Le Petit Monde d'Audrey
 
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Audrey
Sorties en salle le 26 septembre

"7h58 ce samedi-là"

De Sidney Lumet (Etats-Unis, 1H56 - Titre original : Before the devil knows you're dead). Avec Philip Seymour Hoffman, Ethan Hawke, Marisa Tomei, Albert Finney.
Les Hanson sont une famille américaine ordinaire : les parents âgés, Nanette et Charles possèdent une petite bijouterie coincée entre deux magasins franchisés, dans un centre commercial de banlieue. Leurs fils Andy, alias Philip Seymour Hoffman (récompensé d'un Oscar l'an dernier pour son interprétation de Truman Capote) et Hank (Ethan Hawke), ne sont pas faits du même bois. La forte carrure et l'aplomb de l'aîné, comptable dans un groupe immobilier, tranchent avec l'instabilité fébrile du cadet, serveur de bar accablé de dettes et pris à la gorge par son ex-femme. Un jour, une idée diaboliquement simple germe dans l'esprit d'Andy, dont le sourire conquérant masque de puissants démons intérieurs : s'associer avec son frère pour cambrioler incognito la bijouterie des parents. Mais n'est pas criminel qui veut...
Signé par l'Américain Sidney Lumet, 83 ans, (Douze hommes en colère, Serpico, Le Prince de New York) un sombre thriller aux accents de tragédie familiale, basé sur un scénario bien charpenté.

"Alexandra"

D'Alexandre Sokourov (Russie, 1H32). Avec Galina Vichnevskaïa, Vassili Chetvtsov, Raïssa Gichaeva.
Les pérégrinations d'une babouchka, une grand-mère russe ordinaire, perdue dans une zone de conflit offrant un paysage humain désolé. La silhouette lourde, une lassitude infinie mâtinée de volonté farouche, Alexandra Nikolaevna quitte Saint-Petersbourg pour retrouver son petit-fils Denis, un officier basé en Tchétchénie, qu'elle n'a pas vu depuis sept ans. Bravant l'inconfort du voyage en train, puis en tank, elle atterrit de nuit dans un camp militaire perdu dans un paysage rocailleux. Là, elle trouve des hommes jeunes mais usés, moralement minés car retranchés de la vie depuis trop longtemps. Alexandra hante le camp, parle aux uns et aux autres, hume les odeurs "des armes, du fer, des hommes", brave les interdits, observe tout : "Je veux regarder. C'est important pour moi", dit-elle. Elle finit par se lier avec des femmes tchétchènes...
La cantatrice Galina Vichnevskaïa, veuve du violoncelliste Mstislav Rostropovitch, est magistrale dans son premier rôle. Alexandre Sokourov (Le jour de l'éclipse, Moloch) signe un beau chant de réconciliation entre Russes et Tchétchènes, et montre le désastre humain causé par la guerre. "Alexandra" était en compétition au 60e Festival de Cannes.

"Control"

D'Anton Corbijn (Etats-Unis, 1H56). Avec Sam Riley, Samantha Morton, Alexandra Maria Lara.
Mélancolie froide, romantisme noir et désespoir post-industriel : le photographe néerlandais Anton Corbijn fait revivre l'univers sombre du groupe de cold wave anglais Joy Division.
Bien qu'il retrace le destin tragique du chanteur Ian Curtis, le film est plus qu'une simple biographie filmée. A l'instar de Gus Van Sant dans "Last Days", basé sur le suicide du chanteur de Nirvana Kurt Cobain, Corbijn s'y concentre sur les souffrances intérieures et la solitude de Curtis, plutôt que sur la mythologie rock.
Joy Division, né sur les cendres encore chaudes du mouvement punk, a influencé nombre de groupes actuels, de Bloc Party à Interpol en passant par Editors. Et Corbijn, qui signe son premier film à 52 ans, est un grand nom de la photo et des clips de rock, collaborateur de Depeche Mode ou U2. Très réussi, "Control" a reçu en mai le prix Regards Jeunes et le prix Label Europa cinéma à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes.

"99 Francs"

De Jan Kounen (France, 1H40). Avec Jean Dujardin, Vahina Giocante, Jocelyn Quivrin. Avertissement au public.
L'adaptation du best-seller de Frédéric Beigbeder, sorti en 2000 et vendu à un demi-million d'exemplaires en France.
Octave, alias Dujardin (l'ex Brice de Nice et OSS 117), est un jeune rédacteur en pleine ascension dans l'une des agences de pub les plus réputées du moment : Ross & Witchcraft, bien surnommée "La Rosse". Argent, filles, cocaïne à volonté : lui et son pote Charly se sentent maîtres du monde. Jusqu'au jour où Octave tombe amoureux de Sophie, se fait plaquer et prend conscience de la vacuité de sa prison dorée.
Le clownesque Jean Dujardin s'aventure dans le cinéma halluciné de Jan Kounen, et l'adaptation du roman "99 Francs" prend des allures de farce grinçante, percutante, bourrée de trouvailles visuelles.
De peur de se faire taper sur les doigts par leurs annonceurs, les principales chaînes de télévision ont refusé de financer "99 Francs", ont affirmé ses producteurs.

