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"Snow Cake"
De Marc Evans (Canada, Grande Bretagne,1H52). Avec Alan Rickman, Sigourney Weaver, Carrie-Anne Moss.
Le solitaire Alex Hughes, Britannique peu disert à l'air infiniment triste, s'envole pour le Canada.
A Wawa, dans l'Ontario, son chemin croise celui de Vivienne, adolescente bavarde et excentrique qui fait du stop et s'invite quasiment de force dans sa voiture. Quelques kilomètres plus loin, c'est l'accident. Vivienne meurt sur le coup, et Alex, écrasé par la culpabilité, décide de rencontrer sa mère. Quand il arrive chez Linda, il découvre que celle-ci est autiste, et vit seule. Il s'installe pour quelques jours.
"Snow Cake", projeté en ouverture du dernier festival de Berlin, n'est pas un film sur l'autisme, et encore moins un mélodrame. C'est l'histoire, originale et paradoxalement cocasse, d'un homme et d'une femme prisonniers, chacun, de leur monde intérieur, et qui vont s'apprivoiser en quelques jours. Sigourney Weaver est magistrale.
"Blood Diamond"
D'Edward Zwick (Etats-Unis, 2H22). Avec Jennifer Connelly, Leonardo DiCaprio, Djimon Hounsou. (Interdit aux moins de 12 ans)
Au milieu des années 1990, Solomon Vandy, paisible pêcheur sierra-léonais, vit heureux avec sa femme et ses trois enfants jusqu'au jour où la guerre civile enflamme son village et disperse sa famille.
Enrôlé de force dans un camp de travail, il sonde le lit d'une rivière, à la recherche de diamants. Lorsqu'il trouve un énorme diamant rose, qu'il parvient à enfouir dans la terre, et que le camp est détruit par l'armée, il devient une proie intéressante pour Danny Archer, mercenaire sans états d'âme, expert en toutes sortes de trafics. Les destins des deux hommes vont bientôt se lier inextricablement, sur fond de pays mis à feu et à sang par des criminels drogués, à la tête de commandos d'enfants-soldats.
Un efficace film d'action hollywoodien, doublé d'un percutant pamphlet contre le sanglant trafic des diamants en provenance des pays en guerre, qui a suscité l'ire des diamantaires. "Blood diamond" est cinq fois nommé aux Oscars.
"Molière"
De Laurent Tirard (France, 2H00). Avec Romain Duris, Fabrice Luchini, Laura Morante.
En 1644, Molière, de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, n'a que vingt-deux ans. Accablé de dettes et poursuivi par des huissiers, il s'entête à mettre en scène des pièces tragiques, pour lesquelles il n'a aucun don. Après un séjour en prison, il disparaît pendant plusieurs semaines. A son retour, il partira avec sa troupe ambulante, l'Illustre théâtre, sur les routes de France, pour une tournée qui lui apportera le succès tant espéré.
Le réalisateur Laurent Tirard (également scénariste, notamment sur la comédie à succès "Prête-moi ta main" d'Eric Lartigau), signe ici son 2ème long-métrage après "Mensonges et trahisons et plus si affinités". Il imagine librement la vie de Molière, pendant ces quelques semaines. Au final, une comédie hybride, où certains comédiens donnent dans le film d'époque et se fondent dans leur personnage, alors que d'autres sont le plus souvent dans la parodie, voire l'autodérision.
"A la recherche du bonheur"
De Gabriele Muccino (Etats-Unis, 1H58). Avec Will Smith, Jaden Smith, Thandie Newton.
Représentant de commerce, Chris Gardner se retrouve à la rue du jour au lendemain avec son fils de sept ans, Christopher. Il fonde alors tous ses espoirs sur un stage de trader dans une société de bourse, se donnant à fond sans être payé.
Le film est tiré de l'autobiographie, publiée en 2006 par Chris Gardner, qui a traversé de grandes difficultés avant de faire fortune en fondant sa propre société de courtage. A noter un très beau duo (Will et Haden Smith), réellement père et fils.
"Avant le jour"
De Judith Abitbol (France, 1H13). Avec Nathalie Richard, Halinka Mondselewski, Laurence Madani.
