Sujet : Plus grand PIRATE informatique de tous les temps | | Posté le 11-05-2006 à 00:58:44
| (AFP - 10/05/06)
Un londonien ayant piraté le Pentagone et la Nasa risque l'extradition Un juge de Londres a recommandé mercredi l'extradition aux Etats-Unis de Gary McKinnon, un chômeur britannique qui a reconnu avoir piraté les ordinateurs du Pentagone et de la NASA. Ses avocats le dépeignent comme "un raté de 40 ans dingue d'ordinateurs" , mais il a été qualifié de "plus grand pirate informatique de tous les temps" par le procureur de l'Etat américain de Virginie. Gary McKinnon, (qui a été démasqué en 2002 par la police britannique), comparaissait libre mercredi, et a réaffirmé qu'il regrettait ses actes et n'avait pas eu d'intention criminelle. Gary McKinnon est accusé d'avoir piraté et endommagé, entre février 2001 et mars 2002, 53 ordinateurs de l'armée américaine, de la marine, de l'armée de l'air, du Pentagone et de la Nasa. Le tout de sa chambre dans le nord de Londres. Il aurait notamment téléchargé des documents confidentiels, installé un programme informatique qui a rendu "inopérant" le district militaire de Washington, détruit 1 300 comptes informatiques et dérobé 950 mots de passe. Son attaque informatique contre une base navale, peu après les attentats du 11 septembre 2001, aurait notamment rendu impossible l'utilisation de systèmes militaires d'importance vitale. Les dégâts ont été estimés à 700 000 dollars (580 000 euros) par les autorités américaines. "Mon intention n'a jamais été d'attenter à la sécurité", a déclaré mercredi devant la presse Gary McKinnon. Mais, a-t-il ajouté, "j'ai été stupéfait du manque de sécurité des systèmes piratés." Gary McKinnon assure avoir avant tout cherché des preuves de l'existence des Ovni. Selon lui, l'armée américaine détient des informations sur ce sujet et les cache au monde. "Je suis pendu haut et court par avance si on me juge en Virginie", a protesté M. McKinnon mercredi à la sortie de l'audience, s'adressant aux journalistes avec un art bien maîtrisé de la formule. Le tribunal londonien qui a recommandé l'extradition a reconnu que le suspect risquait une condamnation "nettement plus sévère aux Etats-Unis que ce qui serait encouru pour les mêmes faits en Grande-Bretagne". Mais "tout accusé doit savoir", a rappelé le juge Nicholas Evans, "que si l'on commet un délit dans un pays étranger, on prend le risque d'être poursuivi dans ce pays".
Message édité le 11-05-2006 à 00:59:38 par Audrey |
|
|
|