Sujet :

Le JEU DE RÔLES

Eisenheit
   Posté le 19-05-2006 à 15:38:45   

Quand on parle du jeu de rôles, appelé aussi communément JdR ou RPG (rolepaying game), on fait attention. Les problèmes que cela soulevait dans les années 1980 n'ont pas été oubliés, tels que les suicides ou meurtres, entre amis (joueurs donc)...

Bref, tout ceci est lointain. A présent, le jeu de rôles je ne vais pas en faire un historique, mais plutôt expliquer ce que c'est.
A mes yeux, il s'agit d'un moyen de décompresser, de vivre une autre vie, de s'évader, mais surtout de rêver. Un jeu de rôles est, comme son nom l'indique, un jeu où nous jouons un rôle. Mais quel rôle ? Comment le jouer ? C'est quoi tout ça ?

Parlons en premier de "comment jouer à un JdR". Il n'y a pas plus simple : quelques feuilles vierges, un ou deux crayons avec des mines taillées ou rechargeables et une gomme. A cela, on rajoute des dés avec un nombre de faces déterminé par le livre des règles du jeu. Il existe des dés à 4,6,8,10,12,20 faces, et l'alliance de deux dés à dix faces (noté : 2D10) forme un dé de 100 faces (un dé représentant les dizaines, l'autre les unités, et on peut monter à 1000 faces, 10 000 faces, etc). Je récapitule :
Du papier, un crayon, une gomme, des dés. Ca, je pense que tout le monde peut se le payer (les dés coûtent entre 6 et 7 euros au nombre de 10 environ).
Ce sont donc les instruments de direction d'un personnage. Ensuite, notre esprit pour vagabonder et intenter des actions, voilà un personnage mis en mouvement. Mais encore ?

Deuxièmement, nous avons besoin d'un personnage. C'est déjà bien plus compliqué. Dans les jeux de rôles, beaucoup se soucient peu de leur passé, ils ne regardent que les caractéristiques d'un personnage sur sa feuille. Seulement voilà, ça ne se passe pas comme ça. Un personnage, lorsqu'on le crée, on l'aime. On le fait parce qu'on a envie de jouer quelqu'un comme ça, parce qu'on est pris d'un sentiment affectif envers lui. On va vivre avec lui une aventure longue, fastidieuse, difficile au possible, mais terriblement prenante tant que le Maître des Jeux (GM (Game Master) ou MJ) sache conter une histoire.
Le personnage n'a pas seulement des caractéristiques : quel est son passé ? Ses phobies ? Ses envies ? Son projet futur ? Ses obsessions ? Ses couleurs préférées ? Son matériel qu'il transporte (même un sac à main) ? Qu'a-t-il vécu tout au long de sa vie ? Quand est-il né ? Sa famille ? Etait-il chahuté lorsqu'il était petit ? Avait-il un compagnon pour un amour impensable ou un ami de jeu ?
Tellement de questions que VOUS inventez et répondez... Votre personnage a une vie, comme la vôtre. Ne soyez pas avares de détails. Si vous êtes doués, laissez des questions en suspens... Le MJ les utilisera peut-être dans sa chronique comme un clin d'oeil ou comme une énigme à résoudre.

Une fois le personnage créé, vous allez jouer avec. Le Maître des Jeux vous raconte des évènements qui interviennent dans la vie du personnage que vous prenez en main, et vous y répondez par des gestes, dont la pertinence est mesurée par des jets de dés que vous faites, sur la demande du MJ. Une fois l'immersion commencée, vous n'en sortez plus. Eh oui ! C'est passionnant de jouer la vie de quelqu'un d'autre... Quelqu'un qui existe dans nos rêves...

Le JdR est un livre dont vous formez les pages. Votre passé écrit quelques mots par-ci par-là, à vous, au fil de la "chronique", de remplir ses pages en découvrant des choses et d'autres. Voyez le JdR comme un roman, qui ne se lit pas, mais se vit.

