa façon, donne une réponse au manque.

"El lobo"

De Miguel Courtois (Espagne-2h02). Avec Eduardo Noriega, Patrick Bruel, Mélanie Doutey.
De 1973 à 1975, Mikel Lejarza (Eduardo Noriega), surnommé El Lobo ("Le Loup" ) a infiltré et destabilisé l'organisation séparatiste basque ETA à une période charnière de l'histoire espagnole: les actions violentes de l'ETA commençaient alors à servir de prétextes à l'aile dure du parti franquiste pour radicaliser son pouvoir et écraser dans l'oeuf toute tentative démocratique en Espagne. Après sa mission, qui a abouti à la chute d'un quart des membres de l'ETA, Lejarza, condamné à mort par l'organisation, a dû changer de nom, de visage et fuir au Mexique. Eduardo Noriega incarne avec justesse cet homme, écoeuré par la violence et les meurtres des séparatistes, qui cherche à mener à bien sa mission malgré les coups fourrés et les lâchetés des services secrets espagnols. Patrick Bruel incarne Nelson, le chef impitoyable d'un réseau ETA, qui n'hésite pas à trahir et tuer ses plus proches compagnons pour faire avancer la cause.

"Les filles du botaniste"

De Dai Sijie (France-1h45). Avec Milène Jampanoi, Xiao-Ran Li, Lin Dong Fu, Wei-Chang Wang.
Dans la Chine des années 80, tous les tabous ne sont pas levés. Min, une jeune orpheline, part faire ses études chez un botaniste de renom. Homme secret et père autoritaire, son professeur vit sur une île qu'il a transformée en jardin luxuriant. Contrainte de partager cette vie solitaire et effacée, sa fille An accueille avec joie l'arrivée de l'étudiante. Très vite complices, les deux jeunes femmes voient leur amitié évoluer vers une attraction troublante, sensuelle et interdite. Incapables de se séparer, Min et An imaginent bientôt un dangereux arrangement pour continuer à partager le même toit.

"The great ecstasy of Robert Carmichael"

De Thomas Clay (GB-1h36). Avec Dan Spencer, Danny Dyer, Lesley Manville, Ryan Winsley. Interdit aux moins de 16 ans.
Trois jeunes Anglais, entraînés dans une spirale de violence et de tentation, ne tardent pas à faire se révéler les jalousies secrètes de leur petite ville.

"Klimt"

De Raoul Ruiz (Autriche/Allemagne/France-2h07). Avec John Malkovich, Veronica Ferres, Saffron Burrows, Nikolai Kinski.
Paris, 1900. Klimt (John Malkovich) est fêté à l'exposition universelle alors qu'il est condamné à Vienne comme provocateur. Il vit sa vie comme il la peint, ses modèles sont ses muses. Klimt est en avance sur son temps. Ses relations passionnées avec les femmes et sa quête éternelle de perfection et d'amour se reflètent dans toutes ses oeuvres. La controverse atteint son comble lorsque que Klimt détourne ses allégories "scandaleuses" et les rachète.

"Marathon"

De Chung Yoon-chul (Corée du Sud/1h53). Avec Cho Seung-woo, Kim Mi-sook, Lee Ki-young.
Une histoire vraie, celle de Yoon Cho-Won, un jeune autiste passionné de chocolats, de zèbres et de course à pied. 20 ans après sa naissance, ce jeune homme possède le niveau intellectuel d'un garçon de 5 ans. Sa mère se bat depuis toujours afin d'insérer au mieux Cho-Won dans la société. Celle-ci pense détenir la clef en découvrant la passion de son fils pour la course à pied. Son ambition de voir un jour son fils courir un marathon la pousse à engager un célèbre entraîneur, autrefois champion du monde de la discipline. Une décision qui marquera une rupture dans la relation fusionnelle entre cette mère et son fils.

"Silenzio"

De Christian Merlhiot (France-1h15). Avec Satô Kentarou, Lili Merlhiot, Satô Junichi, Satô Noriko.
Lili (Lili Merlhiot), une petite fille française arrive seule au Japon, où Ken (Satô Kentarou), un jeune homme japonais, l'accueille pour l'emmener rejoindre son père. Ils ne parlent pas la même langue, mais l'absence de paroles n'est pas un handicap, elle libère graduellement une forme de complicité distante et affective entre eux. Le passage des typhons marque la fin de l'été et ralentit la progression de leur voyage. Dans ce contexte, leur trajet prend soudain le rythme d'une excursion.
Eisenheit
   Posté le 27-04-2006 à 12:36:29   

Silent Hill est vraiment monstrueux, cela faisait longtemps que je n'avais vu un tel film! Il dépasse de loin mes espérances!!!

La réalisation est glauque et magistralement morbide au plus haut point, elle retranscrit l'univers des jeux sans faille, les musiques sont parfaitement adaptées pour les moments, et l'intrigue se veut intéressante et bien changeante des simples horror-movies.

On ne sursaute pas une seule fois dans le film, mais l'ambiance vous met tellement mal à l'aide que des fois vous tournerez simplement la tête pour éviter de voir ce qui... ne se passera pas. C'est bien simple, ce film est parfait!

Deux suites sont prévues, j'espère du même genre, parce que là j'adhère de suite! Je serai l'un des premiers à les voir!!!

Qui a dit que j'étais tombé amoureux du film? xD
Pas à ce point là, mais cela faisait vraiment longtemps que je n'avais pas vu un tel film remarquable...