Quatrième volet[/#][/g][/centre]
[centre][g][#0000ff][size=18]La PAPESSE JEANNE :
"Duos habet et bene pendentes"[/size][/#][/g][/centre]
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Une femme aurait-elle pu être à la tête de la papauté ?
Si l\'idée vous fait rêver, il s\'agit pourtant bien d\'une [g]légende apparue dans des chroniques de dominicains du XIIIème siècle[/g], et que l\'Eglise elle-même a accréditée jusqu\'au XVIème siècle.
[g]Jeanne[/g], d\'origine anglaise, née à Ingelheim au milieu du IXème siècle, [g]s\'habille en homme pour suivre son amant dans ses études[/g].
Remarquée à Rome, elle est accueillie dans les milieux ecclésiastiques, et en particulier à la Curie.
[g]En juillet 855[/g], elle est élue pape sous le nom de "[g]Jean VIII[/g]".
Deux ans après, [g]la papesse accouche au cours d\'une procession[/g], et est condamnée à mort pour avoir trompé l\'Eglise catholique.
[g]La vérification rituelle de la virilité des papes nouvellement élus serait issue de cette aventure[/g].
Un ecclésiastique est censé examiner manuellement la chose, au travers d\'une chaise percée, et s\'exclamer "[i]Duos habet et bene pendentes[/i]" ("[i]il en a deux, et qui pendent bien[/i]").
Les explications quant à l\'origine de la légende de la papesse sont diverses.
Le surnom de "Papesse Jeanne" a été donné de son vivant au [g]pape Jean VIII[/g], trop faible face à l\'Eglise orthodoxe.
C\'est également le surnom donné à [g]Marosie[/g], maîtresse du pape Jean XI.');">
Quatrième volet
"Duos habet et bene pendentes"
Une femme aurait-elle pu être à la tête de la papauté ?
Si l'idée vous fait rêver, il s'agit pourtant bien d'une légende apparue dans des chroniques de dominicains du XIIIème siècle , et que l'Eglise elle-même a accréditée jusqu'au XVIème siècle.
Jeanne , d'origine anglaise, née à Ingelheim au milieu du IXème siècle, s'habille en homme pour suivre son amant dans ses études .
Remarquée à Rome, elle est accueillie dans les milieux ecclésiastiques, et en particulier à la Curie.
En juillet 855 , elle est élue pape sous le nom de " Jean VIII ".
Deux ans après, la papesse accouche au cours d'une procession , et est condamnée à mort pour avoir trompé l'Eglise catholique.
La vérification rituelle de la virilité des papes nouvellement élus serait issue de cette aventure .
Un ecclésiastique est censé examiner manuellement la chose, au travers d'une chaise percée, et s'exclamer " Duos habet et bene pendentes " (" il en a deux, et qui pendent bien ").
Les explications quant à l'origine de la légende de la papesse sont diverses.
Le surnom de "Papesse Jeanne" a été donné de son vivant au pape Jean VIII , trop faible face à l'Eglise orthodoxe.
C'est également le surnom donné à Marosie , maîtresse du pape Jean XI.