500 ans de pratiques funéraires[/#][/g][/centre]
[g]Une équipe d\'archéo-anthropologues du Conseil général de la Seine-Saint-Denis et de l\'Inrap, fouillent à Noisy-le-Grand, sur prescription de l\'État (Drac Île-de-France), un ensemble funéraire du haut Moyen Âge.[/g]
[g][#0000ff]Noisy-le-Grand, la mérovingienne[/#][/g]
Les premières évocations de l\'existence de Noisy-le-Grand remontent aux écrits de Grégoire de Tours ; à la fin du VIe siècle, dans l\'Histoire des Francs, il évoque une "villa royale" ainsi qu\'un oratoire destiné à la prière. Ce dernier est-il en relation avec le cimetière mis au jour en ce moment ? C\'est une des nombreuses problématiques que les archéologues vont tenter de cerner ; l\'étude des ossements apportera, par ailleurs, de précieuses indications sur les conditions de vie de la population de Noisy-le-Grand entre les Ve et Xe siècles : profil démographique, liens de parenté, maladies, carences alimentaires…
[g][#0000ff]Un ensemble funéraire de 600 sépultures[/#][/g]
[g]Sur cette même parcelle (de 1200 m²), se succèdent et se recoupent deux nécropoles.[/g]
[centre][URL=http://www.casimages.com][img]http://nsm01.casimages.com/img/2009/05/08//090508060411161623622995.jpg[/img][/URL]
[i]Sarcophages mérovingiens[/i][/centre]
[g]La première, mérovingienne (Ve- VIIe s.), constituée de près de 300 inhumations,[/g] est caractérisée par des sarcophages de plâtre, des défunts parés de colliers de perles, de boucles d\'oreille, de fibules et de plaques-boucles (ceinture). Les sarcophages, orientés est-ouest, sont regroupés par famille ou par communauté.
[centre][URL=http://www.casimages.com][img]http://nsm01.casimages.com/img/2009/05/08//090508060751161623623002.jpg[/img][/URL][/centre]
[g]La seconde, carolingienne (VIIIe- Xe s.),[/g] est marquée par une évolution des pratiques funéraires imposées par l\'Eglise, la règle devenant celle de l\'humilité face à Dieu. Progressivement, l\'organisation des sépultures changent, laissant la place à de simples fosses. Les corps, sans aucun apparat, sont enveloppés dans un linceul et inhumés en pleine terre.
[i](Source et crédit photos : INRAP)[/i]');">
500 ans de pratiques funéraires
Une équipe d'archéo-anthropologues du Conseil général de la Seine-Saint-Denis et de l'Inrap, fouillent à Noisy-le-Grand, sur prescription de l'État (Drac Île-de-France), un ensemble funéraire du haut Moyen Âge.
Noisy-le-Grand, la mérovingienne
Les premières évocations de l'existence de Noisy-le-Grand remontent aux écrits de Grégoire de Tours ; à la fin du VIe siècle, dans l'Histoire des Francs, il évoque une "villa royale" ainsi qu'un oratoire destiné à la prière. Ce dernier est-il en relation avec le cimetière mis au jour en ce moment ? C'est une des nombreuses problématiques que les archéologues vont tenter de cerner ; l'étude des ossements apportera, par ailleurs, de précieuses indications sur les conditions de vie de la population de Noisy-le-Grand entre les Ve et Xe siècles : profil démographique, liens de parenté, maladies, carences alimentaires…
Un ensemble funéraire de 600 sépultures
Sur cette même parcelle (de 1200 m²), se succèdent et se recoupent deux nécropoles.
La première, mérovingienne (Ve- VIIe s.), constituée de près de 300 inhumations, est caractérisée par des sarcophages de plâtre, des défunts parés de colliers de perles, de boucles d'oreille, de fibules et de plaques-boucles (ceinture). Les sarcophages, orientés est-ouest, sont regroupés par famille ou par communauté.
La seconde, carolingienne (VIIIe- Xe s.), est marquée par une évolution des pratiques funéraires imposées par l'Eglise, la règle devenant celle de l'humilité face à Dieu. Progressivement, l'organisation des sépultures changent, laissant la place à de simples fosses. Les corps, sans aucun apparat, sont enveloppés dans un linceul et inhumés en pleine terre.
(Source et crédit photos : INRAP)