| Mouais, il s'est largement inspiré d'autres films, Le thème de la guerre avec le faune et la princesse ça ça vient du Monde de Narnia Episode 1; ensuite les trois épreuves dangereuses et auxquelles "elle n'a jamais été préparé" ça vient de Harry Potter Episode 4 et enfin l'histoire du beau père autoritaire Vidal, vous l'aurez deviné cela ressemble à la marâtre dans Blanche Neige ! Donc, je ne pense pas qu'il s'agisse là d'un super film, parce que c'est bien facile de copier sur les autres !!! |
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| (AFP - 27/10/06)
Le labyrinthe de Pan (El Laberinto del fauno) Réalisateur : Guillermo Del Toro Avec : Ivana Baquero, Sergi Lopez, Doug Jones. Film américain, mexicain, espagnol (1h52) Genre : Fantastique (interdit aux moins de 12 ans). "Le labyrinthe de Pan", superbe conte fantastique du cinéaste mexicain Guillermo Del Toro (film mûri pendant près de vingt ans), candidat à l'Oscar, est une parabole sur la noirceur humaine qui a pour cadre l'Espagne franquiste de 1944. L'Espagne, 5 ans après la fin de la guerre civile. Tandis que les troupes de Franco sont occupées à réduire les dernières poches de résistance armée, la petite Ofélia (Ivana Baquero) rencontre, dans la forêt où se cachent les soldats, un être fantastique, un faune, qui lui révèle qu'elle est en réalité la princesse disparue d'un royaume enchanté. Devenue veuve, Carmen (Ariadna Gil), la maman d'Ofélia, vient de se remarier avec Vidal, autoritaire capitaine de l'armée franquiste (Sergi Lopez, extraordinaire dans le rôle) qui conduit la répression contre la guérilla dans une zone montagneuse. Pour redevenir princesse, Ofélia devra traverser 3 dangereuses épreuves, que rien ne l'a préparée à affronter. Dans un monde où réalité et fantastique se mêlent, les épreuves les plus dures qui attendent Ofélia ne sont pas celles auxquelles on pourrait s'attendre. Les êtres les plus monstrueux non plus... Magicien à l'image comme au fil du récit, Guillermo Del Toro alterne habilement, dans cette production hispano-mexicaine, conte fantastique et peinture de la réalité fasciste. Superbe au plan visuel, ce film inclassable fait souvent penser aux toiles de Goya, dont le cinéaste s'est inspiré dans une réflexion sur l'imaginaire comme échappatoire à la vilenie et à la noirceur humaines (le vrai monstre du film est le fascisme, personnifié par le capitaine), ou l'obéissance aveugle. Cette oeuvre foisonnante de symboles, comme celui du mythe de Saturne dévorant ses enfants, est aussi une parabole freudienne sur l'enfance, la paternité et la transmission filiale. "Il est parfois difficile d'accepter que le cinéma fantastique puisse être un cinéma de qualité. Mais pour moi, les images les plus marquantes du cinéma viennent du fantastique : 'La Belle et la Bête' de Cocteau, 'Nosferatu' de Murnau ou 'Le masque du démon' de Mario Bava sont inoubliables", avait déclaré à Cannes, fin mai, Del Toro, également auteur du scénario. Ce Mexicain de 41 ans est passionné par le genre fantastique, qu'il a exploré dans ses précédents longs métrages : - "Cronos" (prix de la critique à Cannes en 1993), - "L'échine du diable" (2001, qui avait déjà pour cadre la guerre d'Espagne) ou les hollywoodiens : - "Mimic" (1997), - "Blade 2" (2002), - et "Hellboy" (2004).
Une scène d'"El Laberinto del fauno" |
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