Il y a ensuite des petites choses à apporter. Dans mon expérience personnelle, c'est un ordinateur portable. En quoi intervient un ordinateur portable pour un jeu de rôles "papier" ? Tout simplement pour immerger encore plus le joueur : on utilise des avatars (des photos réelles donc et des dessins, des lieux et autres, facilitant la vision de la scène), on utilise des musiques (l'ambiance est multipliée par 10 voire plus, imaginez une musique de fuite sur une scène où la vie de votre personnage en dépend...), on utilise des vidéos, on voile l'écran pour signifier que les yeux du personnage sont fermés... Et caetera !

Le jeu de rôles est un univers à part, et j'espère vous avoir transmis ma passion... Sachez que les seules limites d'un jeu de rôles sont celles de votre imagination !


Pour illustrer le tout, je vais essayer de vous mettre des images du dernier jeu de rôles auquel je joue : Solaris (self-made par quelqu'un, il n'est jamais sorti en livre). Voici donc les feuilles de personnage.


Recto


Verso


Message édité le 19-05-2006 à 15:39:51 par Eisenheit
Audrey
   Posté le 19-05-2006 à 15:52:43   

Voilà un article très complet et avec des explications claires !
Merci, Eisen !

Perso, étant très éloignée de ce style de jeux, j'avoue que je n'avais aucune idée du "pourquoi-comment ?". Ton post est très explicite, et je sais maintenant à quoi m'en tenir.

Je comprends que les participants aux JdR soient si plongés dans leur univers ! Déjà c'est un peu un casse-tête chinois, cela doit donc demander d'être suffisamment concentré pour que le jeu soit cohérent. Mais c'est aussi, quelque pahttps://lepetitmondedaudrey.alloforum.com/images/smilies/themes/classique/clindoeil.gifrt, un "dédoublement de personnalité"... Vivre deux ou trois vies en une (la sienne -réelle- et celle d'un voire deux personnages de JdR), il y a de quoi être fatigué en fin de journée

Cela ne me tente pas pour autant. Mais j'ai au moins compris le principe et pourquoi vous y êtes si "accro".
Eisenheit
   Posté le 19-05-2006 à 17:26:29   

Tu rigoles en parlant de double personnalité, mais deux choses :

On peut être un fou dans le jeu, avoir un dérangement mental comme la schizophrénie, ou pourquoi pas la multiple personnalité. C'est du déjà-vu dans notre groupe.

Et deuxième chose, il nous est déjà arrivé de croiser nos autres Personnages Joueurs (personnages donc : PJ). Donc une rencontre entre deux ou plusieurs personnages que l'on joue soi-même... Et là, oui, tu parles tout seul !
Audrey
   Posté le 19-05-2006 à 17:32:29   

Eisenheit a écrit :

Tu rigoles en parlant de double personnalité, mais deux choses :

On peut être un fou dans le jeu, avoir un dérangement mental comme la schizophrénie, ou pourquoi pas la multiple personnalité. C'est du déjà-vu dans notre groupe.

Passionnant, certes.... mais inquiétant, tout de même
kaedes
   Posté le 19-05-2006 à 19:40:59   

moi j'aimerais trop essayer ^^
Audrey
   Posté le 19-05-2006 à 20:06:31   

@ Kaedes :
Tu devrais demander à Eisen, qui m'a l'air de très bien s'y connaître. Il pourrait sûrement te conseiller pour débuter.
Chaddy
   Posté le 19-05-2006 à 20:16:08   

Merci Eisenheit pour ses informations. Cela m'a plus éclairé sur ce que sont les JDR ^^

( En plus, pour une fois, j'ai lu tout le texte ^^ )
Simulacre
   Posté le 20-05-2006 à 21:04:02   

Personnellement, j'ai quelques expériences dans le domaine, avec la même équipe avec laquelle j'ai joué aux warhammers quelques fois.
Des moments sympas.
Eisenheit
   Posté le 23-05-2006 à 10:58:58   