"L'âge des ténèbres"

De Denys Arcand (Canada, 1H48). Avec Marc Labrèche, Diane Kruger, Sylvie Léonard, Caroline Néron, Emma de Caunes.
Jean-Marc, un obscur fonctionnaire québécois, fuit sa morne existence en se réfugiant dans des fantasmes où il se réinvente en comédien brillant, écrivain "goncourisé", philosophe admiré... que s'arrachent des créatures de rêve.
Marc Labrèche, 46 ans, animateur et comédien populaire au Québec campe de façon convaincante ce mari transparent et ce père absent, aux côtés de Diane Kruger et Emma de Caunes.
Tièdement accueilli au Festival de Cannes, le film mêle les univers et les registres avec un succès inégal. Le Québécois Denys Arcand y clôt une trilogie entamée avec "Le déclin de l'empire américain" et "Les invasions barbares".

"A vif"

De Neil Jordan (Etats-Unis, 2H02 - Titre original : The brave one). Avec Jodie Foster, Joel Silver, Terrence Howard, Naveen Andrews. Interdit aux moins de douze ans.
New-yorkaise, Erica anime "Street Walk", une émission de radio nocturne où elle évoque sa ville, au fil de chroniques au ton intime et nostalgique. Un soir, elle et son fiancé David sont sauvagement agressés aux abords de Central Park. Elle est grièvement blessée, il meurt. La ville lui devient étrangère, menaçante. Angoissée, perpétuellement sur le qui-vive, elle s'achète une arme et entre dans l'engrenage de la violence...
Malgré Jodie Foster et un scénario efficaces, la montée en puissance du suspense va de pair avec celle des clichés.

"Tout est pardonné"

De Mia Hansen-Love (France, 1H55). Avec Paul Blain, Marie-Christine Friedrich.
Victor vit à Vienne avec Annette et leur petite fille Pamela, mais passe ses journées, et parfois ses nuits, dehors. Très amoureuse, Annette le laisse faire, mais le quitte lorsque, de retour en France, Victor s'installe chez une junkie dont il est tombé amoureux. Onze ans plus tard, Pamela âgée de dix-sept ans, décide de revoir son père.
Premier long-métrage de la comédienne Mia Hansen-Love (Les destinées sentimentales, d'Olivier Assayas), par ailleurs scénariste et critique aux Cahiers du cinéma, "Tout est pardonné" a été dévoilé au dernier festival de Cannes, dans la section parallèle de la Quinzaine des Réalisateurs.

"Les femmes du Mont Ararat"

Documentaire d'Erwann Briand (France, 1H25). Avec Miam, Blanche-Aurore Duault et Stéphane Ribola.
Au Kurdistan, les femmes qui rejoignent la guérilla kurde du PKK ont créé leur armée, indépendante de celle des hommes.
"Les Femmes du mont Ararat" retrace la vie d'une unité de base de la guérilla, composée de six combattantes. En constant déplacement, elles guettent un ennemi invisible. Entre manoeuvres militaires et tâches quotidiennes, leur intimité se dévoile peu à peu.

"Regarde moi"

D'Audrey Estrougo (France, 1H32). Avec Emilie de Preissac, Terry Nimajimbe, Salomé Stevenin.
Une journée ordinaire en banlieue parisienne. Jo, futur joueur en formation au football club d'Arsenal, entame un footing, Yannick veut reconquérir Mélissa et Mouss rêve de Daphné. Fatimata et Julie aiment le même garçon, l'une a la peau noire et l'autre blanche.
Un premier film sur l'adolescence, qui aborde les thèmes du racisme, de la violence et des relations "claniques" au collège.

"El Cortez"

De Stephen Purvis (Etats-Unis, 1H30). Avec Lou Diamond Phillips, Tracy Middendorf, Peter Onorati, Bruce Weitz.
Après cinq ans de prison, Manny, un jeune autiste, retourne à Reno travailler à l'hôtel El Cortez. Il s'y lie d'amitié avec Popcorn, un prospecteur estropié qui cherche à persuader Russo, un joueur prospère, d'investir dans sa mine d'or. Mais Manny, traqué par Arnie, le flic tenace qui l'avait arrêté, ne peut échapper à son passé.

"Material girls"

De Martha Coolidge (Etats-Unis, 1H37). Avec Hilary Duff, Haylie Duff, Anjelica Huston.
Héritières du groupe de cosmétiques fondé par leur père, Ava et Tanzie ont deux angoisses existentielles : le choix de leurs paires de chaussures et d'un petit ami. Ruinées du jour au lendemain, elles doivent quitter leur bulle dorée...
 
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