Sujet : Naissance mystérieuse de DRAGONS de Komodo | | Posté le 25-04-2006 à 15:53:06
| (AFP - 25/04/06)
Première et mystérieuse naissance en Europe de dragons de Komodo Naissance de l'un des quatre dragons Komodo. Pour la première fois en Europe, quatre dragons ou varans de Komodo, issus d'une fécondation mystérieuse, ont vu le jour récemment dans un incubateur du zoo de Londres, grâce à une coopération avec le parc animalier français de Thoiry (Yvelines). Les petits reptiles d'une quinzaine de centimètres de long, qui dépasseront toutefois les trois mètres une fois adultes, sont sortis fin mars d'oeufs pondus par Sungaï, originaire de Thoiry et envoyée à Londres dans le cadre d'un programme d'élevage européen de cette espèce menacée. La décision de la prêter au zoo d'outre-Manche avait été prise par la directrice de Thoiry, Colomba de La Panouse, afin d'éviter une union consanguine car Sungaï et son compagnon Kinaam étaient cousins. Ainsi, le couple a dû faire grotte et jardins séparés, avant de rejoindre d'autres partenaires. L'an dernier, Sungaï s'est retrouvée à Londres, et Kinaam dans un autre zoo britannique, celui de Chester. Et là, le mystère commence. A peine arrivée, avant de rencontrer son nouveau compagnon et deux ans après sa séparation d'avec Kinaam, Sungaï a pondu des oeufs fécondés, dont sont issus les quatre bébés. Normalement, après fécondation, l'incubation dure environ huit mois (200 à 220 jours) chez ces reptiles "préhistoriques". "Deux hypothèses sont possibles", explique le fondateur du parc de Thoiry, de Thoiry, Paul de la Panouse : - soit les femelles de dragons de Komodo ont une spermathèque , c'est-à-dire que Sungaï a gardé vivants, pendant deux ans, les spermatozoïdes ou les oeufs fécondés par Kinaam, - soit elles peuvent se reproduire par parthénogenèse , c'est-à-dire s'auto-féconder, en produisant des clones d'elles-mêmes." La réponse sera donnée par une étude génétique, qui permettra aussi de déterminer le sexe des bébés (impossible à déduire de leur anatomie). Mais, pour Paul de la Panouse, "il y a neuf chances sur dix que le père soit Kinaam". Les varans de Komodo sont originaires d'Indonésie, plus précisément de la petite île volcanique dont ils portent le nom ainsi que de l'île voisine de Rinca et d'une partie de l'île de Florès. Leur population, inférieure à 3.000 individus, est menacée à la fois par les risques d'éruption volcanique et le braconnage des cerfs, sangliers et d'autres herbivores dont ils se nourrissent. |
| | Posté le 25-04-2006 à 23:17:28
| La parthénogénèse n'est-elle pas sensée être uniquement possible chez les animaux à sang froid comme les batraciens ? |
| | Posté le 26-04-2006 à 01:24:48
| Pour répondre à ta question, Thunder : La faculté de se reproduire par parthénogénèse, c'est-à-dire sans fécondation par l'autre sexe, est relativement courante chez les plantes, les invertébrés (échinodermes, mollusques, arachnides, insectes), mais aussi les vertébrés (poissons, batraciens, oiseaux) . Mais d'autres cas existent : Chez le dindon , par exemple, un certain pourcentage d’œufs présente un début de développement parthénogénétique. Beaucoup de ces œufs vont spontanément arrêter leur développement, mais le phénomène de parthénogénèse est bien là ! Et un petit nombre de ces œufs continue leur développement et donne des individus tous diploïdes. Ce sont tous des mâles . Apparemment, donc, la parthénogénèse ne serait pas limitée aux animaux à sang froid... D'autre part, il existe plusieurs types de parthénogénèses : - la "parthénogénèse naturelle", que l'on connaît bien chez les insectes et les invertébrés. - mais aussi ce que l'on appelle la "parthénogénèse accidentelle" : il arrive en effet que la parthénogénèse soit devenue le seul moyen laissé à certaines espèces pour se reproduire quand, par