| Bon, apparemment, tout le monde "sèche" sur la dernière. Je vous donne donc la réponse : Le pseudo utilisé, dans un premier temps, par Lou Salomé pour se faire connaître n'est autre que :
Henri LOU.
Petites infos supplémentaires : Dans la série des femmes célèbres confrontées à la non-reconnaissance du "beau sexe" à une certaine époque, voici quelques anecdotes : Clara SCHULMANN, née Clara Wieck, pianiste virtuose et brillante compositrice, donna son premier concert à l'âge de 11 ans. Devenue Mme Robert SCHULMANN, elle céda aux pressions de son mari, et s'arrêta de composer. Elle ne se remit à la composition qu'après la mort de ce dernier. Fanny MENDELSSOHN, reçut la même éducation musicale que son frère Félix. Aussi douée que lui (voire plus), son père lui a pourtant écrit : "La musique sera peut-être, pour ton frère, une profession, mas pour toi, elle ne peut et ne doit être qu'un ornement". Fanny Mendelssohn s'effaça donc, abandonnant à son frère la reconnaissance qu'elle méritait tout autant, le laissant même signer certaines de ses oeuvres ! Alma MAHLER, elle aussi compositrice, dut s'effacer devant son mari Gustav. Le compositeur n'hésita pas à écrire à sa femme : "Le rôle de compositeur me revient", lui signifiant ainsi qu'elle devait rester à sa place (de femme) et ne pas prendre la sienne ! ... Et pourtant, elles avaient bien du mérite, ces compositrices . Car n'oublions pas qu'au XIXe siècle, le conservatoire de musique n'acceptait aucune femme dans les classes de composition, activité réservée strictement aux hommes ! Pour elles, seules étaient accessibles les classes de chant et d'instruments. Quand aux artistes peintres, ce ne fut pas mieux : l'Ecole des Beaux-Arts de Paris n'accepta les filles qu'à partir de 1867, tout en leur interdisant les classes de nu jusqu'en 1903. (On comprend mieux l'absence quasi-totale du nu masculin dans la peinture des femmes, sinon sous les formes de Cupidons et de garçonnets joufflus !).
Quelques phrases "qui tuent" : - "La recherche des vérités abstraites et spéculatives, des principes, des axiomes dans les sciences, tout ce qui tend à généraliser les idées, n'est point du ressort des femmes. Quand aux ouvrages de génie, ils passent leur portée", écrit ROUSSEAU , en 1762, dans le livre V de l'Emile. - "Un nom d'homme sur votre musique, et elle serait sur tous les pianos", reconnaissait Franz LISZT, à l'attention de Marie JAËLL, pianiste-compositrice. - "Pour ma fille, être au conservatoire ou faire le trottoir à Saint-Michel, c'est la même chose !", s'insurge le père de Germaine TAILLEFER , quand cette grande musicienne du XXe siècle (1892-1983) veut s'inscrire au conservatoire.
Comme ironise si bien l'historienne Marie-Jo Bonnet : "Si Mozart avait été une femme, on l'aurait marié en quatrième vitesse et son génie serait mort en couche !" |
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| Ouaille a écrit :
En ce qui concerne les soeurs BRONTË, je ne suis pas sur de comprendre... Il y a Emily, Charlotte et Ann et 1 autre (me semble-t-il) qui etaient toutes ecrivaines. On leur doit "Les hauts de hurlevent" (Emily), "Jane Eyre" (Charlotte?)... le reste je ne me souviens pas. Il ne semble pas que ce fut des pseudonymes. |
Auparavant, deux des soeurs Brontë avaient tenté leur chance sous un pseudo (en fait, le même nom et deux prénoms différents).
Ouaille a écrit :
Sinon au bluff: la Comtesse d'Agoult => Mme de Stael Augusta Holmes => Agatha Christie Mary Ann EVANS => Virginia Woolf |
La Comtesse d'Agoult : non, ce n'est pas Mme de Stael. Augusta Holmes : non, ce n'est pas Agatha Christie Mary Ann Evans : ce n'est pas Virginia Wolf. INDICE : ne pas oublier qu'à une époque, les femmes devaient user d'un pseudo masculin pour espérer être publiées. Vous avez leurs noms d'état civil.... à vous de trouver les pseudos. |
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