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J'ai l'impression qu'une fois de plus une enquete a vu sa publication attachee a un titre accrocheur/ravageur...
Bon je pars a la recherche des sources de la dite enquete et je viens faire des commentaires... 
[edit] Pour ceux que ca interesse, les sources sont par la:
http://www.statcan.ca/cgi-bin/imdb/p2SV_f.pl?Function=getSurvey&SDDS=4503&lang=fr&db=IMDB&dbg=f&adm=8&dis=2#b4
[edit2] bon apres examen rapide des resultats publies par l'institut des statistiques canadien et du questionnaire:
1) L'institut ne met absolument pas en exergue ce fameux moins de temps a reflechir et pour cause...
2) Le questionnaire demandait a des utilisateurs et non utilisateurs d'Internet de decrire leurs activites quotidiennes et la seule mention du terme reflechir ou reflexion est dans une activite decrite ainsi:
"Se detendre, reflechir, se reposer, fumer".
Ma conclusion: c'est le pigiste de l'AFP qui a reinterprete la phrase "Ils consacraient aussi significativement moins de temps que les non-utilisateurs à un travail rémunéré et aux tâches domestiques et passaient moins de temps à dormir, se détendre, se reposer ou réfléchir." et titrer sa depeche: "Les accros à Internet consacrent moins de temps aux activités sociales et à la réflexion"
Bref je me marre! 
Message édité le 07-08-2006 à 17:00:42 par Ouaille |
| | Euh... Premièrement, je suis d'accord avec toi; pour moi lire = réfléchir, donc les accros à internet ne sont pas pour autant décérébrés, comme essaie apparemment de le démontrer cette enquête.
Deuxièmement, internet lui-même étant une source d'informations innombrables et toujours renouvelées, je pense que, si on exclut les internautes passant leur vie au rythme des bip-bip de messenger, on trouve des personnes non seulement prêtant attentions aux actualités dans beaucoup de domaines, mais accroissant régulièrement leur culture générale de façon agréable et pratique, moteurs de recherche aidant.
Troisièmement, personnellement je passe plusieurs heures par jour à surfer sur le web au risque de passer pour une accro (que je suis peut-être, mais toutes proportions gardées, où est le mal?).
Néanmoins je préfère ça plutôt que me liquéfier la matière grise devant la télé qui supprime de plus en plus de programmes intéressants au profit de séries qui à défaut d'être drôles sont horripilantes à force de répéter le même schéma 100 fois remanié et toujours aussi médiocre. Non seulement c'est affreusement ennuyeux, mais en plus de ça, observez donc un peu quelqu'un qui regarde ladite télé; vous verrez un mollusque abruti regardant fixement un point lumineux où défilent des images. Âge mental 2 ans, et bourrage de crâne garanti.
Navrée, je crois que je me suis laissée emporter.
Euh...C'est crédible si je dis que je me suis pas, mais alors pas du tout sentie visée?... |
| | (AFP - 03/08/06)
Les accros de l'internet consacrent moins de temps à réfléchir
Les personnes consacrant plus d'une heure par jour à surfer sur la toile en dehors des heures de travail ont un mode de vie différent de leurs concitoyens et consacrent moins de temps à réfléchir, conclut une étude de Statistique Canada dévoilée ce mercredi.
Les "grands consommateurs" d'internet sont moins actifs, plus solitaires, passent moins de temps avec leurs enfants ou l'être aimé et sont moins enclins à sortir, indique l'enquête menée auprès de 20 000 Canadiens en 2005 par l'Institut Officiel de la Statistique.
"Ils consacrent aussi significativement moins de temps que les non-utilisateurs (de l'internet) à un travail rémunéré et aux tâches domestiques, et passent moins de temps à dormir, se détendre, se reposer ou réfléchir", poursuit l'étude sur l'emploi du temps des Canadiens.
S'ils consacrent moins de temps à la réflexion, les internautes passent plus de temps un bouquin entre les mains que les non-utilisateurs d'internet, précise l'étude. (  euh... lire, ce n'est pas déjà réfléchir ?)
Les accros d'internet passent près de deux heures de plus par jour seuls que les non-utilisateurs et interagissent davantage grâce à leur clavier, consacrant ainsi moins de temps au mode traditionnel d'interaction humaine, de personne à personne, a constaté l'institut.
Quelque 60% de ces "grands utilisateurs" de l'internet sont des hommes et une proportion plus importante d'entre eux que la moyenne poursuit des études ou est au chômage, poursuit l'établissement.
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Me paraissent plus qu'étranges, ces conclusions d'enquête...
Et vous, qu'en pensez-vous ? |
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