exemple, il n’y a plus ou peu de mâles, comme c’est le cas chez certains rotifères (vers), du cynips du rosier (Diplolepis rosae) ou chez le lézard du Caucase (Lacerta saxicola), ou certaines salamandres , qui pratiquent également couramment la parthénogénèse. Les scientifiques relèvent régulièrement de nouveaux cas de parthénogénèses accidentelles. La nature trouve ainsi son remède à la disparition des mâles dans un nombres d'espèces qui va grandissant... La parthénogénèse accidentelle expiiquerait donc certainement le cas de la naissance de ces dragons de Komodo... |
| | Posté le 24-01-2007 à 19:13:07
| P'tit (AFP - 24/01/07)
Un dragon de Komodo femelle donne naissance à des bébés par autofécondation Femelle dragon de Komodo, du zoo de Chester, en décembre 2006 Flora, une femelle dragon de Komodo vierge a donné naissance à 5 bébés par autofécondation, une "immaculée conception" qui a ravi les scientifiques, ont annoncé mercredi les responsables d'un zoo en Grande-Bretagne. "Flora n'est pas consciente de l'excitation qu'elle a provoqué, mais nous sommes heureux d'annoncer qu'elle est une mère et un père", a déclaré Kevin Buley, conservateur au zoo de Chester, dans le nord-ouest de l'Angleterre. "Même s'ils ne sont âgés que de quelques jours, nos bébés varans se portent bien et reçoivent les soins experts dont ils ont besoin en ce moment", a-t-il ajouté. Cinq mâles ont éclos les 15, 17, 18, 21 et 22 janvier, tandis que deux autres demeurent sous incubateur. Les tests ADN effectués sur les oeufs ont montré que Flora était en même temps la mère et le père de ces embryons, un phénomène de reproduction par autofécondation appelée parthénogenèse. D'autres espèces de lézards peuvent se reproduire par parthénogenèse, mais c'est la première fois que le phénomène est observé sur cette espèce protégée. Flora avait pondu ses oeufs en mai 2006, et ceux-ci avaient depuis été placés sous incubateur. Chez cette espèce menacée d'extinction, la parthénogenèse pourrait constituer une bouée de sauvetage, permettant à une seule femelle, non fécondée, de fonder une colonie au sein de laquelle la reproduction sexuelle peut reprendre par la suite mais entre individus apparentés. A peine 3 000 dragons de Komodo survivent dans la nature, dont peut-être moins de 1 000 femelles adultes. En captivité, ils font l'objet d'un programme international d'élevage, lancé en 1998 au parc animalier français de Thoiry. Dans le cadre de ce programme, 4 premiers varans ont vu le jour en mars 2006 au zoo de Londres (sujet du tout premier post) , sortis d'oeufs pondus par Sungaï, ancienne pensionnaire de Thoiry mais envoyée outre-Manche pour éviter une union consanguine avec son compagnon et cousin Kinaam, lequel s'est retrouvé aussi à Chester.
---------------------------------------------------------------------- Donc, Thunder, la parthénogenèse est bien confirmée. |
| | Posté le 28-01-2007 à 03:02:14
| Merci Audrey pour ce complément d'information Des ovipares de cette taille capables de parthénogénèse... Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi ça me ferait limite froid dans le dos xD |
| | Posté le 31-01-2007 à 10:41:06
| Boarf, ils ont pas la mitrailleuse lourde, eux |
| | Posté le 11-02-2007 à 16:09:21
| Non, mais tu connais beaucoup de paisibles piétons qui se baladent avec une arme à feu de grande puissance ?? |
| | Posté le 12-02-2007 à 03:36:12
| Nan mais bon, 'faut pas croire non plus que tout le monde resterait sans réaction face à ce genre de menace. Après tout on est supposés avoir une armée... |
| | Posté le 12-02-2007 à 05:00:27
| "supposés", Constance, supposés ...seulement ! |
| | Posté le 12-02-2007 à 12:52:12
| Une armée de casques bleus,, ça sert au mieux de poteaux indicateurs, mais à rien de plus |
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