Sujet : C'est quoi, ces mères ??? | |  Posté le 04-11-2006 à 04:17:18
| (AFP - 03/11/06)
Une Toulousaine accusée d'avoir tué son bébé retrouvé dans son congélateur
Une Toulousaine de 39 ans accusée d'avoir, à son domcile en 2004, étouffé son nouveau-né avant de le placer dans son congélateur a été mise en examen et incarcérée jeudi pour homicide volontaire, tandis que sa fille aînée se voit poursuivie pour non dénonciation de crime.
C'est l'ex-compagnon de cette femme et père de ses quatre enfants qui a découvert le corps du bébé en début de semaine, alors qu'il venait voir ses enfants au domicile toulousain de la famille. La police a été prévenue par l'intermédiaire d'une association à laquelle il a fait part de sa découverte.
Devant les policiers, la femme est rapidement passée aux aveux, expliquant simplement qu'elle ne pouvait pas garder cet enfant, a indiqué le procureur de la République Paul Michel.
L'autopsie, pratiquée jeudi à l'institut médico-légal de Toulouse, a révélé que le nouveau-né avait succombé à un étouffement.
Domiciliée à Toulouse, cette femme travaillait épisodiquement comme vendeuse et avait vu ses quatre enfants placés sous assistance éducative.
Sa fille aînée, aujourd'hui âgée de 19 ans, a été mise en examen pour non dénonciation de crime et placée sous contrôle judiciaire. Selon les premiers éléments de l'enquête, elle savait que sa mère était enceinte et avait accouché. L'information ouverte devra préciser si elle avait été véritablement mise au courant de l'homicide, a précisé le procureur de la République.
Cette nouvelle affaire de bébé congelé éclate trois semaines après la mise en examen à Tours pour un triple infanticide, de Véronique Courjault, qui a reconnu avoir étranglé deux bébés nés clandestinement en 2002 et 2003 à Séoul (Corée du Sud) dont les corps ont été découverts dans le congélateur par le mari. Elle a également avoué avoir accouché en 1999 d'un nouveau-né qu'elle avait étranglé puis brûlé dans la cheminée d'une maison familiale en Charente-Maritime. |
| |  Posté le 04-11-2006 à 10:37:02
| Une de plus, décidément... Le monde ne tourne plus rond du tout!
Là, il doit faire une ellipse. 
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| | Posté le 04-11-2006 à 22:02:31
| Incroyable... Effrayant de constater à quel point la stupidité criminelle est répandue.
C'est pour ce genre de personnes que la peine de mort avait été instaurée, mais ne me regardez pas comme ça
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| | Posté le 05-11-2006 à 03:15:41
| Encore de quoi se taper la tête contre les murs...
(AFP - 04/11/06)
La mère de David, 14 mois, mise en examen et écrouée, a reconnu avoir tué son fils
La mère du petit David, un garçonnet de 14 mois retrouvé mort jeudi dans un étang de Redon (Ille-et-Vilaine), a été mise en examen samedi pour "homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans" et placée en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention.
Déférée dans la matinée devant un juge d'instruction au palais de justice de Rennes après 36 heures de garde à vue, Aline Lelièvre a été écrouée dans l'après-midi à la prison des femmes de la ville.
La jeune femme, âgée de 19 ans, "a reconnu qu'elle avait tué son fils le lundi après-midi en l'étouffant et en l'étranglant, puis avait dissimulé son corps dans un drap et dans un sac avant de l'emmener jusqu'à l'étang en scooter", a précisé Mme Denis, procureure adjointe.
Aline Lelièvre avait signalé mardi matin aux gendarmes la disparition de son enfant, affirmant dans un premier temps que le bébé avait pu être enlevé lundi soir alors qu'elle descendait sa poubelle au bas de son petit immeuble, dans la périphérie de Redon.
Placée jeudi en garde à vue à Redon après la découverte du corps de David dans l'étang du Thuet, proche de son domicile, elle avait reconnu l'y avoir porté elle-même, en affirmant dans un premier temps que l'enfant était mort accidentellement.
L'autopsie vendredi à Rennes du petit garçon a fait apparaître "certains signes de mort donnée volontairement", notamment des "signes d'oedème aigu des poumons" indicateurs de "mort traumatique", par exemple "noyade ou asphyxie", a précisé la procureure.
Aline Lelièvre a expliqué son geste "par le fait qu'elle ne supportait plus sa situation de mère célibataire et que l'enfant était devenu une charge trop lourde pour elle", a encore indiqué la magistrate.