Louise est photographe. Au fil des rencontres avec des inconnues et des amis, on apprend qu'elle a été quittée sans un mot deux ans auparavant par Jacob. Les rencontres de Louise révèlent peu à peu son intimité, sa vérité.
Deuxième film de Judith Abitbol, après le documentaire "La spirale du pianiste" (1999), "Avant le jour" a été tourné dans des conditions expérimentales, avec peu de moyens, une caméra DV et des comédiens non professionnels ainsi que des proches de la réalisatrice.
"Blanche-Neige, la suite"
Film d'animation de Picha (Belgique, 1H22). (Avertissement)
Un détournement, qui s'annonce loufoque et salé, du conte des frères Grimm. A la fin de celui-ci, Blanche-Neige et son Prince Charmant, "se marièrent et eurent beaucoup d'enfants"... mais dans "Blanche-Neige, la suite" une bonne fée plus très fraîche s'amourache du Prince, puis la Belle au Bois Dormant est, elle aussi, réveillée d'un baiser par le Prince Charmant. Alors, rien ne va plus dans le monde enchanté où la chasse à la Blanche Neige est ouverte, tandis que les sept nains et un ogre déboulent...
Le célèbre dessinateur de BD satiriques Picha, après s'être attaqué à Tarzan en 1975 dans "La Honte de la jungle", puis aux hommes préhistoriques dans "Le chaînon manquant" en 1980, déboulonne Blanche Neige.
"Boy culture"
D'Allan Brocka (Etats-Unis,1H30). Avec Patrick Bauchau, Derek Magyar.
(Interdit aux moins de 12 ans)
Après dix ans de carrière, X est tout chamboulé. Ses deux séduisants co-locataires l'attirent, et l'un de ses clients âgés qui vit comme un ermite le fascine. Le vieil homme paie X pour écouter l'histoire de sa vie, réveillant des émotions que X n'avait pas ressenties depuis des années.
Le film est tiré d'un recueil de nouvelles de Matthew Rettenmund, sur le thème de l'homosexualité.
"Ice cream I scream"
De Yüksel Aksu (Turquie. Titre original "Dondurman Gaymak" ). Avec Turan Özdemir.
Ali, petit fabricant de glaces artisanales, lutte pour sa survie face à la concurrence des multinationales. ll achète à crédit une moto jaune pour vendre ses glaces d'un village à l'autre. Mais celle-ci disparaît au cours de sa première tournée.
Réalisateur de documentaires et de séries pour la télévision turque, Yüksel Aksu signe son premier long-métrage.
"L'Ile aux trésors"
D'Alain Berbérian (France, 1H39). Avec Gérard Jugnot, Jean-Paul Rouve, Alice Taglioni.
Un sanguinaire pirate unijambiste recherche un trésor enfoui sur un îlot des Antilles, en compagnie d'une baronne flambeuse, d'un jeune homme intrépide mais idiot et d'un médecin spécialiste des amnésies.
Cette équipe hétéroclite lève l'ancre en direction de l'île au trésor.
Une très libre adaptation de "L'île au trésor" de Robert Louis Stevenson.
"Mon frère se marie"
De Jean-Stéphane Bron (France, 1H35). Avec Aurore Clément, Jean-Luc Bideau, Cyril Troley, Delphine Chuillot.
Adopté il y a vingt ans par un couple suisse, Vinh correspond avec sa mère biologique, qui vit au Vietnam. Lorsque Vinh lui annonce son mariage, elle prend immédiatement l'avion, pour découvrir que la réalité n'est pas exactement celle qu'elle lisait dans ses lettres...
"La vie des autres"
De Florian Henckel Von Donnersmarck (2H17). Avec Ulrich Mühe, Sebastian Koch, Martina Gedeck, Ulrich Tukur, Herbert Knaup.
A Berlin-Est, dans les années 1980, un officier de la Stasi nommé Wiesler est chargé de surveiller le poète Georges Dreyman et sa compagne, l'actrice Christa-Maria Sieland. Au fur et à mesure qu'il progresse dans l'enquête, le couple d'intellectuels le fascine.
Le film a été primé par le public aux festivals de Vancouver et Varsovie notamment. |
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