Sujet : POSEIDON est mort ! | | Posté le 12-02-2006 à 01:50:03
| (AFP)
OCEANOGRAPHIE Lancé en 1992, le satellite Poséidon a révolutionné l'observation des mers.
Poséidon est mort, vive Jason !
Les océanographes du monde entier ont salué avec tristesse l'annonce du décès du satellite franco-américain Topex-Poséidon (1) . Lancé en 1992, il a révolutionné la connaissance des océans. Capable de mesurer, à quelques millimètres près, les variations du niveau des mers, des lacs et des grands fleuves, il a révélé la topographie (le relief) des océans et ses évolutions au cours du temps, en en dressant la carte mondiale tous les dix jours depuis son or[CENSURE] à 1 300 km d'altitude . Un exploit permis par l'extraordinaire précision de ses instruments (radar) et de la mesure de sa trajectoire. Surtout, Poséidon a su maintenir constante durant treize ans alors qu'il était prévu pour cinq ans la qualité de ses cartes. Avec « plus de 2 000 publications de recherche, utilisé par plus de 600 scientifiques de 54 pays » , selon Yves Ménard, de l' agence spatiale française (CNES), Topex-Poséidon a largement remboursé ses promoteurs. A son actif : les premières descriptions globales sur dix ans des variations saisonnières et annuelles des courants océaniques, les mesures millimétriques de l'élévation du niveau global de la mer au cours de la dernière décennie, le développement des modèles de marées océaniques, les jeux de données pour tester les modèles de circulation océanique... Outre la connaissance pure, ces avancées ont été mises au service de la prévision des cyclones et des phénomènes El Niño/La Niña dans le Pacifique, de la recherche du rôle climatique (saisonnier et à long terme) des océans. Conçu au départ pour la science, Poséidon a élargi ses utilisateurs bien au-delà des labos : navigation maritime, industries offshore (prévision des hauteurs de vagues) , gestion de la pêche, recherche sur les mammifères marins, suivi des débris et pollutions en mer. Avec l'accumulation des données, des sujets non prévus au début des opérations sont apparus : la surveillance et la compréhension des évolutions du niveau des mers fermées (Caspienne) , puis des lacs, en Afrique orientale notamment, et même des débits des grands fleuves (Amérique latine, Sibérie, Afrique) , révélateurs des variations pluviométriques saisonnières.
JASON-1 & JASON-2 Aujourd'hui, plus personne n'envisage d'avenir sans un système permanent de même qualité. D'où la suite donnée à Topex-Poséidon par le satellite franco-américain Jason-1 , lancé en 2001, tandis que Jason-2 est prévu pour 2008 . Et un glissement progressif du statut d'expérience scientifique à celui d'un outil de routine, du même type que les satellites météorologiques. (1) En raison d'une panne du système lui permettant de conserver son orientation face à la Terre. |
| | Posté le 12-02-2006 à 16:05:33
| J'espère qu'ils ont prévu soit une récupération soit une modification de son orbite pour le ramener sur terre, on a déjà assez de débris de toutes sortes qui tournent autour de la terre ! A force ça va devenir l'équivalent de la roulette russe d'envoyer des hommes dans l'espace sinon :/ |
| | Posté le 13-02-2006 à 20:59:46
| RIP |
| | Posté le 13-02-2006 à 21:03:04
| Un peu court comme post, Legolp... dommage, on reste sur notre faim avec ce genre de post |
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