Sujet : Sorties en salle le 02 avril | | Posté le 04-04-2008 ŕ 21:37:34
| Sorties en salle le 02 avril
"Mataharis" D'Iciar Bollain (Espagne, 1H35). Avec Najwa Nimri, Tristan Ulloa, Nuria Gonzalez, Maria Vazquez. Recherche de personnes disparues, traque des infidélités conjugales, surveillance de salariés indélicats ou bien syndicalistes, n'ont pas de secrets pour Eva, Inès et Carmen, employées par une agence de détectives. Après la naissance de son deuxième enfant, Eva renoue avec le rythme infernal d'interminables journées de travail. Lorsque son mari reçoit de mystérieux appels téléphoniques, la barrière déjà fragile entre vie privée et professionnelle s'estompe. Cuirassée par des années d'enquête sur l'infidélité conjugale, Carmen parle plus volontiers à ses plantes qu'à son époux. De son côté la jeune Inès est si rarement chez elle qu'elle ignore si son "chat est vivant ou mort", mais son travail la passionne. Souvent filmé dans la rue avec les techniques du documentaire, "Mataharis" se présente comme un polar réaliste qui régénère le genre grâce à ses héroïnes féminines, superbement campées par les trois comédiennes. Si le dénouement est assez prévisible, l'intérêt de "Mataharis" est aussi dans la fine peinture de trois vies de femmes qui subissent de plein fouet les mutations de la société espagnole : boom immobilier et cherté de la vie, généralisation des contrats de travail précaires...
"Le premier venu" De Jacques Doillon (France, 2H03). Avec Gérald Thomassin, Clémentine Beaugrand, Guillaume Saurrel, Gwendoline Godquin. Présenté au dernier Festival de Berlin dans la section Panorama, "Le premier venu" brosse le portrait de Camille, une jeune idéaliste aux airs androgynes, insurgée contre le fait que "le verbe 'se méfier' vienne avant 'aimer' " dans le Bescherelle : sa morale personnelle se fondera sur l'inversion de cet ordre. Ainsi Camille, incarnée par la débutante Clémentine Beaugrand, choisit-elle de faire don de soi au "premier venu", un délinquant aux airs fuyants nommé Costa, alias Gérald Thomassin qui retrouve ici un rôle similaire à celui qui l'avait révélé en 1990 dans le "Petit criminel", à ce jour le plus grand succès commercial de Doillon. Avec Costa, Doillon dépeint avec acuité un personnage clos sur lui-même et ses souffrances, au fil de scènes d'affrontement physique et verbal pour lesquelles le cinéaste a comme toujours multiplié les prises, permettant aux acteurs d'affiner les nuances de leur jeu.
"Deux soeurs pour un roi" De Justin Chadwick (Etats-Unis, 1H55 - Titre original : The other boleyn girl). Avec Natalie Portman, Scarlett Johansson, Eric Bana. Le destin des soeurs Mary et Anne Boleyn, qui vont tour à tour séduire le roi Henri VIII au début du XVIe siècle. D'abord très proches, puis rivales acharnées, Mary et Anne donneront chacune un enfant au roi. Mais c'est Anne que le souverain, après avoir répudié son épouse et rompu pour cela avec Rome, choisira d'épouser, avant de la faire décapiter sur accusation d'inceste. Ce film à grand spectacle hollywoodien évoque les déchirements des deux jeunes femmes, écartelées entre les convenances de la noblesse, leur attirance pour le séduisant monarque et la pression de leur famille, obnubilée par le pouvoir. Mais le faste des costumes et des décors de "Deux soeurs pour un roi" va de pair avec des dialogues et une mise en scène sans relief. Le film était en sélection officielle, hors compétition, à la dernière Berlinale.
"Disco" De Fabien Onteniente (France, 1H43). Avec Emmanuelle Béart, Franck Dubosc, Gérard Depardieu. Interprété par Franck Dubosc qui cosigne le scénario, le héros de "Disco" est Didier Travolta, chômeur fan de disco qui à 40 ans vit au Havre, chez sa maman dans un quartier populaire. Dans l'espoir d'offrir des vacances à son fils dont il n'a pas la garde, Didier remet son costume à paillettes et à pattes d'éléphant pour participer à un concours de danse dont le gros lot est un séjour pour deux en Australie. Dans le sillage de "Bienvenue chez les Ch'tis !" de Dany Boon, "Disco" réalisé par l'auteur de "Jet Set", "Podium" et "Camping", dispose des ingrédients populaires pour offrir au cinéma français un nouveau succès en salles, en dépit de certaines scènes tout en excès et pas forcément du meilleur goût. Rythmé par des succès disco tels que "Be a woman", le tube de Gloria Gaynor, le film confronte la bourgeoisie du Havre à des supposés ringards au grand coeur des quartiers populaires.
"Délivrez-nous du mal" Documentaire d'Amy Berg (Etats-Unis, 1H40 - Titre original : Deliver us from evil). La journaliste et réalisatrice Amy Berg reconstitue le plus gros scandale pédophile à avoir frappé l'Eglise catholique des Etats-Unis. Aujourd'hui exilé dans son pays natal, l'Irlande, après avoir été incarcéré, Oliver O'Grady, prédicateur charismatique, abusa d'enfants pendant plus de vingt ans. Certains spectateurs auront peut-être du mal à supporter les confidences à la réalisatrice de cet homme au sourire bonhomme. Au-delà du portrait d'O'Grady, le film vaut par la poursuite patiente des plus hauts gradés qui se sont employé à étouffer l'affaire pour sauvegarder leur carrière, du diocèse de Californie jusqu'au Vatican. Vexée par la mise au jour de la lâcheté de ses pasteurs et la mise en cause d'un système corrompu à grande échelle, l'Eglise a dénoncé ce film, nommé à l'Oscar 2007 du meilleur documentaire, comme une charge anti-catholique.