Mais Warhammer tu ne crées pas ton personnage, ce sont les dés qui le font à ta place, et je répugne ceci... Moi, j'aime beaucoup commencer en me disant :

"Quelle vie aurait cette personne ? Imaginons... Une femme. Elle serait peureuse et hyper-émotive, apeurée et blessée en elle-même. Elle ne saurait pas être heureuse ni son entourage... Un Sire (un vampire mâle qui étreint la personne) désobligeant. Il joue à un jeu d'aimer/détester avec elle. Elle est... maudite suite à son passé, et ses sentiments de détresse ont permis de créer un gardien spirituel... Qu'a t-elle vécu au sens propre du terme ? Se souvient-elle de tout ? Cherche-t-elle à savoir si elle a perdu quelque chose ? Ses sentiments actuels ? Sa position vis-à-vis de la société ? Elle se voudrait être plutôt empathe, comme pour se dire qu'elle fait quelque chose de bien..."

Ensuite, viens plus la pratique :

"Elle serait une Sorcière du Feu (Tremere pour le vocabulaire)... Le Feu comme une salvation. Le feu comme un héritage involontaire de son Sire. Elle aurait, pour une ressemblance involontaire également, la chevelure rousse. Mais elle essaye de se débarrasser de tout ceci, elle s'est teint les cheveux en noir. Elle... serait manipulée par son Sire... De fond en comble. Que de mensonges autour d'elle... Elle serait dans les années 1950-1951 (date de notre chronique débutante), style américain. Elle serait plutôt en échec avec la loi, et d'un côté tiendrait excessivement aux enfants et à leur protection. Voilà ce que je veux faire."

Ce ne sont pas des blagues, j'ai créé le personnage quasiment comme cela. Mon personnage, celui-ci, s'appelle Nity Laswell, et je joue une chronique avec elle. Une chronique est une aventure, pas une "partie". Donc notre chronique s'appelait :
"Carnival of Shadows"
Viendra à sa suite :
"Zanarum Kumlare" (Arabian Nights)
"Berlin, 1989"
"La première Epée"

Un personnage vit pas mal d'aventures. Rien n'est déterminé à l'avance, il y a environ 90% de choses non préparées que les joueurs feront. Nous, on appelle ceci de deux manières : "Experience time" ou encore "Jouons au c*n". Mais c'est juste pour rire bien évidemment.
Mais c'est de l'improvisation que de jouer...

Bref, je disais j'ai créé mon personnage comme ceci. Pour montrer le style, je vous montre également ce que cela a donné :




Née aux Etats-Unis, en 1851, dans un petit village de la Floride, Middlegrowth.

Une enfance sans problème, des études en arts, apprentissage des langues anciennes pour aider dans l’apprentissage de l’art… Enfant comblée, elle n’avait rien à se reprocher. Plutôt belle, elle attirait quelques garçons, et avait plusieurs conquêtes à son actif, même si elle ne cherchait pas forcément l’âme sœur…
Elle n’eut malheureusement pas le temps d’apprendre davantage l’art une fois ses 24 ans atteints. Un homme du nom de Ivan Slozewich, venu d’un pays scandinave d’après ses dires, la trentaine, les cheveux noirs de jais et les yeux insondables, également d’un noir éclatant, passa dans la belle ville qu’était Middlegrowth. Il portait quelques cicatrices, dissimulées sous une longue cape noire. Il s’agissait de quelqu’un de majestueux, sans nul doute.
Nity fit sa connaissance lors d’une soirée au bord du lac local, où elle parla avec lui d’art, et surtout des pays de l’occident. Ils parlèrent, parlèrent encore. Le jeune homme semblait tout simplement subjugué par le fait qu’une jeune fille sache parler autant de langues… et s’intéresse à l’occulte, aux légendes du coin, aux racontars massifs des environs, bref, à vouloir en savoir plus sur ce qui l’entourait, mais en s’évadant de ce monde…
Le jeune homme partit le lendemain, pour revenir trois jours plus tard. Il ne manqua pas d’inviter Nity à une heure tardive. Vers minuit, il l’emmena sur une barque au clair de la Lune, pleine, et il la plongea dans un état… comateux. Il la domina, puis il l’embrassa… pour l’étreindre. Elle se réveilla dans un lit… Chez elle. La nuit était tombée, nous étions le lendemain…

