| Dernières réponses | |  Sorties en salle ce mercredi 27 décembre
"Daratt"
De Mahamat-Saleh Haroun (Tchad, 1H35). Avec Ali Bacha Barkaï, Youssouf Djaoro, Aziza Hisseine.
Au Tchad, un matin de l'année 2006, la radio annonce que le gouvernement a décidé d'amnistier tous les criminels de guerre. Atim, adolescent de 16 ans qui vit dans un petit village, reçoit de son grand-père une arme à feu et une mission : abattre l'assassin de son père. Il part sur le champ pour la vaste capitale, N'Djaména, à la recherche d'un homme dont il ne sait rien, et retrouve l'ancien criminel de guerre, l'austère Nassara. Celui-ci s'est marié avec Aïcha et gère une petite boulangerie. Devenu son apprenti, Atim apprend à faire du pain tout en nouant avec Nassara une relation teintée de respect, mais envenimée par la haine.
Un superbe film, pudique et sensible, qui a remporté le prix du jury à Venise début septembre.
"The Fountain"
De Darren Aronofsky (Etats-Unis, 1H36). Avec Hugh Jackman, Rachel Weisz, Ellen Burstyn.
Le dernier film d'Aronofsky, auteur de "Pi" ou "Requiem for a dream", mêle histoire d'amour et quête métaphysique, et raconte le combat désespéré de Tomas (Hugh Jackman) pour sauver sa compagne Izzy (Rachel Weisz), atteinte d'une tumeur au cerveau.
Le film transporte le spectateur dans deux époques : le XXIe siècle, où Tomas est un scientifique à la recherche d'un traitement pour guérir sa bien-aimée, et le XVIe siècle, pendant l'Inquisition espagnole, où il est un conquistador à la recherche du secret de la jeunesse éternelle.
L'alternance entre scènes à l'ésotérisme et au symbolisme appuyé (l'arbre de la vie s'élève dans une bulle, sur fond de volutes mordorées), et scènes d'action tonitruantes a toutefois lassé une partie des spectateurs au dernier festival de Venise, où le film était en compétition officielle.
"Le grand appartement"
De Pascal Thomas (France, 1H43). Avec Laetitia Casta, Mathieu Amalric, Pierre Arditi, Noémie Lvovsky.
Francesca (Laetitia Casta) et Martin, son compagnon (Mathieu Amalric), vivent au coeur d'un des arrondissements les plus huppés de la capitale, le VIIe, dans un appartement de 350 mètres carrés pour lequel ils paient un loyer modique, car il est resté bloqué depuis la loi de 1948. Archétypes des bobos (bourgeois-bohêmes), ils hébergent toute une tribu : une grand-mère qui perd la tête, une soeur ado et ses copines, une belle-soeur mi-hystérique, mi-dépressive et un ami pique-assiette qui se dit cinéaste, mais ne fait plus de films depuis belle lurette. Lorsque la propriétaire se met en tête d'expulser tout ce petit monde, Francesca résiste de toute son énergie, tandis que Martin, intellectuel velléitaire, comme à son habitude, pratique l'esquive.
Une comédie peu inspirée et décousue, avec de nombreuses longueurs, par le réalisateur de "Pleure pas la bouche pleine" (1973), "Le Chaud Lapin" (1974) et "Celles qu'on n'a pas eues" (1981).
"The Grudge 2"
De Takashi Shimizu (Etats-Unis, 1H42). Avec Amber Tamblyn, Arielle Kebbel, Edison Chen. Interdit aux moins de 12 ans.
Aubrey part à Tokyo voir sa soeur Karen, qui a été hospitalisée. Une fois arrivée, elle apprend que Karen est la proie d'une force invisible et maléfique. De son côté, Allison, étudiante dans une école internationale de Tokyo, veut visiter une mystérieuse maison incendiée, lieu de plusieurs meurtres inexpliqués. Jake, un garçon introverti, n'aime pas la nouvelle compagne de son père veuf. Tous trois ont rendez-vous avec une terrifiante malédiction.
