Sujet :

Paradis franco-belge

Audrey
   Posté le 30-05-2009 à 12:21:33   

Un type meurt sur la frontière franco-belge. Quand il arrive au ciel, Saint Pierre lui dit :

- Bon, votre vie sur terre, pas terrible : quelques adultères, pas souvent à la messe, un blasphème… Je ne peux pas vous faire entrer au paradis. Mais comme vous n'avez rien commis de grave, et que vous êtes mort sur la frontière, je vous laisse le choix entre l'enfer belge et l'enfer français.

- Mais, Saint Pierre, je ne connais ni l'un ni l'autre ! Pourriez-vous m'en dire un peu plus ?

- Et bien… L'enfer belge : on vous met dans une grande marmite pleine de purin, des petits gnomes très très vilains qui sentent mauvais mettent des bûches sous la marmite, un dragon vient allumer les bûches, et vous cuisez toute la journée. Et le lendemain, pareil !

- Et l'enfer français ?

- Et bien… L'enfer français : on vous met dans une grande marmite pleine de purin, des petits gnomes très très vilains qui sentent mauvais mettent des bûches sous la marmite, un dragon vient allumer les bûches, et vous cuisez toute la journée. Et le lendemain, pareil ! …Mais moi, je serais vous, je prendrais l'enfer français...

- Mais Saint Pierre, c'est la même chose !

- Ah, non ! Dans l'enfer français, un jour les gnomes sont en grève, un jour on n'a pas livré les bûches, un jour le dragon est en RTT, un jour il ne trouve plus la marmite, un jour on n'a pas commandé le purin, etc.
ThunderLord
   Posté le 05-06-2009 à 22:47:30   

Pas mal, bien trouvé
celan
   Posté le 09-01-2010 à 17:54:33   

Bien cette histoire Audrey ...........quand je pense que cette annnée enfin l'année " 2009" les grèves ont perturbé combien de gens dans les transports, c'est souvent difficile à supporter pour beaucoup de gens et parfois les patrons déduisent les heures perdues
ben voyons !!!!
Audrey
   Posté le 09-01-2010 à 18:50:49   

celan a écrit :

(...) et parfois les patrons déduisent les heures perdues
ben voyons !!!!

Ce n'est pas "parfois", Celan, c'est systématique, la déduction des heures perdues à cause des grèves de transport.
Car elles sont considérées (à juste titre) comme heures d'absence du lieu de travail ...même si les pauvres travailleurs qui se retrouvent coincés ni sont pour rien.
Donc, soit ces heures sont déduites du salaire, soit elles sont "à rattraper".