"Le fait de ne plus avoir de nourrice depuis une semaine et de devoir envisager de démissionner de son travail pour s'occuper de son enfant, comme elle l'avait dit à son employeur, lui avaient rendu la situation trop difficile à supporter", a-t-elle ajouté.
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 Non mais oh !! C'est de pire en pire !!
Si le simple fait d'avoir un problème de nourrice pousse à tuer son enfant, ça ne va tarder à être l'hécatombe !
J'en reviens à mon titre du début : "C'est quoi, ces mères ??" 
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| | Posté le 05-11-2006 à 16:50:08
| sans vouloir excuser le geste ! je le précise (je trouve horrible de tuer son enfant !!)
mais où est le père de l'enfant, où sont les parents de cette jeune femme et les services sociaux !!!
ne me jeter pas des pierres SVP !!!
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| | Posté le 05-11-2006 à 18:13:42
| C'est sur la mère que je jetterai bien des pierres moi :/
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| | Posté le 06-11-2006 à 11:27:54
| On va refaire l'époque de Jésus?
/humoir noir je précise ^^
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| | Posté le 06-11-2006 à 13:35:48
| la lapidation est toujours de circonstance dans certains pays!
c'est l'arme des pauvres !!
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| | Posté le 08-11-2006 à 22:01:51
| Un baton ne coute pas plus cher, et c'est moins souvent mortel, tout de même.
Les deux mères en question devraient être condamnées à mort. rien que pour voir ce que ça fait, tiens.
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| | Posté le 09-11-2006 à 07:50:26
| Comme tous, je suis révoltée par ces divers comportements.
Cependant, un point de droit m'intriguant en ce qui concerne la première affaire, de Toulouse.
Comme le dit Audrey dans sa présentation des faits, la fille ainée est poursuivie pour non dénonciation de crime.
Cependant, il me semble - d'après mon cours de Droit pénal - qu'une personne est exemptée de la dénonciation de crime si le meurtrier est bien évidement un membre proche de la famille, tel que les parents ou les enfants.
Je retournerai voir ma prof de Droit pénal la semaine prochaine...
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| | Posté le 09-11-2006 à 09:42:26
| Dans le cadre de cette première affaire, d'après l'article, rien ne prouve que la fille aînée était au courant de l'homicide. Tout au plus l'était-elle de la grossesse de sa mère et de son accouchement. Et sa mère a très bien pu lui faire "avaler" qu'elle avait accouché d'un bébé mort-né ou une autre déclaration du genre. Auquel cas, je ne vois pas ce que l'on pourrait reprocher à cette jeune fille. 
Et, en admettant qu'elle était informée de l'homicide, cette jeune fille se retrouvait alors dans une position des plus délicates : dénoncer sa mère n'est pas chose aisée... Et personne n'aimerait se retrouver avec pareille bataille morale à mener.
Il me paraît prématuré de l'avoir déjà mise en examen pour non dénonciation de crime, alors que l'on ne sait toujours pas si elle avait connaissance de l'homicide.
Simulacre a écrit :
Cependant, il me semble - d'après mon cours de Droit pénal - qu'une personne est exemptée de la dénonciation de crime si le meurtrier est bien évidement un membre proche de la famille, tel que les parents ou les enfants. |
Je ne sais pas s'il y a exemption ou non, et je te remercie, Simulacre, de nous éclairer sur ce point. 
Pour ma part, j'aurais tendance à dire qu'on ne peut pas reprocher à des enfants (d'autant s'ils sont mineurs) de n'avoir pas dénoncé un parent : leur situation, dans un tel cas, est déjà assez difficile à vivre...
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| | Posté le 14-11-2006 à 19:13:32
| J'ai demandé à ma prof' de Droit pénal aujourd'hui. Il y a bien une exemption en ce qui concerne les membres très proches du meurtrier.
Cette règle n'empêche pas d'assigner en justice la jeune fille, même si l'on sait qu'elle sera relaxée.
Je pense que ça ne sert pas à grand chose, à part causer un traumatisme supplémentaire à la jeune fille. |
| | Posté le 14-11-2006 à 23:25:42
| Merci de t'être renseignée, Simulacre.
Je suis de ton avis : assigner quelqu'un en justice lorsque l'on sait d'avance qu'il sera relaxé, cela ne sert à rien ...et, en plus, cela monopolise inutilement les tribunaux, alors qu'il existe nombre d'affaires en attente.
Pas étonnant que les affaires (ou jugements) traînent en longueur si l'on surcharge inutilement les tribunaux ! 
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