Le Petit Monde d'Audrey
 
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Eisenheit
Boulevard de la Mort est super-kitsch, super-n'importe quoi.

A voir et même à posséder!
Arielle
Perso, Tarantino j'ai du mal à comprendre ses films, généralement je m'ennuie !
Simulacre
Je suis assez tentée par "Boulevard de la Mort", Tarantino étant une valeur sûre, mais il ne faut pas lire le résumé.
Arielle
C'est bien ce que je disais, c'est désespérant !
Audrey
Sorties en salle le 06 juin

"L'avocat de la terreur"

Documentaire de Barbet Schroeder (France, 2H15).
Présenté en sélection officielle, dans la section "Un certain regard" au Festival de Cannes, ce documentaire remarquable retrace le parcours de Me Vergès, personnalité brillante et ambiguë, qui a embrassé tous les tourments du XXe siècle. La guerre d'Algérie, l'internationalisme marxiste, la cause palestinienne et les connexions qu'elle induit entre ultragauche et extrême-droite, le nazisme, le génocide cambodgien, le terrorisme islamique... les pas de Jacques Vergès ont emprunté les sentiers les plus brûlants du siècle. Barbet Schroeder, déjà auteur d'un documentaire sur Amin Dada en 1974, suit dans "L'avocat de la terreur" l'histoire du terrorisme contemporain à travers le parcours de Vergès, qui témoigne longuement. Le film recueille aussi les propos de nombreux autres intervenants, parmi lesquels l'Allemande Magdalena Kopp, terroriste d'extrême gauche et première épouse du terroriste vénézuélien Carlos que Vergès a défendue et dont il était amoureux. Carlos, le terroriste libanais Anis Naccache, le nazi Klaus Barbie, le Serbe Slobodan Milosevic et l'ancien vice-Premier ministre irakien Tarek Aziz ont aussi compté parmi ses clients. Le film pose en outre des questions philosophiques. La violence peut-elle être légitime ? Comment différencier un terroriste d'un résistant ?

"Boulevard de la mort"

De Quentin Tarantino (Etats-Unis, 1H45 - Titre original : Death proof). Avec Kurt Russell, Rosario Dawson, Sydney Talilia Poitier, Vanessa Fertilo. (Interdit au moins de 12 ans)
Né de l'amour commun de Tarantino et Robert Rodriguez pour les films de série B diffusés dans les "drive-in" américains qui ont bercé leur jeunesse, "Boulevard de la mort" forme avec "Planète Terreur" de Rodriguez le diptyque "Grindhouse", accueilli tièdement aux Etats-Unis. "Boulevard de la mort" est un pastiche de "slasher movie" (film où un tueur psychopathe massacre des ados) dans lequel Kurt Russell, alias Stuntman Mike, se sert de ses voitures au moteur surgonflé pour tuer ses victimes. Ces dernières sont une bande de jolies filles (Sydney Tamiia Poitier, fille de Sidney Poitier, Rosario Dawson...) dont trois finiront par se venger dans une fin très féministe, après une poursuite d'anthologie. Le scénario n'a de toute façon pas grand intérêt. Le sel de "Boulevard de la mort" vient de son côté pastiche et ultraréférencé : générique, bande originale et ambiance très années 70, grain de l'image et défauts calqués sur ceux de cette époque, clins d'oeil en quantité, dans les allusions nombreuses à des films cultes (dont "Point limite zéro" de Richard Sarafian, 1971) comme dans la distribution (Kurt Russell, un fidèle de John Carpenter, ou la cascadeuse Zoe Bell, doublure d'Uma Thurman dans "Kill Bill" ).

"Boxes"

De Jane Birkin (France, 1H35). Avec Jane Birkin, Michel Piccoli, Géraldine Chaplin.
Ce premier film de l'actrice franco-britannique Jane Birkin se présente comme un récit bouleversant, largement autobiographique, où Anna, le personnage principal qu'elle interprète, livre, avec une sensibilité à fleur de peau, son trop-plein de souvenirs. Cette introspection personnelle et familiale où Lou Doillon, sa fille, fait partie de la distribution, est aussi un tableau des relations mère-fille sur quatre générations. Jane Birkin avait espéré dans un premier temps que sa propre mère, l'actrice britannique Judy Campbell morte en 2004, incarne cette filiation à l'écran. Le tournage s'est déroulé en 2006 dans la maison de campagne de Jane Birkin, dans le Finistère. Tous les prénoms de ceux qui ont peuplé sa vie ont été volontairement changés : au spectateur de mesurer le niveau autobiographique et la part romancée. Jane Birkin rêvait depuis longtemps de tourner ce film.

"Coeurs perdus"

De Todd Robinson (Etats-Unis, 1H48 - Titre original : Lonely hearts). Avec John Travolta, James Gandolfini, Salma Hayek. (Interdit au moins de 12 ans).
Dans les années 1940, un détective s'acharne à retrouver un couple de tueurs de femmes, dont l'une des victimes est sa propre ex-compagne. Une histoire déjà adaptée au cinéma, par Leonard Kastle dans "Les tueurs de la lune de miel" et Arturo Ripstein dans "Carmin profond".

"Dialogue avec mon jardinier"

De Jean Becker (France, 1H50). Avec Daniel Auteuil, Jean-Pierre Darroussin, Elodie Navarre.
Un peintre retourne dans la maison de son enfance, dotée d'un vaste jardin dont il confie l'entretien à un ancien camarade d'école. Une amitié se noue entre eux, au fil de la découverte des valeurs de la vie à la campagne pour l'un, des vertus de la compagnie d'un homme original pour l'autre.

"Ecoute le temps"

D'Alanté Kavaïté (France, 1H27). Avec Emilie Dequenne, Mathieu Demy, Ludmila Mikaël.
Après l'assassinat de sa mère, Charlotte décide d'aller vivre quelque temps dans la maison de celle-ci, pendant le temps de l'enquête. Mais là, les bruits de la maison qu'elle se plaît à enregistrer, car elle est ingénieur du son, se mêlent bientôt aux échos et aux voix surgies du passé. Charlotte s'enfonce dans le passé, au risque de sentir sa raison vaciller.
Un premier film écrit et tourné par Alanté Kavaïté.

"I don't want to sleep alone"

De Tsai Ming-Liang (France, Taïwan, 1H58). Avec Lee Kang-Sheng, Chen Shiang-Chyi.
Un jeune sans-abri chinois est recueilli par un ouvrier bangladeshi, après avoir été victime d'une agression dans la rue. Le Taiwanais Tsai Ming-Liang filme pour la première fois sa Malaisie natale, et suit les plus misérables, les parias de la capitale, Kuala Lumpur, montrant leur détresse économique et sentimentale. De longs plans fixes et des dialogues plus que rares, mettront à l'épreuve même les amateurs de "La saveur de la pastèque", "La rivière" ou "The Hole", précédents opus de Tsai Ming-Liang.

"Manue Bolonaise"

De Sophie Letourneur (France, 45 minutes). Avec Louise Husson, Juliette Wowkonowicz.
Sophie et Manue, onze ans chacune, sont intriguées par les garçons. Elles observent, esquissent des stratégies... et l'une passe à l'attaque.
Un moyen-métrage sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs, section parallèle du Festival de Cannes, en 2005.
 
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