| Dernières réponses | |  Ferveur profane et souffle de vie à L'Olympia avec Arcade Fire 
Exaltation, ferveur hallucinée et souffle vital qui anime un joyeux capharnaüm : le groupe canadien Arcade Fire a enseveli le public de L'Olympia sous le flot d'émotions particulier que lui seul sait susciter avec autant de force, lundi lors du premier concert de sa tournée en France.
C'est au coeur de leurs ouailles, au milieu de la fosse, que les Montréalais ont entamé la soirée avec une version acoustique de la chanson "Wake up", conquérant un public de toute façon acquis d'avance.
La scène avait des airs d'église profane, tendue de velours rouge, avec ça et là des symboles figurant une Bible lumineuse, emblème de leur deuxième album, "Neon Bible" , sorti le 5 mars.
En guise de prie-dieu, les instruments hétéroclites qui font le son d'Arcade Fire : guitares, claviers et batterie rock, mais aussi des violons, une vielle à roue, des mégaphones, des cuivres, une contrebasse ou un orgue d'église aux tuyaux rutilants.
La dizaine de musiciens enchaîne avec des titres de "Neon Bible", "Black Mirror", "Keep the Car Running" ou l'irrésistible "No Cars Go".
Un spectacle autant sonore que visuel : sur scène, les Montréalais hurlent à pleins poumons, échangent leurs instruments entre deux chansons (une guitare pour une contrebasse, une vielle pour une batterie...) sous les ovations d'un public gorgé d'adrénaline.
Leur premier album, "Funeral" (2004), désormais devenu un classique, n'est pas oublié avec des hymnes comme "Rebellion (lies)" ou "Neighborhood #1".
Le chanteur américain Win Butler cède parfois le micro à sa compagne, la Québécoise Régine Chassagne.
Le concert s'achève au bout d'une heure trente et laisse le public extatique. Seul regret, un volume sonore assourdissant qui devient malheureusement la norme dans les salles de concert.
Arcade Fire rejoue mardi à L'Olympia avant :
- Lyon le 31 mars,
- Lille le 5 avril,
- puis les festivals des Eurockéennes de Belfort et des Vieilles Charrues cet été.
(AFP - 20/03/07) |
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![](javascript:citer('Audrey', '[centre][g][#0000ff]Ferveur profane et souffle de vie à L\'Olympia avec Arcade Fire[/#][/g] <br /> <br />[img]http://img129.imageshack.us/img129/5926/arcadefiredd5.jpg[/img][/centre] <br />Exaltation, ferveur hallucinée et souffle vital qui anime un joyeux capharnaüm : le groupe canadien Arcade Fire a enseveli le public de L\'Olympia sous le flot d\'émotions particulier que lui seul sait susciter avec autant de force, lundi lors du premier concert de sa tournée en France. <br /> <br />C\'est au coeur de leurs ouailles, au milieu de la fosse, que les Montréalais ont entamé la soirée avec une version acoustique de la chanson [i]"Wake up",[/i] conquérant un public de toute façon acquis d\'avance. <br /> <br />La scène avait des airs d\'église profane, tendue de velours rouge, avec ça et là des symboles figurant une Bible lumineuse, emblème de [g]leur deuxième album, [i]"Neon Bible"[/i],[/g] sorti le 5 mars. <br /> <br />En guise de prie-dieu, les instruments hétéroclites qui font le son d\'Arcade Fire : guitares, claviers et batterie rock, mais aussi des violons, une vielle à roue, des mégaphones, des cuivres, une contrebasse ou un orgue d\'église aux tuyaux rutilants. <br /> <br />La dizaine de musiciens enchaîne avec des titres de [i]"Neon Bible", "Black Mirror", "Keep the Car Running"[/i] ou l\'irrésistible [i]"No Cars Go".[/i] <br /> <br />Un spectacle autant sonore que visuel : sur scène, les Montréalais hurlent à pleins poumons, échangent leurs instruments entre deux chansons (une guitare pour une contrebasse, une vielle pour une batterie...) sous les ovations d\'un public gorgé d\'adrénaline. <br /> <br />[g]Leur premier album, [i]"Funeral"[/i] (2004),[/g] désormais devenu un classique, n\'est pas oublié avec des hymnes comme [i]"Rebellion (lies)"[/i] ou [i]"Neighborhood #1".[/i] <br /> <br />Le chanteur américain Win Butler cède parfois le micro à sa compagne, la Québécoise Régine Chassagne. <br /> <br />Le concert s\'achève au bout d\'une heure trente et laisse le public extatique. Seul regret, un volume sonore assourdissant qui devient malheureusement la norme dans les salles de concert. <br /> <br />[g]Arcade Fire rejoue mardi à L\'Olympia avant :[/g] <br />- Lyon le 31 mars, <br />- Lille le 5 avril, <br />- puis les festivals des Eurockéennes de Belfort et des Vieilles Charrues cet été. <br /> <br />[i](AFP - 20/03/07)[/i]'); "Citer ce message")