"Des Indes à la planète Mars" Documentaire de Christian Merlhiot et Matthieu Orléan (France, 1H20). En 1894, Catherine-Élise Müller assiste aux séances de spiritisme de Théodore Flournoy, qui vient d'obtenir la chaire de psychologie à la Faculté des sciences de Genève. Leur rencontre marque un tournant radical dans la carrière du médium qui développe alors, pendant plus de six ans, deux fictions romanesques assorties de l'invention de langues imaginaires, l'une d'intonation orientale et l'autre martienne.
"Horton" Film d'animation de Jimmy Hayward et Steve Martino (Etats-Unis, 1H35 - Titre original : Horton hears a who). Horton est un éléphant qui prend la vie du bon côté. Lorsqu'il entend un appel au secours venu d'un grain de poussière flottant dans l'air, il découvre Zouville et ses microscopiques habitants, les Zous. Horton décide alors de protéger ses nouveaux amis.
"Doomsday" De Neil Marshall (Etats-Unis, 1H50 - Interdit aux moins de 12 ans). Avec Rhona Mitra, Bob Hoskins, Alexander Siddig. Un terrible virus annihile 90% des habitants en Ecosse. Pour endiguer l'épidémie, le gouvernement britannique construit un mur infranchissable. L'Ecosse devient alors un no man's land barbare. Trente ans plus tard, le même virus réapparaît au coeur de Londres. Un commando de choc part alors à la recherche d'un vaccin, dans une Ecosse contrôlée par les gangs.
"Les petits poucets" De Thomas Bardinet (France, 1H45). Avec Christophe Alévêque, Marie-Christine Laurent. Dans une maison de campagne isolée près d'un bois, un couple, deux amis et quatre enfants sont réunis pour les vacances. Les enfants veulent jouer à cache-cache dans les bois.
"Retour à Gorée" Documentaire de Pierre-Yves Borgeaud (Suisse, 1H42). Le périple du chanteur sénégalais Youssou N'Dour sur les traces des esclaves noirs et de la musique qu'ils ont inventée, le jazz. Son but, rapporter en Afrique un répertoire de jazz et le chanter à Gorée, l'île symbole de la traite négrière, en hommage aux victimes de l'esclavage. Youssou N'Dour parcourt les Etats-Unis et l'Europe, au fil de de concerts et de débats sur l'esclavage.
"Sans état d'âme" De Vincenzo Marano (France, 1H39). Avec Laurent Lucas, Hélène de Fougerolles, Thierry Fremont. Une prostituée de luxe, un juge d'instruction arriviste, une journaliste idéaliste : les liens d'amour unissant ces trois personnages vont devenir meurtriers.
"Les 7 vierges" D'Alberto Rodriguez (Espagne, 1H26 - Titre original : Siete virgenes). Avec Juan Jose Ballesta, Iride Barroso. C'est le printemps dans un faubourg ouvrier du sud de l'Espagne. Tano, adolescent pensionnaire d'un centre de redressement, est libéré quarante-huit heures pour le mariage de son frère. Il décide de profiter de ces deux jours pour transgresser les limites.
"Urbi et Orbi" Film d'animation de François Boutonnet (France, 1H09). Un voyageur part à la recherche d'un autre centre du monde. Il découvre la Toscane et le jardin fantastique de Bomarzo. Les diverses stations de ce jardin, sont pour lui autant de portes donnant accès à d'autres paysages. De Perpignan à l'île de Pâques, en passant par Quito, le Machu Picchu ou la Patagonie, il cartographie le pays imaginaire qui s'étend en nous.
"Winx, le secret du royaume perdu" D'Iginio Straffi (Italie, Etats-Unis, 1H38). Le destin du royaume repose entre les mains de Bloom, la fée de la flamme du Dragon. Accompagnée de ses amies du Winx Club, Bloom devra affronter le mal, sauver ses parents et percer le secret de ses origines.
"Géants des Profondeurs 3D" De Sean Phillips (USA, 40 minutes - Documentaire-fiction). Environ 82 millions d'années avant notre ère, à l'époque des dinosaures, d'immenses créatures marines peuplaient les océans. En trois dimensions sur l'écran géant de La Géode à La Villette, le spectateur plonge au coeur des océans du Crétacé, suivant les aventures d'une femelle Dolichorynchops pour percer le mystère de la disparition de ces géants des profondeurs. Les reptiles marins du Crétacé, Dolichorynchops, Styxosaurus et autre Cretoxyrhina, reprennent vie en relief grâce aux études des paléontologues et aux images numériques. |
| | Posté le 04-04-2008 ŕ 22:45:43
| Doomsday pourrait être très intéressant |
| | Posté le 04-04-2008 ŕ 23:38:33
| mouais, "on doit aller chercher un truc dans une zone oubliée de la civilisation et laissée au gangs en tout genre". KIKOO NY1997 ! Au moins, Snake il a la classe, lui |
| | Posté le 04-04-2008 ŕ 23:55:23
| Heu non, en tous cas, Russell a jamais eu la classe, lui. |
| | Posté le 05-04-2008 ŕ 00:31:45
| Tsssssss; non seulement tu connaissais pas Futurama, mais en plus tu remets en cause la classe ultime de Snale Plissken ir-ré-cu-pe-ra-ble |
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