Elle courrait. Presque nue dans la Nuit Noire. Mais elle voyait bien… Elle courait à perdre haleine… pour un mortel. Car elle ne respirait plus… Elle courrait pour échapper au massacre qui avait eu lieu dans sa maison, la maison de sa famille… Tous morts. Egorgés, vidés de leur sang… Brûlés. Des cadavres à perte de vue… Elle courrait dans la forêt à présent, quelques cadavres encore et encore… Tués, par une lame, et par des flammes. C’est alors qu’il se tint devant elle, Ivan. Mais elle perdit conscience dans l’instant, il lui semblait que quelqu’un fouillait sa mémoire… Ou plutôt, que Ivan le faisait… Elle oublia tout. Ces souvenirs ne sont devenus que poussière, dans une époque moderne.

Mais comment Ivan a-t-il échappé à la colère des Anciens ? Son sadisme fut caché par une excuse peu scrupuleuse, et facilement douteuse. Il mentit aux Anciens en disant que Nity, lors de son Eveil, fut prise de frénésie, et assomma son Sire, qui, lui, voulait juste la prendre dans ses bras pour lui souhaiter la bienvenue d’entre les Morts… Il la retrouva peu après, dans la forêt, complètement folle. Elle brûlait les gens à tout-va, ou les égorgeait avec un poignard trouvé sur une victime. Pourquoi les Anciens acceptèrent-ils avec autant de facilité une histoire aussi peu crédible ? Peut être la parole de Yvan valait plus que celle d’une Nouvelle-Née. Quoiqu’il en soit, de part son ignorance des règles de la Camarilla, elle ne fut pas condamnée à une mort véritable, mais elle dut subir l’hostilité des Anciens, de son Sire, et même des vampires de générations supérieures… Le Clan Tremere ne la considère pas comme une Paria, mais peu s’en faut. Plongée dans les remords, Nity ne pense qu’à se racheter aux yeux de son Maître, croyant qu’elle avait vraiment fait un tel massacre… C’est d’ailleurs sa seule raison de vivre pour le moment. Mais devant un tel manque de résultats, elle a déjà songé à rejoindre le Sabbath, pour pouvoir libérer toute la haine qu’elle a envers le clan…

Maltraitée, sous-payée pour des recherches qu’elle mène à travers les Etats-Unis sur l’occulte, la voilà réduite presque en esclavage… Ivan la déteste, mais elle cherche à lui prouver sa valeur, elle cherche à acquérir à ses yeux une grande présence… Mais il ne lui rend rien, même pas un sourire, ou alors un sourire de sadisme… Une hospitalité réduite pendant 76 ans, des cercueils à pointes, des lits avec des chaînes… Une phobie de l’entrave s’est installée, une malédiction lancée par son Sire lui a amené un fantôme, bien entendu la malédiction étant orchestrée par les Anciens pour punir la pauvre enfant… Son seul ami durant tout ce temps fut imaginaire, un esprit également… Un enfant. Depuis, elle ne toucha plus aux enfants pour se nourrir. Mais ces douleurs ont eu de drôles de répercussions. Ainsi deux de ses sens furent décuplés. Et sa manière de voir le monde fut changé…
En revanche, d’autres problèmes apparurent. Elle devint timide, à force d’être rejetée, et une répulsion croissante pour la croix Divine s’installa dans son esprit. Elle obtint chaque nuit des cauchemars horribles, montrant la flamme de la haine d'Ivan à son égard la consumer… D’ailleurs, elle hérita des flammes de ce dernier, sans doute un héritage involontaire, mais très intéressant.

