Le Petit Monde d'Audrey
 
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ThunderLord
Comme disaient les anciens : "le mal a la peau dure" !
Audrey
En tous cas, il avait une certaine résistance, cet homme !!
ThunderLord
Certains historiens ont également avancé l'hypothèse que, Raspoutine étant un grand appréciateur d'alcools de toute sorte, l'alcool et le sucre présent dans son sang auraient en quelque sorte "dégradé" le poison, qui ne l'aurait alors qu'affaibli et désorienté.
Audrey
Décembre 1916 : l'étrange mort de RASPOUTINE


En 1916, c’est la guerre. Tout va mal pour la Russie, dont les défaites s’accompagnent des troubles intérieurs que l’on connaît. Un complot s’organise pour faire disparaître Raspoutine. Les acteurs principaux sont, notamment, le prince Félix Youssoupoff, le grand-duc Dimitri, le Dr. De Lazovert.

En décembre 1916, dans la nuit du 29 au 30 décembre 1916 (16 et 17 décembre du calendrier russe) , on invite Raspoutine à une soirée, il déguste des petits fours et des verres de madère bourrés de cyanure. Il absorbe ainsi, selon Lazovert, vingt fois la dose mortelle.
Or, au bout de deux heures, il ne présente aucun signe d’intoxication alors que, normalement, il aurait dû mourir en moins de quarante minutes .
Le poison n’a pas agi. Il faudra ensuite cribler Raspoutine de trois balles de trois revolvers différents, l’assommer et, finalement, le noyer ligoté, enfermé dans une toile, et jeté dans un trou sous une couche de glace. L’autopsie montra qu’il était mort par noyade.

La nature du poison
D’après le récit d’Alain Decaux, qui le tient du Docteur De Lazovert soi-même, il y avait des cristaux de cyanure de potassium, finement pilés, à dose vingt fois mortelle, et environ 25 % de curarine.

Pas d'effets sur Raspoutine
Par injections successives, nos chiens pouvaient supporter des doses, non seulement répétées, mais de plus en plus fortes (y a-t-il accoutumance ?). On arrive ainsi à donner jusqu’à dix-huit fois la dose mortelle en moins de deux heures à condition de la fractionner.
Si Raspoutine a résisté à ces doses mortelles, c’est donc ces raisons qui ont dû se conjuguer :
- D’abord, le fractionnement des doses dans les petits gâteaux et verres de madère empoisonnés : Raspoutine n’a pas absorbé d’un seul coup une dose suffisante.
- Enfin, l’altération possible du poison. Très souvent, du fait de son instabilité, au contact de l’air humide, le cyanure de potassium renferme une forte proportion de carbonate et n’a plus qu’une faible toxicité. C’était peut-être le cas du cyanure utilisé par nos comploteurs. Dans les pâtisseries, le cyanure a rencontré de l’air humide et du gaz carbonique et a pu se transformer, plus ou moins rapidement suivant la température, en carbonate de potassium.


La conclusion des scientifiques
Les scientifiques affirment donc que la prétendue résistance de Raspoutine est due à un cyanure peut-être plus ou moins détérioré, à l’action préventive du glucose, aux fractionnements des doses de cyanure et au caractère inoffensif du curare.
II n’y a pas de mystère : les comploteurs n’étaient pas des empoisonneurs ou des tireurs d’élite.

La prédiction de Raspoutine
Raspoutine avait fait une prédiction au Tsar :
"Je mourrai dans des souffrances atroces. Après ma mort, mon corps n'aura point de repos. Puis tu perdras ta couronne. Toi et ton fils vous serez massacrés ainsi que toute la famille. Après le déluge terrible passera sur la Russie. Et elle tombera entre les mains du Diable."

(Source : L'histoire en question)
 
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