Le Petit Monde d'Audrey
 
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Audrey
Constance a écrit :

Ça se relâche sur l'orthographe les dépêches de l'AFP


Effectivement, Constance, il y avait de la correction à faire !!
Dans les dépêches AFP (et autres, l'AFP n'ayant pas l'exclusivité dans ce domaine), on ressent de plus en plus l'absence du fameux "relecteur", c'est certain !

D'ordinaire, je prends le temps de relire et corriger avant validation. Mais là (et durant quelque temps) je suis connectée d'ailleurs que chez moi, et avec une connection à bas débit... Alors j'avoue que vu le temps de téléchargement de chaque page, je n'ai guère pris le temps supplémentaire pour la relecture...
Constance
Ça se relâche sur l'orthographe les dépêches de l'AFP

Sinon ça me rappelle "la Griffe de Feu", un épisode des aventures de Bob Morane...
Audrey
(AFP - 20/08/06)
Lac Nyos : il y a 20 ans, le Cameroun subissait sa pire catastrophe naturelle


Trois cadavres calcinés dans une maison près du lac Nyos le 28 août 1986

Il y a 20 ans, dans la nuit du 20 au 21 août 1986, une explosion dans le lac Nyos, à 600 km au nord-ouest de Yaoundé, libérait un gaz toxique, tuant par asphyxie près de 2 000 personnes et faisant connaître au Cameroun la pire catastrophe naturelle de son histoire.

Plusieurs centaines de personnes étaient également hospitalisées pour des lésions, brûlures, irritations ou affections pulmonaires, et plusieurs milliers d'habitants étaient évacués.

Les causes du drame suscitèrent de nombreuses rumeurs avant que les scientifiques ne parviennent à l'expliquer. D'autant qu'en 1984, une explosion similaire avait eu lieu au lac Monoun (400 km au nord-ouest de Yaoundé), tuant une trentaine de personnes.

"L'explosion de Nyos avait continué à nourrir des rumeurs, notamment d'essais de bombe à neutrons, avant que les scientifiques ne découvrent des dépôts de gaz toxique inhabituels au fond de ces deux lacs", explique le Pr Gregory Tanyileke, chercheur à l'Institut de Recherche géologique et minière (IRGM) de Yaoundé.

Selon les scientifiques, l'explosion a été provoquée par l'accumulation naturelle progressive de gaz carbonique, alors projeté dans l'athmosphère où sont libérées ces effluves toxiques.

Aucune commémoration officielle n'est prévue lundi, mais de nombreuses manifestations ont été organisées par les populations, de retour depuis quelques années sur les rives du lac, selon le Pr Bole Butake, universitaire et écrivain originaire de la région, à qui le drame a inspiré deux pièces de théâtre [i]"The Survivals"
(les survivants) et "Lake God" (le lac divin).

Car, en dépit des souvenirs toujours vifs, les habitants sont revenus vivre près du lac, par attachement, en raison de liens ancestraux mais aussi de la fertilité des terres.

Les retours ont été d'abord très progressifs, puis se sont accélérés, notamment depuis l'installation sur le lac d'une colonne de dégazage, qui permet d'évacuer de manière contrôlée vers la surface, mélangé à de l'eau, le gaz piégé dans les profondeurs.

Aujourd'hui sur le lac Nyos, la colonne, un système imaginé par des chercheurs français après l'explosion, propulse un jet d'eau et de gaz en quantité inoffensive à plus de 50 m de haut afin d'éviter que la catastrophe ne se reproduise. Et deux colonnes similaires ont été installées sur le lac Monoun.

"Ce système fait que le lac Nyos est désormais observé à travers le monde entier et l'alerte pourrait être donnée à tout moment si le niveau de gaz devient critique dans les eaux", estime Gregory Tanyileke qui estime toutefois, à l'instar d'autres scientifiques, que la colonne de Nyos est "insuffisante".

Car un nouveau drame n'est pas totalement exclus.

"Pour ce qui est des colonnes de dégazage, elles sont déjà satisfaisantes au niveau du lac Monoun où deux colonnes fonctionnent normalement. A Nyos, une seule colonne fonctionne et c'est très préoccupant, parce que le niveau de dégazage n'est pas satisfaisant", estime également Jean Pierre Nana, directeur de la Protection civile au ministère de l'Administration territoriale.

"Il faudrait absolument deux colonnes supplémentaires. Et lorsqu'on sait qu'une colonne coûte environ 500 millions de francs CFA (760 000 euros), on comprend que le problème est surtout celui du financement", souligne-t-il.

Un autre danger, potentiellement encore plus meurtrier, menace les riverains du lac : des experts onusiens ont confirmé en septembre 2005 un risque de rupture des digues naturelles qui l'entourent et ont recommandé leur renforcement.

Si les digues se brisaient, les centaines de millions de tonnes d'eau du lac pourraient engloutir quelque 10 000 personnes, au Cameroun et dans l'est du Nigeria voisin, estiment les experts.
 
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