Elle sillonne le pays, à la recherche de divers indices sur le monde de l’occulte. Le clan Tremere l’envoie en mission très souvent, sans lui laisser le temps de souffler. Mais qu’à cela ne tienne, elle se ferait reconnaître par son Sire comme une vraie vampire, une vampire avec sa place à ses côtés.

Mais voilà que son Sire la renie devant tout le monde, même ses meilleures amies, une soirée en 1951 à Chicago. L’air était plus frais que d’habitude, et le Sire la mit en torpeur… Réveillée par Farnéliä De La Croix, elle se sent plus seule que jamais, et trouve son unique réconfort auprès d’un certain Dorian Masterton, Ventru énigmatique et surtout indifférent aux autres. Un concept qui lui plaît et qu’elle admire, puisqu’au final elle ne croît plus aux autres. L’attitude de son Sire lui a fait totalement changer d’idée, et son état de choc reste grand. A ce moment, elle haït/aime Farn De La Croix, pour l’attitude qu’elle adopte, pour croire qu’elle est toujours là pour les autres, ce qui ne signifie plus rien pour Nity. Seul Masterton auquel elle s’est soumise indéfiniment afin de rembourser une dette grandissante de jour en jour ( destructions diverses, problèmes qu’elle cause, … ) est digne, selon elle, de devenir « quelqu’un ». Elle est entièrement soumise à sa cause, et souhaite qu’il parvienne à aller loin. S’il est question d’un « autre », il s’agit de lui, du moins dans son état d’esprit actuel. Chassée par son Sire, qui la haït encore plus, bien que ça lui soit égal à ce moment là, elle ne trouve refuge que chez ledit Masterton. Son projet à long terme est d’habiter chez lui afin de se mettre entièrement à son service, sans revers pécunier.

Nity a acquis des yeux jaunes et des cheveux noirs, en premier suite à une gorgée de sang d’un métamorphe loup, et en deuxième afin de palier à un visage qui ne lui allait plus auprès d’une Torréador.

Elle ne doit plus rien au clan, définitivement rejetée par sa seule attache. Elle le haït, et est prête à le trahir à la moindre occasion, dans la mesure du raisonnable et surtout du réalisable.



Nity Laswell en dates :

1875 : Etreinte de Nity par Ivan Slozewich. 4 jours plus tard, le Primogène du comté décide d’apposer un fantôme en guise de non-respect envers les règles Camaristes.
8 ritualistes
Cercle avec étoile à 8 branches
8 torches
16 Pierres de Sang
Mémoire de Nity volée par Ivan
Esprit malfaisant
Ce qui a amené la création d’Isabel (son fantôme)...


Le jour suivant, Ivan commence à éduquer mentalement et physiquement son infante, grâce à du bourrage de crâne, de la torture de manière constante ( jour et nuit )…


1877 : Méprisée par le clan Tremere, conditionnée aux supplices, elle effectue malgré tout avec brio sa première mission. Tuer un Brujah renégat n’était pas évident, mais elle réussit non sans dommages. Son objectif était de regagner la confiance de son Sire, alors qu’elle l’aimait/haïssait. Isabel sentait cette désorientation complète, et se renforçait en se délectant de chaque minute que Nity passait dans la tourmente.

1878 : Nity effectua des recherches internes apportant d’excellentes bases sur la thaumaturgie/nécromancie en particulier. Après quelques indices, elle se demanda si le Clan des Sorciers ne cacherait pas quelque chose quant à leurs recherches sur la nécromancie…
1880 : Nity se vit confier sa deuxième grande mission : enquêter sur les pierres de sang, certaines se révélant être des fausses. L’enquête pris 31 longues années, où Nity côtoya pas mal de monde, qui passèrent vite ennemis. Au moment où elle approcha du dénouement, son Sire vint et en tant que chef de contrebande fit tout oublier à Nity après lui avoir dit la vérité.

