Le Petit Monde d'Audrey
 
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Audrey
(AFP - 10/11/06)
Décès de l'acteur Jack PALANCE, célèbre "méchant" de Hollywood


Jack Palance, le 22 avril 2004 à Hollywood

L'acteur américain Jack Palance, qui avait prêté sa "gueule" à des dizaines de rôles de tueurs, psychopathes et autres méchants à Hollywood, est décédé vendredi de mort naturelle à son domiciel, en Californie (ouest) à l'âge de 87 ans.

De son vrai nom Walter Palahnuik, Palance, né le 18 février 1919 à Lattimer (Pennsylvanie, est) dans une famille de modestes émigrants ukrainiens, avait joué dans plus de 80 films, principalement des rôles de tueurs et de psychopathes, admirablement servis par sa "gueule" taillée à la serpe.

Visage anguleux, menton en galoche surmonté d'un nez cassé aux ailes écrasées, Palance avait déjà un air inquiétant, mais il pouvait devenir effrayant avec ses tempes creuses et ses yeux d'asiate enfouis dans les orbites.

Il avait obtenu en 1991 l'Oscar du meilleur second rôle pour le western comique "City Slickers", dont il partageait l'affiche avec Billy Crystal. Il avait pourtant connu dans les années 1970 une traversée du désert ponctuée de films alimentaires, pour avoir rejeté Hollywood auquel il ne pardonnait pas de l'avoir cantonné à des rôles antipathiques.

Fils de mineur de fond, il entame dès ses 13 ans une carrière de boxeur professionnel au palmarès honorable : 18 victoires pour 20 combats.

A l'aube de la Seconde Guerre mondiale, il s'essaie aux planches lors de ses études universitaires, avant de s'engager sous les drapeaux pour devenir pilote de bombardier.

Démobilisé, il vivote, devenant successivement vendeur de glaces, maître-nageur, garde du corps et journaliste, avant de brûler les planches de Broadway et d'être remarqué et lancé par Elia Kazan pour son "visage que seule une mère pourrait aimer".

Le metteur en scène lui confie le rôle principal dans la pièce "Un tramway nommé désir", où Palance remplace Anthony Quinn et Marlon Brando, malades tour à tour. C'est encore Kazan qui le révèle au cinéma, trois ans après, dans "Panique dans la rue".

Puis il se forge une image de "salaud" en étant Attila dans "Le signe du païen" de Douglas Sirk (1954), Jack l'éventreur dans "L'assassin de Londres" d'Hugo Fregonese (1955), et l'homme qui tente de tuer la belle Joan Crawford dans "Le masque arraché" de David Miller (1952) pour lequel il sera nommé aux Oscars.

En 1955, Robert Aldrich lui offre son premier rôle psychologique dans "Le grand couteau" où il révèle une autre facette de son talent.

Malgré d'autres tentatives, comme dans "La peur au ventre" de Stuart Heisler (1955) ou "Le mépris" de Jean-Luc Godard (1964), il retourne à ses rôles habituels.

Ecoeuré par Hollywood, il accepte les rôles de troisième couteau et devient plus célèbre pour ses frasques (il se bat avec des spectateurs, se brouille avec les metteurs en scène et les imprésarios) que pour ses films en dépit de quelques réussites dans "Barabbas" (1962) et "Les professionnels" (1966).

Après s'être perdu dans des productions italiennes, il avait fait un retour remarqué notamment dans "Bagdad Café" de Percy Adlon (1987) et "Batman" de Tim Burton (1988).

Misanthrope comme son ami Lee Marvin, Jack Palance vivait isolé dans son ranch de Californie, et consacrait son temps à la peinture et à sa famille. Il était apparu à l'écran pour la dernière fois en 2004 dans un téléfilm.
 
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