"Grudge 2" fait partie de la saga des "Grudge" dont le premier, sorti en 2004, était lui-même une adaptation de l'original japonais "Ju-On".
Aucune projection n'a été organisée pour la presse avant la sortie.
"The Holiday"
De Nancy Meyers (Etats-Unis, 2H11). Avec Cameron Diaz, Kate Winslet, Jude Law, Jack Black.
Une Américaine et une Anglaise déçues des hommes décident, sans se connaître, d'échanger leurs appartements. Iris débarque dans une demeure de rêve, tandis qu'Amanda emménage dans une petite maison de campagne. Mais on ne se débarrasse pas si facilement de la gent masculine : le frère d'Iris débarque "chez" Amanda et Iris rencontre Miles.
La dernière comédie de Nancy Meyers, la réalisatrice du caustique et très réussi "Tout peut arriver" (2003), où Jack Nicholson jouait un play-boy âgé tombant amoureux de la mère de sa dernière conquête, interprétée par Diane Keaton.
"Le lièvre de Vatanen"
De Marc Rivière (France, 1H40). Avec Christophe Lambert, Julie Gayet et François Morel.
Tom Vatanen (Christophe Lambert), grand photographe de magazines canadien, s'apprête à recevoir un prix de journalisme à Montréal. A la demande de son rédacteur en chef, il accepte de faire quelques clichés d'adolescents morts d'overdose dans la banlieue de la ville. Ecoeuré, il repart en voiture, mais heurte un jeune lièvre. Tom s'enfonce dans la forêt à la recherche de l'animal. Sa rencontre avec un lièvre aux pouvoirs quasi magiques fait naître une indéfectible amitié.
Marc Rivière, réalisateur d'une vingtaine de téléfilms, peine à transposer l'univers loufoque du finlandais Arto Paasilina, qui fut bûcheron, ouvrier agricole et journaliste, avant d'écrire des romans traduits dans le monde entier. La musique de Goran Bregovic (qui accompagne avec bonheur les films d'Emir Kusturica), apparaît plaquée sur les vastes paysages canadiens. Une distribution inégale, avec des seconds rôles bâclés, des décors d'opérette, un récit mal maîtrisé et un Christophe Lambert à l'interprétation sans saveur, plombent ce "Lièvre de Vatanen".
"Les petites fleurs rouges"
De Zhang Yuan (Chine, 1H32). Avec Dong Bowen, Ning Yuanyuan, Chen Manyuan.
A quatre ans, Qiang est placé dans un internat par son père. La vie à l'école est rythmée par les jeux et les rituels. Mais Qiang peine à récolter les petites fleurs rouges de papier distribuées aux meilleurs élèves en guise de récompense. Il n'arrive pas à s'habiller tout seul, joue peu avec ses compagnons et ose même répondre aux institutrices qui tentent de le discipliner. Peu à peu, Qiang se rebelle, et tente d'entraîner ses camarades.
L'adaptation du roman homonyme de Wang Shuo, auteur de plusieurs best-sellers, qui a produit le film.
"Transe"
De Teresa Villaverde (Portugal, France, Italie, 2H06). Avec Ana Moreira, Viktor Rakov, Robinson Stévenin. Interdit aux moins de 12 ans.
Sonia, jeune femme russe qui vit à Saint-Pétersbourg, rêve d'une vie plus douce. Ayant obtenu un passeport, elle s'exile, traversant la République tchèque, la France, l'Italie, le Portugal. Le périple se transforme en descente aux enfers lorsque Sonia découvre le monde de la prostitution internationale.
Transe a été projeté au festival de Cannes 2006, dans la section de la Quinzaine des réalisateurs.
Rééditions :
- "La montagne sacrée" d'Alexandre Jodorowsky (Mexique, Etats-Unis, Chili, 1H54, 1973). Avec Alexandre Jodorowsky, Horacio Salinas, Zamira Saunders.
- "Sunset Boulevard" de Billy Wilder (Etats-Unis, 1H50, 1950). Avec William Holden, Gloria Swanson, Erich von Stroheim. |
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