Sujet : Les PERSEIDES 2006 : pluie d'étoiles filantes | | Posté le 04-08-2006 à 22:31:28
| (AFP - 03/08/06)
"Nuits des étoiles" sous le signe de la préservation du ciel nocturne Carte du ciel et explication du phénomène de la pluie d'étoiles filantes, les Perséides La traditionnelle pluie d'étoiles filantes, les Perséides, donnera lieu, de jeudi à samedi, un peu partout en France, à la 16ème édition des "Nuits des étoiles", manifestation placée en 2006 sous le signe de la préservation du ciel nocturne. Chaque été, la Terre croise, entre la mi-juillet et la troisième semaine d'août, la trajectoire d’un essaim de poussières abandonnées par la comète Swift-Tuttle (du nom de Lewis Swift et Horace Tuttle qui l'ont découverte en 1862). Par un effet de perspective, les Perséides semblent provenir d'un même point, le "radiant" , dans la constellation de Persée, d'où leur nom. En pénétrant dans l’atmosphère terrestre dans laquelle elles se consument aussitôt, ces poussières, "étoiles filantes" pour le profane et "météores" pour les astronomes, deviennent brièvement visibles sous forme de traînées parfois très spectaculaires. A l'occasion de ce rendez-vous annuel, quelque 500 manifestations gratuites sont prévues du 3 au 5 août. L'Association Française d'Astronomie (AFA) donne l'adresse des lieux de ces soirées spéciales, en France et dans quelques autres pays (Belgique, Italie, Maroc et Suisse), sur le site internet de son mensuel Ciel et Espace. Cette année, il y sera surtout question du problème de la pollution lumineuse du ciel nocturne, qui rend l'observation astronomique très difficile voire impossible en de nombreux points de la Terre, tout en reflétant un énorme gaspillage énergétique. Les Perséides figurent parmi ses victimes. En 2006, le phénomène atteindra son pic le vendredi 12 août entre midi et 12h30 en heure française, donc en pleine journée. Par chance, les "étoiles filantes" pourront être observées dès la veille ou le lendemain, en particulier à partir de 22h00. Elles ne demandent qu'une météo favorable et... les yeux qui, avec leur vision "grand angle", sont le seul "instrument" permettant de suivre l'intégralité du spectacle apte à occuper la quasi-totalité de la voûte céleste. Il faut juste choisir un endroit dégagé, à l’écart des lumières de la ville. Et c'est là que le bât blesse : entre un site préservé et une zone au ciel nocturne éclairci par le halo orangé des lumières, le nombre d'étoiles visibles passe de 3 000 à moins de quarante. Certaines villes françaises ont déjà remplacé les lampadaires boules par des ampoules sous capot non éblouissantes, l'illumination des monuments publics y est plus discrète et s'arrête à partir d'une certaine heure. Mais beaucoup reste à faire, en France comme ailleurs. Une seule exception notable, celle de la ville américaine de Tucson, en Arizona, dont l'éclairage urbain, profondément réaménagé, permet de nouveau d'admirer la Voie Lactée. |
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