1915 : Yvan étreint Mildy Laswell, dans des circonstances propices à en faire une médium. Elle a 20 ans, car tenue en métastase magique. Pire encore, on apprend que toute la famille Laswell est captive en métastase magique, sauf les parents, grands-parents et servants.

1916 : Troisième mission de Nity. Elle doit trouver un livre, d’un ancien Tremere en Europe. Des rituels y seraient retranscris, et pas forcément que des connus ou autorisés. 40 ans de recherches furent à peine suffisants, mais le succès fut complet. Ce qu’Yvan ne sait pas, c’est que Nity a laissé faire un faux du livre. Elle a dans son sac un petit compartiment secret qui renferme le vrai livre, et a donné le faux à Yvan, qui n’a pas pu voir clair dans le jeu de Nity car il ne connaissait pas le vrai livre… Titre de celui-ci : « Zanary Feld ». Quasiment indéchiffrable, mais le rituel de sommeil léger mit trois ans à être traduit.

1947 : Recherches diverses sur les Lupus.

1950 : Détection de Lupus au nord de Chicago, quelques recherches quant aux sites dans ce coin-là.

1951 : Envoi à Chicago de Nity.

1951 : Fin de la chronique "Carnival of Shadows". Départ de Nity pour Paris.




Je pourrais encore beaucoup plus détailler, mais ce ne fut qu'une première couche sur le "papier informatique"... Vient ensuite la suite de son "background", mais qui, sur neuf ans, embrasse 32 ou 33 pages Word... Vous ne comprendriez pas tout, bien loin de là, aussi je ne le poste pas. Si vous êtes intéressés, pas de problèmes... Mais pour le moment, je ne le mets pas.

Tout ceci était pour illustrer un personnage. Peut-être cela vous aidera t-il encore un peu plus dans la compréhension.
Constance
   Posté le 23-05-2006 à 11:22:12   

Eisenheit a écrit :

Bref je disais j'ai créé mon personnage comme ceci. Pour montrer le style, je vous montre également ce que cela a donné :

http://img119.imageshack.us/my.php?image=nitylaswelltremere5qq.jpg

Tu te déguises pour jouer ?
Eisenheit
   Posté le 23-05-2006 à 11:38:28   

Non. Sinon j'aurais du mal à jouer certains de mes personnages. On ne le fait que pour Halloween!

(Vincent Valentine pour un pote, ce fut drôle)
Constance
   Posté le 23-05-2006 à 20:51:34   

Qui c'est ça ?
Je connais Jill Valentine mais pas Vincent
Eisenheit
   Posté le 24-05-2006 à 14:46:11   

Jill on l'a aussi quelque part...

Mais Vincent c'est le Vampire de FFVII !!! xD
Ouaille
   Posté le 25-05-2006 à 17:17:55   



Je suis ancien roliste. Non je ne suis pas aux RA (Rolistes Anonymes) mais je ne joue plus faute de temps et de partenaires.
J'y ai joue pendant plus de 15 ans...

Ce que je voulais ajouter par rapport a ce que Eisenheit en a dit est qu'il y a plusieurs elements essentiels pour faire une bonne partie de JDR: l'histoire, l'univers, le meneur de jeu et les joueurs.

Il faut une synergie des joueurs entre eux, ainsi qu'avec le meneur de jeu pour que la sauce prenne: le meneur ne doit pas trop contraindre les joueurs et le rolistes doivent accepter le cadre de leur aventures, leurs limites et possibilites.

Enfin bref, apres avoir joue aussi longtemps j'ai note que mis a part des soirees exceptionnelles et sur un theme/aventure particuliere loufoque, pour que cela marche, il fallait que tout le monde se connaisse assez bien et surtout s'entende bien. Quoique parfois le meneur ait su exploiter certains antagonismes...

Mais dans le groupe auquel j'ai participe le plus longtemps il y a mes meilleurs amis.