Le Petit Monde d'Audrey
 
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Audrey
(AFP - 18/03/06)
"La planète blanche",
un monde en sursis dans la nuit polaire.

...un film attendu !

Un univers immaculé aux températures glaciales, battu par les vents et souvent plongé dans une nuit polaire particulièrement inhospitalière, et pourtant bien vivant telle nous apparaît "La planète blanche" film tourné dans l'Arctique , témoignage sur un monde en danger.

Pour les réalisateurs Thierry Ragobert et Thierry Piantanida , ce film est un "véritable opéra sauvage, un hommage à un monde menacé et un témoignage pour l'avenir".
Ils ont observé les animaux de l'Arctique dans leur habileté à survivre, en suivant ours, caribous, morses, narvals...

Jean-Louis Etienne
, grand connaisseur de ces régions polaires et qui lit le texte du film, a été "subjugué" par les images, qui montrent "des scènes polaires inédites que l'inaccessibilité des pôles interdit au regard de l'explorateur".

L'ours blanc fait office de "fil temporel du film" car il est "le symbole des problèmes du Grand Nord", soulignent les réalisateurs qui ont tourné leurs images pour l'essentiel en Amérique du Nord - Québec, Nunavut, Alaska -, mais aussi au Groënland.

Thierry Ragobert et Thierry Piantanida ont collaboré pendant longtemps avec les équipes Cousteau, et ont déjà tourné des documentaires dans le Grand Nord.

Dans "La planète blanche", ils ont voulu montrer une région où, "d'ici un siècle, la banquise pourrait disparaître entièrement en été" , avec des conséquences "considérables" car une grande partie des animaux de l'Arctique "dépendent de la glace pour se déplacer, se nourrir" . C'est notamment le cas de l'ours blanc.

Le film présente au fil des saisons "des stratégies d'alimentation, de reproduction, de défense d'espèces animales confrontées au plus hostile des environnements" .
Il plonge le spectateur dans les longues nuits hivernales, lui fait découvrir les grandes migrations de hardes de caribous à l'arrivée du printemps...

"La planète blanche" se déroule sur la glace et la neige, mais également dans les eaux glaciales, avec les baleines boréales, l'allaitement d'un petit morse, les narvals ou licornes de mer et leur longue défense.

La glace, "moteur de l'Arctique" , est un des principaux acteurs du film : banquise, débâcle... Un élément en mouvement, qui se transforme en permanence.
"Nous avons choisi de proposer au public (...) une sorte de balade dans les différents décors qui composent les terres arctiques, de la banquise à la toundra en passant par les fjords", notent les réalisateurs.

Jean-Louis Etienne, qui a longuement parcouru ces territoires, rappelle quant à lui au spectateur que "cette région du monde, loin de notre civilisation, est paradoxalement la plus en souffrance, témoin à distance des perturbations environnementales que nous infligeons à la planète".
 
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